Avis sur Citizen Kane

Difficile de rester objectif devant ce qui est souvent présenté comme "le plus grand film du septième art"...
Dans un premier temps, "Citizen Kane" paraît tellement suranné, truffé de longueurs, centré autour d'un personnage antipathique, que je me suis senti déçu par le chef d'oeuvre annoncé, d'autant que le "twist" final ne surprend guère.
Mais j'ai revu le film très peu de temps après, et là c'est la sensation de puissance intemporelle qui s'impose au spectateur. De par sa structure scénaristique, sa mise en scène, son interprétation, "Citizen Kane" est un précurseur incontestable et une référence incontournable. Orson Welles est un réalisateur innovant et un acteur charismatique en diable, bien entouré par des seconds rôles au diapason.
Un monument du cinéma.

Souvent considéré comme l'un des meilleurs films de tous les temps, Citizen Kane a sans aucun doute fait passer le cinéma américain et mondial dans une nouvelle ère. Tout ceci grâce à son créateur, le précoce Orson Welles, qui à 25 ans (!) réalisait ici son premier long-métrage. Construit tout en flash-backs et brillamment mis en scène, cette épopée retraçant la vie d'un magnat de la presse inspiré de personnes réelles fit presque entrer les mots "Rosebud" et "Xanadu" dans le répertoire des noms communs.

Saisissant, plein de suspense, sûrement révolutionnaire pour l'époque, il a, on le comprend, inspiré de nombreux cinéastes depuis sa sortie. C'est comme une page d'histoire sur laquelle on ne peut plus dire grand chose, si ce n'est qu'il est un passage obligé pour tout cinéphile qui se respecte.

Je ne suis pas un adepte (même si je m'améliore) des films des années 40 à 50 mais j'en ai vu suffisamment pour voir avec quel maîtrise a été faite ce film et les innovations dont celui ci fait preuve. Orson Welles réalise ici un chef d'oeuvre et malgré le temps passé depuis il reste toujours aussi bon aujourd'hui. Pour l'époque l'idée de narration omniprésente est innovante tout comme les flashbacks et les effets visuels (de cameras, champs, trucages...). La réalisation est donc parfaite et d'une extrême maîtrise.
Le scénario est quant à lui tout aussi bon. La vie de Charles Foster Kane y est décryptée par différentes personnes l'ayant côtoyées de son vivant ou des flashbacks sont à l'appui des arguments de ces derniers. LE scénario est donc très bien construit et tout s’enchaîne avec finesse et nous découvrons petit à petit la vie de ce grand homme d'affaire cherchant la gloire et le succès.
Orson Welles n'a que 25 ans (environ) lorsqu'il réalise le film et promet un avenir des plus radieux. Il se met parfaitement en scène dans ce film et nous offre grâce a son talent incontestable de réalisateur et d'acteur une oeuvre exquise qui se base sur un seul mot 'Rosebund' qui entera le film tout du long pour découvrir sa réel signification.
Une merveille du cinéma, un film précurseur ou tout simplement un chef d'oeuvre.

Citizen Kane ( 1941 ) est le film phare d'Orson Welles. Il n'avait que 25 ans lorsqu'il en entreprit le tournage, ce qui prouve la maturité exceptionnelle dont jouissait ce jeune cinéaste qui compte parmi les grands innovateurs du 7e Art. Prenons pour exemple les effets spéciaux qu'il employa avec virtuosité et la profondeur du champ qu'il fût l'un des premiers à magnier dans toute son amplitude. Ainsi a-t-il offert à ses successeurs et ce, dès les débuts de sa carrière, des possibilités insoupçonnées dans la réalisation et a-t-il marqué l'art cinématographique d'une empreinte indélébile.
Ce film nous conte l'existence compliquée d'un magnat de la presse américaine sur lequel pèse une énigme que Welles va se plaire à aggraver, épaisissant à plaisir le mystère qui règne autour de cette personnalité controversée. Que signifiait, en effet, ce mot " rosebud " que Kane avait prononcé avant de mourir ? Ainsi la vie de cet homme sera-t-elle reconstituée à partir de l'enquête scrupuleusement conduite par un journaliste à l'aide de flashbacks et de façon inhabituelle par des variations qui s'emploient toutes à déconstruire le temps.
Citizen Kane ne reçut pas, au moment de sa création, le succès qu'il méritait et il est vrai que le génie de Welles déconcertait tel point le public, que celui-ci mit du temps à le reconnaître. Par ailleurs, non content d'être un précurseur dans le domaine de la mise en scène, Orson Welles se révéla être, avec ce premier film, un acteur de haut vol, un interprète d'une puissance et d'une présence rares. Il avait tous les dons et certains s'en agacèrent. Il n'en reste pas moins que ce film inégalé prend place parmi les grands chefs-d'oeuvre du 7e Art.

Voilà, j'ai réparé m'a lourde erreur. J'ai enfin vu le film qui est qualifié de meilleur film de tous les temps. Certes pour un jeune cinéaste de 25 ans c'est une très grande réussite. Jamais je ne dirais l'inverse. Mais j'ai été vraiment déçut du film.
On m'a annoncé un chef d'œuvre. Oui, le travail de réalisation pour l'époque est vraiment impressionnant. Des cadrages inhabituels pour l'époque, des lumières superbe, un beau travail de la profondeur de champ. Certains plans sont même comparable à certaines photos. Techniquement ce film est sublime parfaitement maîtrisé. Mais je m'attendais à un truc de plus grandiose encore...
Le scénario est d'une longueur c'est affreux, j'ai lutté pour arriver au bout des deux heures. Deux choses m'ont fait voir le film jusqu'au bout. Comme tout le monde bien entendu pour connaître le fin mot de cette histoire. Mais surtout car j'ai vu avant ce film. [i]"Le grand détournement" [/i] :[i]" le rêve américain"[/i] une parodie Française, du "grand" cinéma hollywoodien, largement inspiré de [i]Citizen Kane[/i]...
Voilà tout. Je comprend tout à fait le rang de chef d'oeuvres que certaines personnes attribuent à ce film. Mais perso j'ai pas tellement accroché.
5/10

Un méga-nanar méga-ennuyant d'autosatisfactions d'un mégalo sur la vie d'un mégalo.
Une méga-daube méga-indigeste.
A éviter sauf par les mégalo.

Citizen kane provoque une sensation de malaise. Considéré comme l'un des plus grands films de tous les temps , on attend de lui monts et merveilles. Résultat , c'est la déception. Tout ce bruit pour çà ? Il ne possède ni le lyrisme d'un autant en emporte le vent réalisé la même année , ni la puissance des 7 samouraïs ,et encore moins le charme d'un casablanca et de ses vedettes immortelles. Reste une structure narrative assez rare pour l'époque certe , mais en aucun cas unique , certain l'ayant déja expérimenté auparavant tel carné , et une profondeur de champ remarquable, le tout au service d' un scénario habile mais non exempt de tout reproche, à l'image d'un Welles qui se laisse aller à des numéros de cabotinage du plus bel effet. Citizen kane, dans l'absolu, est plutôt un bon film qu'un mauvais, mais ne mérite en aucun cas ses excès d'éloges de la part de personnes probablement influencées par la critique , et ayant peur de paraître ridicule.

Alors, chef d'oeuvre, méta-chef d'oeuvre, TOP 10, TOP 50, sombre fumisterie, masturbation intellectuelle pour cinéphiles ésotérisants? Redéploiement narratif, révolution sensorielle, naissance d'une forme jusqu'alors inconnue d'expression artistique ou coquille vide, pure exercice de style, démonstration technique aussi vide de substance qu'un solo de guitare hard-rock californien? Les deux ou aucun des deux. Welles joue à l'équilibriste avec brio mais en y jouant sa vie aussi car il n'y a pas de filet de sécurité ici. On peut trouver l'ensemble quasi-inhumain dans ce qu'il a de délibéré mais il sera dur de ne pas y voir un moment-clé du cinéma qui vaut par lui-même au moins autant que l'influence qu'il a eu.

Les effets visuels sont agréables à regarder, on le remarque malgré le noir et blanc typique des anciens films, Orson Welles livre une bonne prestation, son scénario m’a peu enthousiasmé, austère et sans surprise, je suis satisfaite quand même d’avoir visionné ce film culte.

Aussi démesurée et aussi géniale que son auteur, "Citizen Kane" est un monument du cinéma qui ne cesse d'être acclamé aux fils des décennies. Biopic non avoué de W.R Hearst, le premier long-métrage d'Orson Welles suinte la perfection à tout les niveaux. Le portrait peint par Welles du magnat de la presse Charles Foster Kane, dont il assure aussi le rôle, autre preuve d'un cinéma plein d'excès, est grandiose. Il y a Kane et les autres qui pourtant sont loins de démériter. Mais ce personnage est tellement ambigüe, tantôt drôle, tantôt inquiêtant, que le spectateur s'adonne facilement à une contemplation totale d'un homme pas comme les autres. Niveau réalisation, on frôle là aussi la perfection. Jeux d'ombres et décors somptueux sont tous là dans un seul but : mettre en valeur Charles Foster Kane et ses rêves. Cette oeuvre, cette histoire, cette interprétation d'Orson Welles sont là uniquement pour Kane,pour le servir et le sublimer. Le public peut d'ailleurs s'identifier à un journaliste investigateur dont le visage reste constamment cacher pour favoriser l'immersion totale dans ce monde si unique qui trouve sa pharaonique apogée dans l'immense palais construit par un Charlie Kane vieillissant et proche de la démence. Chef d'oeuvre du septième art qui fut un moyen pour Welles d'éborgner sévèrement une caste visant toujours plus haut et ne vivant que dans l'excès et les illusions. Un personnage, une fortune, un mythe.

Considéré comme l'un des plus grands chef-d'oeuvre de l'histoire du cinéma, « Citizen Kane » n'atteint pas ce niveau selon mes codes et goûts mais reste un brillant moment de cinéma mettant en place un récit à la fois passionnant et excellemment relaté et mis en scène. Avec beaucoup d'humour, de cynisme et de sarcasme, Orson Welles créé un mystère qui tient en haleine, autour d'un simple mot, le fameux « rosebud ». Techniquement irréprochable, le réalisateur prend le temps de développer l'histoire d'un personnage haut en couleur tout en traitant avec brio de sujets tels que la folie financière, l'ascension, la chute, le pouvoir, l'influence des médias, la mégalomanie et le ridicule qui l'accompagne. Welles brille tout autant en qualité d'acteur principal, les rôles secondaires étant également de bonne facture. Il y a parfois quelques petites longueurs mais l'ensemble est d'une excellente qualité. Un classique à voir.

Alala j'ai bien cru qu'il allait emporté son "Rosebud" avec lui, nous laissant comme des idiots. Le film est très bon et en partit grâce a cette bonne note finale. Objectivement si on oublie que le film date de 1940 et qu'il s'agissait du premier d'Orson Welles, on ne pourrait pas parler de chez d'oeuvre. La grande force du film réside dans son image, le directeur de la photographie aurait inventé une technique sur la profondeur de champs : l'avant plan, les objets à mi-distance mais aussi l'arrière plans sont visibles simultanément, ce qui permet à l'oeil de se fixer sur n'importe quel élément de l'image.

Welles se révèle bon acteur et excellent réalisateur, malheureusement ce film est tellement sur-estimé ici et là que je m'attendais à en prendre plein la vue. Citizen Kane a pour moi autant de génie et d'originalité qu'une Dame de Shanghai ou une Soif du mal avec un scénario globalement mieux maîtrisé qui le place légèrement au-dessus de ces deux-là.
Le Parrain, Sunrise, Shining ou Persona sont des chefs d'oeuvres, pas Citizen Kane même si il s'en rapproche beaucoup.

Toujours aussi spectaculaire, Meilleur film américain!

C'est l'un des plus grands films de l'histoire du cinéma. C'est aussi une très belle critique du monde de la presse... On ne s'ennuie pas une seule seconde... A voir d'urgence, pour comprendre ce que c'est qu'une belle leçon de cinéma !