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AlphaWolf
75 abonnés
832 critiques
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2,0
Publiée le 3 septembre 2013
Citizen Kane posait, en 1941, les bases visuelles du film tel qu'on le connait aujourd'hui, avec des cadrages, travellings et autres matte paintings innovants pour l'époque, tout comme la structure narrative non linéaire sous forme de flashbacks qui marquait elle aussi une évolution majeure et qui fut utilisée depuis à de nombreuses reprises, et c'est certainement cet aspect technique et novateur qui fait que ce film est considéré par beaucoup de critiques et d'institutions comme "le meilleur de tous les temps". Car pour ce qui est du fond, on est franchement loin du chef-d’œuvre avec ce scénario en forme de rétrospective, longue, décousue et en fin de compte sans grand intérêt, de la vie de Charles Kane, où même l'intrigue du "Rosebud" s'avère être une déception. Si Citizen Kane faisait l'objet d'un remake à l'identique, il serait considéré comme moyen tout au plus, ce qui prouve que le contexte historique et le côté précurseur de l’œuvre influencent donc énormément les jugements, en tout cas plus que la qualité intrinsèque du film et de son scénario en particulier.
Rien que grâce à son scénario de biopic, Citizen Kane a inspiré des milliers de films hollywoodiens ! Orson Welles, parfait sur tous les tableaux, a réalisé le film le plus puissant de l'histoire du cinéma, virtuose et instructif.
Le plus grand film de tous les temps? L'exagération nuit en tout......, outre le fait que je ne suis pas certain de bien comprendre le sens d'une telle affirmation! Un chef-d'oeuvre? Oui, certainement! Et c'est pourquoi je viens au passage saluer le monument. Il n'y a plus rien de fort original à raconter sur l'importance historique de ce film, parmi les plus décortiqués de l'histoire, sur les diverses innovations techniques qu'il a apportées, sur les bouleversements du langage cinématographique qu'il a occasionnés, sur son étonnante modernité narrative. Sinon pour rappeler que toute cette virtuosité n'était pas, quoi qu'on en dise, gratuite. Elle est ce qui autorisa Welles à transfigurer la fine analyse psychologique du personnage de Kane (si!), ainsi que l'invitation qu'il adresse au spectateur à percer son mystère, en une oeuvre d'art authentique. Citizen Kane fascine tant par les silences énigmatiques et déstabilisants de son contenu que par sa forme baroque, et même expressionniste par endroits. Certains défauts légers ou certaines outrances peuvent sans doute être relevés çà et là, mais tous sont consumés par la fièvre créatrice électrisante qui transpire littéralement de chacun des plans. Welles a démontré avec ce film ce que pouvait être le cinéma américain quand il n'est pas corrompu par le souci du rendement financier et quand il laisse à ses réalisateurs leur liberté. Mais on sait aussi que la liberté d'Orson fut de courte durée...
A 26 ans Orson welles signe là un Véritable chef d'oeuvre. Scénario très intéressante avec une construction narrative peu commune qui nous embarque inexorablement dans l'intrigue. Des personnages et comédiens fort intéressant malgré que beaucoup furent des débutants. la photographie est audacieuse ( de grosses ombres) et la mise en scène simple et efficace! Le personnage Kane est tellement complexe que parfois je me suis demandé si je l'ai tout à fait compris ou alors le scénariste avait bâclé des choses. Somme toute on est pris d'empathie pour ce personnage ambiguë qui en fait nous ressemble tous . Film plein d'émotions !
Comme tout le monde je connaissais ce film de nom avant de l'avoir vu. Ce soit disant chef d'oeuvre de réalisation finalement est une immense déception! Pire! Ce temps perdu à le visionné ne se retrouvera plus! Peut-être était-il innovant à l'époque, peut-être ce "premier coup de génie" révolutionna-t-il le cinéma... Les élitistes et snob du cinéma trouveront toujours de quoi s'émerveiller devant le vide de cette oeuvre... Moi non! Car si nous le jugeons comme n'importe quel film, il est sans conteste des plus banal! Par ailleurs il est à classer parmis les films ayant cette faculté étonnante de dilater voire d'arrêter le temps! 2h... Moi j'aurai cru qu'il en avez fait 5! Ceux qui pensaient bonifier leur culture cinéphile, seront aussi déçus que d'écouter du Haydn où il n'y a aucune mélodies interressantes, ici une histoire, un portrait, à l'antithèse du "passionnant". Louer le DVD regarder le début avec la pose de l'intigre "bouton de rose" enfin zapper sur la dernière scène, c'est tout ce qui est à retenir pour votre culture... Et encore...
Premier film réalisé par Orson Welles, alors animateur de radio chez la RKO -qui finança le projet-, cette œuvre nous plonge dans une enquête menée par un journaliste sur le dernier mot prononcé par Charles Foster Kane, riche et célèbre magnat de presse. Ce journaliste, Thompson, va alors se poser la question : "Qu'est-ce 'Rosebud' ?" Datant de 1941, on remarque des mouvements de caméras révolutionnaires -pour l'époque-, dès le début du film, lorsque le spectateur pénètre dans la demeure du protagoniste, brillamment interprété par Welles, avec des travellings exceptionnels qui, à l'instar de Max Ophüls, inspira Stanley Kubrick dans la construction de ses films. On trouve une photographie sublime, à l'éclairage -sans doute propre au cinéma classique- très bien maîtrisé. Outre les aspects techniques, ce film est réussi d'un point de vue scénaristique et dramatique : on suit tout au long du film des personnages fabuleux, magnifiés par le jeu de leurs interprètes respectifs, plongés au cœur de la vie palpitante de Kane. Chef-d'œuvre sur tous les points selon moi, et la perle rare du cinéma. A voir pour quiconque voulant approfondir sa culture ciné.
J'avoue ne pas comprendre pourquoi ce film est considéré comme le plus grand film de tous les temps...Certes l'histoire de Kane méritait d'être raconté mais pas de cette façon lente et décousu.
Rien à faire, ce film me gonfle. Et ce d'autant plus que je suis allé le voir alléché par les critiques élogieuses. J'avais bien des doutes, sachant que Orson Welles a le don de me faire pouffer de rire. Mais bon j'ai tenté le coup...Et cela n'a pas manqué; j'ai pouffé de rire: devant son jeu d'acteur d'abord, et surtout lors de la révélation finale...E je n'ai même pas envie de m'excuser...
Le génie formel de ce film, considéré comme l'un des plus importants, est indéniable. Quel dommage qu'il soit au service d'un récit aux enjeux aussi peu passionnants malgré l'ambiguïté de son personnage principal.
Un monument du cinéma, inspiré de la vie du magnat de la presse William Randolph Hearst. Sous fond de dénonciation de l’Amérique cynique et capitaliste, Orson Welles réalise à 25 ans un film esthétiquement dingue, chaque plan (en autre son utilisation des plafonds et ses profondeurs de champ) est une leçon de cinéma.
Chef d'oeuvre technique, historique, mise en scène utilisant de nouveaux procédés en son temps. De nos jours, c'est toujours intéressant à l'image, malgré que le tout a quand même assez mal vieilli, mais c'est surtout ennuyeux... Personnellement, cela n'a pas été une obsession de connaitre les secrets de ce feu milliardaire américain. Et surtout, c'est vraiment d'un bavard pour pas grand chose...
Faut sans doute replacer le film dans le contexte de son époque, pourquoi il a engendré un tel succès et un tel engouement, mais personnellement, mis à part peut-être un joli message sur les joies de l'enfance et la nostalgie qu'elle suscite une fois adulte, comme une immense richesse à jamais perdue, je n'ai pas du tout compris qu'on fasse de ce film un chef d’œuvre C'est lent et abscons. Faudrait qu'un spécialiste m'explique.
Juger ce film de 70 ans avec nos yeux d'hyperphages actuels serait malhonnête. En son temps il fût sans doute un chef d'oeuvre incompris car en avance sur son temps... aujourd'hui on le trouve un tantinnet longuet et vieillot malgré la maîtrise de la caméra, l'originalité des fondus et le talent d'Orson Welles. Un peu plus de la moyenne parce que ça ne se fait pas de taper trop fort sur les reliques.