Considérer par beaucoup comme un des plus grands films du cinéma, il semblait impératif que je vois à mon tour “Citizen Kane”. Grand classique signé Orson Welles et écrit par Herman Mankievizcs (qui n’est autre que le grand frère du réalisateur Joseph Manievizc a qui l’on doit le cultissime Eve, avec Bette Davis).
Le film retrace la vie du journaliste, politicien et entrepreneur fictif Charlie Foster Kane, interpréter par nulle autre qu’Orson Welles. Le personnage est en soit l’un des plus égocentriques, que je n’ai jamais vu au cinéma, il apparaît même au début comme un anti-héros. Mais plus on avance dans le film et plus on arrive à le cerner. Pour dire les choses globalement, ce personnage est l’image parfaîte du rêve américain. Un garçon issu d’une famille pauvre, qui a des milliers de rêves inavouables, qui se trouve à la tête d’une immense fortune presque du jour au lendemain (les scénaristes n’ayant pas trop ceuser cette partie, ce qui est bien dommage), qui est à la tête d’un des plus gros journaux de l’époque qu’il a rachetter, contrôle et censure. Un homme qui a une vie un peu dissolut, ne se souciant guère des autres. Et la encore, on peut faire la parallèle avec sa campagne présidentiel ou il défends officiellement les travailleurs, mais les méprises, une fois chez lui (et pourtant, il est né dans ce milieu). On a à faire ici à l’un des personnages les plus torturés que le septième art nous ai offert. Voilà, je pense pourquoi le film malgré son époque et sa photographie mal-décrossie captive aussi.
Ce qui est interessant avec le film, c’est toute la critique qu’il fait du pouvoir en générale mais surtout comment on arrive à se forger un personnage publique. Il faut faire remarquer aussi que le file conducteur du film n’est autre qu’une enquête pour un journal à propos du personnage. Cela vient même contre-carrêt les thèmes. Alors que l’idée principale est d’évoquer la construction d’un personnage publique et peut-être éloigné de la réalité par moment, le file conducteur sera de casser cette idée pour au contraire chercher à savoir qui est réellement ce Charles Foster Kane en dehors de tout ce qu’il a donner à voir.
Pas mal de critiques vous expliqueront mieux le jeu, les techniques...ce que je peux dire sur le second point est que pour un premier film, Orson Welles signe une œuvre parfaitement maitrisé, juste d’un point de vu technique. Montage, réalisation, scénario...tout s’imbrique parfaitement telle les pièces d’un puzzle, une fois passée les 4 premières minutes vraiment inutile, ou on nous présente Xanadu.
J’ai donc oui apprécier ce film, en grande partie. Pourtant, cela reste en soi une œuvre tellement riche et complexe qu’il en devient parfois compliquer de tout saisir. Si, je n’avais pas visionner le film «Mank» sur la création du présent film très certainement, que je n’aurais pas saisit grand-chose. Une fois, vue «Mank» et «Citizen Kane» inutile de ne pas voir le film comme un tract contre William Randolf Hearts, le magnat de la presse des années 30 au passé peu reluisant. Tant ce personnage est calquer sur la vie du personnage historique. Et impossible de ne pas voir dans le rôle de Suzanne, le visage de Marion Davies, épouse du magnat qui du mettre fin à sa carrière à cause de son époux de journaliste. Et, d’autre choses font que l’on saisira mieux «Citizen Kane» si on a vu «Mank» avant.
Si, vous ne le faîtes pas, vous pourrez passez un bon moment mais passeriez en grande partie à cause de pleins de petites subtilités. Ce n’est pour moi pas un chef d’œuvre, mais pas un navet, simplement un très bon classique à regarder de temps en temps, simplement pour le plaisir de plonger dans une autre époque que nous n’avons pas connu et pour mieux comprendre certains aspects de nos sociétés, ou des médias