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    Citizen Kane
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    496 critiques spectateurs

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    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    986 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2013
    Débuts des années 40. Orson Welles, un sombre inconnu qui a fait son petit bout de chemin, a 26 ans lorsqu'il passe pour la première fois derrière la caméra pour livrer au monde cette biographie fictive d'un magnat de la presse inspiré par un réel homme d'affaires de l'époque, William Hearst (qui tenta en vain d’empêcher la diffusion du film). Dès lors, Citizen Kane va bouleverser le cinéma et le marquer au fer rouge pour les siècles à venir. Car Citizen Kane est une leçon, une œuvre imparable, une pièce maitresse qui cloue le bec et qui émerveille. Citizen Kane est un chef-d'œuvre. Tout est pensé et mis en scène avec une perfection hors du commun : un scénario original composé de flashbacks, des acteurs issus du théâtre au diapason, une musique soignée et surtout une réalisation frôlant le génie où Welles, cinéphile studieux et perfectionniste, filme avec précision des plans mémoriaux, logiques, célestes. Chaque pensée, chaque cadrage, chaque scène impressionne et illustre parfaitement le génie artistique du réalisateur qui s'octroie également le poste de producteur, co-scénariste et rôle principal. Welles joue d'ailleurs brillamment ce Charles Foster Kane, enfant "vendu" à un riche financier qui va en faire un homme d'affaires important mais aussi un mari infidèle, un millionnaire excentrique, un fou vivant dans l'excès. Le film débute par sa mort, par un dernier mot (le légendaire "Rosebud"), par une enquête sur cette disparition. Que veut dire cet ultime mot ? C'est ce qu'un journaliste va tenter de découvrir en interviewant les personnes les plus proches de Kane, dévoilant ainsi sous différents points de vue sa vie tumultueuse. Faux biopic magistral, drame humain poignant, histoire d'amour touchante, peinture fabuleuse du classique Rêve Américain. Citizen Kane brasse tous ces thèmes pour en faire un long-métrage hypnotisant, parfait, impérissable, Orson Welles défiant alors toutes les règles pour livrer une vision noire tout en finesse. Certes, rien n'est vraiment à proprement parler original, ni le concept de la narration brisée en flashbacks, ni les incroyables jeux d'ombres et de lumières empruntés à l'expressionnisme allemand, mais force est d'admettre que disposer toutes ces qualités en un seul premier long-métrage est un tour de force désarmant. Au final Citizen Kane est un chef-d'œuvre qui ne peut pas vieillir et qui conserve encore en lui une foule d'émotions sans cesse surprenantes.
    Hunter Arrow
    Hunter Arrow

    129 abonnés 409 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 août 2012
    Sans vouloir faire mon pédant pseudo cinéphile, faut reconnaitre que je ne vois pas quelle note donner à ce film autre que 5/5. C'est purement et simplement un chef d’œuvre dont le reniement de ce statut est passible de la peine de tirage de poil de c*l au pauvre hère qui oserait commettre cet impair.

    Plus de 70 ans après sa sortie (et oui quand même) il est impressionnant de constater la modernité du propos qui nous fera passer les défauts inhérents à l'époque, c'est à dire des acteurs surjouant et un côté gueulard chez ces derniers... mais bon c'était le style des interprétations de l'époque et faut reconnaitre aussi que Welles a un charisme monstre et incarne à merveille ce personnage si complexe.

    Ce qui séduit dans ce film c'est avant tout ce portrait d'un homme retors mais surtout la mise en scène de Welles. En effet l'ensemble est d'une surprenante modernité. Alternant les points de vue et les flash back, le tout est emballé au bon rythme. A titre personnel je lui reprocherais toutefois de passer un peu à côté de bons éléments pour la dramaturgie... comme cet oubli de traitement pour ce qui normalement est censé être l'un des plus grand drame de la vie du "héros". Mais bon le reste est parfaitement emballé tout de même.

    En clair c'est un très grand film qu'il est indispensable de voir au moins une fois tellement son caractère innovant et surtout fondateur pour le cinéma qui lui succéda, mérite que l'on s'attarde à sa découverte.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 mars 2014
    Pas grand chose à dire de + que la plupart des critiques : sans doute un des meilleurs films de tous les temps. Fresque épique, inventions de mise en scène constantes, interprétation magistrale de la part de tous les acteurs, bande son soignée, scénario au poil qui embrasse un certain nombre de thèmes de manière très efficace, modèle narratif innovant pour l'époque, fin culte et donnant tout son sens au film (alala, Rosebud ^^), photographie sublime... Citizen Kane accumule une somme de qualités assez incroyable pour un métrage sorti en 1941, et qui n'a bien sûr pas pris une ride ! Peut-être pas LE film le plus fascinant de l'histoire du cinéma (sur le fond, bien que la réflexion soit assez poussée) mais un des plus maitrisés, sans hésitation.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 070 abonnés 3 968 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 avril 2008
    Je m'attendais à un film absolument génial… j'ai été un peu déçu, je m'explique, l'histoire en elle même pas mal du tout je n'avais pas tout compris je l'ai vu sans sous titre (ça m'apprendra tiens) mais après un tour sur le forum pour comprendre la fin et sa signification, je dois bien dire que je m'en trouve littéralement bouche bée ! un bon film mais qui a un peu vieillit on sent bien l'année de réalisation, mais welles livre ici un beau film…
    djacno T.
    djacno T.

    37 abonnés 858 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 septembre 2012
    Un méga-nanar méga-ennuyant d'autosatisfactions d'un mégalo sur la vie d'un mégalo.
    Une méga-daube méga-indigeste.
    A éviter sauf par les mégalo.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 mars 2012
    ya des films comme ca on comprend pas qu'il ait eut un tel engouement et d'aussi bonne note je voulais le voir vu qu'il était désigné comme le meilleur film de tous les temps
    Que ma déception fut grande !! on dirait un derrick ou un louis la brocante des années 40
    c dommage car l'idée de la nostalgie de l'enfance ou de l'enfance volé aurait du etre exploité autrement que d'ennui en tous cas, ne suivez pas les classements, Il existe tellement de films que de le classer premier c une aberrance enfin bon c comme les palme d'or en général que des daubes bref ceux qui vont me lire vont croire que je n'y connais rien mais je suis un grand passionné de cinéma et j'en ai vu des bons films mais franchement les vieux films j'ai beaucoup de mal bref pour finir zéro au film
    Cinememories
    Cinememories

    483 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 décembre 2020
    Le cinéma est un art en perpétuelle mutation et qui trouve, à un moment donné, l’élan nécessaire pour graver son langage dans son histoire. Mais il faut bien des penseurs et des acteurs engagés dans cette évolution. Deux d’entre eux notamment, Jean Renoir et Orson Welles, ont longtemps conquis par leur profondeur de champ, laissant ainsi exprimer toute une composition du cadre et du mouvement, dont ils font aujourd’hui partie de conventions sans doute futiles. L’exploit reste cependant soumis au nom de quelques œuvres pionnières, comme c’est le cas de ce premier long-métrage, que Welles a su bâtir de ses mains et avec toute son âme, accompagné du scénariste Herman J. Mankiewicz qui a littéralement tout donné dans ce projet et qui a notamment participé au « Magicien d’Oz », deux ans auparavant. La finesse dont il fait preuve dans un récit qui oscille entre plusieurs temporalités et qui témoigne de décors, forts en pertinence, apporte de l’onirisme et du réalisme comme il était rarement possible d’en voir à l’époque même de sa création. Mais avant d’être un outil précurseur au septième Art, il serait regrettable de laisser passer la tragédie bouleversante d’un homme, destinée l’échec et l’abandon, ce malgré sa position et son pouvoir.

    Un soupir avant la mort et un dernier mot comme testament de son existence, Charles Foster Kane est passé par bien des étapes avant de se constituer une puissance financière conséquente et une influence, dont il représente à la fois son instigateur et son bourreau. C’est dans une constante contradiction qu’on découvre les traits de sa personnalité, tout comme celle d’une Amérique en crise. Welles insiste dans tous les sens, jusqu’à interpréter ce magnat de la presse, qui avait un œil sur l’évolution de sa nation, de son industrie et de ses conséquences. Il s’agit d’une personne qui possède ses principes et dont les ambitions peuvent parfois inférer avec les codes moraux. Le cinéaste n’est alors qu’au début de sa carrière, au début de sa vie et pourtant, il porte un regard d’anticipation et très avant-gardiste de ce que son monde deviendrait, au terme d’un cycle. Il développe tant d’aspect de son époque, avec une grande ferveur et sans sombrer dans la banalité. Il dirige notre regard à la fois sur le premier plan et sur ce qui se trouve en retrait, avec la subtilité nécessaire afin que l’on s’acquitte d’un langage visuel traditionnel. Les plans fixes sont limités et les paroles rebondissent à chaque coin du cadre, qui ne limite plus sa réflexion à ce que l’on voit ou ce que l’on ressent. Ce film va chercher toujours plus loin, dans des recoins toujours plus sombres.

    Cela décrit avec pertinence tout ce qui gravite autour d’une puissance insoupçonnable et incontrôlable. Kane non peut lutter en tutoyant d’aussi près le mal qui l’habite, puis qui le hante et enfin le crucifie dans son domaine, luxueux et garni de bien belles possessions. Et c’est bien une des visions de Welles qui nous séduit dans cette intrigue qui emprunte la nostalgie aux flashbacks et aux remords des témoins. Eux, qui ont côtoyé cette âme ivre et perdue, reconnaissent malgré tout sa grandeur dans ses débuts à l’Inquirer. Il développe ainsi tout un pamphlet sur la mégalomanie des individus influents. En parallèle, c’est le miroir de l’Amérique personnifié, qui cumule richesse et pouvoir sans savoir quoi en faire ou comment s’en servir, dès lors qu’il ne reste plus que la solitude et la vieillesse de Kane comme salut. Il en va de même pour les femmes ou l’amour qu’il ne sait entretenir, car il ne parvient pas à renouer avec la maternité qu’il a connue autrefois. Ce qu’il comble par le pouvoir ne l’aide finalement pas plus, si ce n’est confirmer les failles du capitalisme et de la politique, car tout se rapporte à l’opinion publique, qui n’a plus faim ni soif, elle ne cherche que de la sincérité et de la loyauté.

    L’homme qui a tout gagné dans une vie, perd tout sur fil et perd tout dans sa mémoire. Même les journalistes les plus curieux ne parviendront pas à définir l’humain derrière le génie. Ce qui est élevé au rang de la meilleure œuvre cinématographique américaine en dit long sur ses richesses et son patrimoine. « Citizen Kane » constitue l’un de ces exemples des plus audacieux et des plus innovants. Ce film offre également une ouverture d’esprit bénéfique et un accès exclusif au Xanadu, sanctuaire des plaintes, des pleurs et de tension au cœur même de la psyché d’un héros fatigué et abandonné à la merci du « Rosebud ». Ce Graal nous est finalement destiné et cette œuvre définit à elle seule toute cette quête mystérieuse sur le dernier mot du défunt, un mot lourd de sens. On nous transmet un savoir et un pouvoir dont l’usage ne tient qu’à nous et qui attend de nous une certaine sensibilité.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 226 abonnés 7 515 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2010
    Avec son premier film, Orson Welles ne passe pas inaperçu puisque son film est désigné comme étant l'un des meilleurs films au monde et le meilleur film américain de tous les temps par l'American Film Institute.
    A seulement 25 ans, le réalisateur prend des risques en décidant de casser la narration basic des films de l'époque en ayant recourt au flash-back essentiellement sur le début du film qui nous retrace durant 10 minutes (!!) la vie du magnat de la presse Charles Foster Kane. Mais Citizen Kane (1940) ne sera qu'une succession de prouesses et d'avancées techniques en la matière, où la narration omniprésente s'en retrouve entrecoupée par les innombrables plongées/contre-plongées prodigieuses, les profondeurs de champs de toutes beautés et les SFX (en transparence ou sur toiles peintes) remarquables. Une oeuvre révolutionnaires pour l'époque où l'innovation est le maître mot, c'est ce qui nous frappe le plus ici et d'autant plus lorsque l'on restitue le film dans son époque, le début des années 40 !
    Le scénario de Herman J. Mankiewicz est impressionnant, tant au niveau de la richesse que des personnages, Orson Welles devant et derrière la caméra en impose (comme à chaque fois lorsqu'il interprète un rôle central). Une réalisation qui a réellement bouleversé l'Histoire du cinéma, un chef d'oeuvre qui le révolutionna !
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2015
    Tournant majeur dans l'art de faire du cinéma, Citizen Kane n'a pas révolutionné que les possibilités techniques de la mise en scène, mais bien au-delà de ça, à créé toute une approche et tout un champ d'expression neuf tellement plus vaste que l'ancien. C'est un film dont le cinéphile d'aujourd'hui perçoit sans doute très mal la portée, quelque chose dont j'ai même du mal à réellement cerner les contours et les enjeux. Je ne vois donc pas trop comment en parler sans presque faire preuve d'un quelque chose d'insolent, sans prétendre juger d'un monument donc j'ai mal perçu la stature. Aujourd'hui, son emprise technique demeure impressionnante, notamment sa profondeur de champ, la fluidité de son découpage et de ses transitions, ainsi que ses jeux sur la perspective et le regard du spectateur. Des procédés qu'il inventait, et pourtant Welles en offrait déjà l'une des plus belles utilisations que j'ai vues à ce jour. Et puis, Citizen Kane est de nos jours tellement cité comme une référence, comme le parangon du cinéma moderne, que je me suis sans doute trop échiné à comprendre ce statut et à le décortiquer, à décomposer mécaniquement chaque plan et chaque transition. Forcément, le film pâtit de ce regard trop rigide, y perd en force et en naturel, et pourtant, il a demeuré derrière l'étiquette que son succès lui a attribué une force vive certaine. Une vraie vision d'auteur - ce que Welles voulait être, alors qu'Hollywood refusait d'enrayer sa belle machine à rêve par trop de liberté individuelle, par peur de ne plus faire de ses productions des succès immédiats, évidents et universels. Pourtant, le cinéma, sous l'impulsion de réalisateurs comme ont pu l'être Orson Welles, a beaucoup gagné en richesse et en puissance, dans sa capacité nouvelle à dialoguer profondément avec celui qui le regarde, à se défaire de l'étiquette d'artifice, à parler de choses plus subtiles, à falsifier le réel pour accéder à une réalité cachée. Citizen Kane faisait un peu tout ça, et ce qui m'impressionne, c'est qu'il demeure le pinacle au sommet de l'édifice dont il amorçait la construction, film visionnaire qui risque de vieillir aussi bien dans mon esprit que dans l'histoire du cinéma. En lui-même, Citizen Kane est une fascinante plongée dans la vie de Charles Foster Kane (joué par Welles lui-même), magnat de la presse mégalomane inspiré de la vie de William Randolph Hearst. S'il discute instantanément de tous les sujets que son récit effleure (la marque des très grands films), je retiendrais surtout la contamination qui s'y opère entre grandeur et petitesse, entre l'enfance et l'âge adulte des illusions, de la perte et de la solitude. La plupart du temps, j'ai bien moins de respect que le veut la pensée dominante des observateurs du cinéma pour les classiques de l'époque. Mais là, les années ont confirmé l'importance de Citizen Kane pour le septième art, et à l'aune des repères que ma propre cinéphilie m'a donnés (à défaut que celle-ci soit très exhaustive), je comprend déjà tout à fait les galons de chef-d'oeuvre accordés presque unanimement à ce film intemporel.
    Béatrice G.
    Béatrice G.

    82 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2014
    Sans aller jusqu'à considérer Citizen Kane comme le meilleur film de tous les temps, on peut raisonnablement dire que c'est un très (très) bon film, du genre de ceux qui traversent les époques pour les bonnes raisons. Bien sûr une partie du succès du film réside dans cet énigmatique "Rosebud" dernier mot proféré par Charles Foster Kane et qui sera le fil directeur de tout le film jusqu'au dénouement final; personnellement je connaissais sa signification avant mais ça ne m'a pas empêchée d'être bouleversée par la portée de cette révélation tragique. Tout le film s'occupe donc de retracer la vie de cet homme extraoridinaire, pétri de contradictions, au travers du regard d'un journaliste qui va interviewer ses proches et se plonger dans les archives. Il est assez intéressant, je trouve, qu'à l'instar de Kane, le journaliste ne s'arrêtera jamais aux choses qui importent vraiment et passera à côté de la signification de Rosebud de la même manière que Kane passera à côté du bonheur, pourtant à porté de main. Sur la forme, Citizen Kane n'a pas non plus usurpé son statut et offre des plans tout à fait saisissants, en parfaite harmonie avec le propos qu'ils illustrent: ce plan séquence au début quand le banquier négocie avec les parents de Kane et qu'on le voit par la fenêtre, enfant, jouer dans la neige en arrière plan, ce jeu sur les lumières dans cette scène où le journaliste entre dans cette immense salle d'archive vide si ce n'est pour cette gigantesque table en plein mileu, cette scène d'une profondeur inouïe où Charles et sa femme se parlent d'un boût à l'autre de l'immense salle à manger de leur palace démésuré... Bref, un très grand film qu'il faut avoir vu, pour sa culture, certes, mais surtout pour son plaisir!
    Caine78
    Caine78

    6 716 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2006
    Alors que j'étais totalement persuadé de mettre quatre étoiles à ce film, je n'en mets finalement que trois. Bien sur, il est impensable de contester la magistrale mise en scène de Welles, révolutionnaire en son temps, notament grace à un jeu d'ombres et de lumières totalement stupéfiant par moment. Il faut également reconnaitre l'habileté du film, sui retrace la vie du magnat de ma presse par fragment, raconté par différentes personnes qui l'ont bien connu. Certains plans sont enfin remarquables. Mais si l'on se place du point de vue du spectateur, il faut tout de même reconnaitre que Citizen Kane ne passionne pas. Le film est doté d'un bon scénario et d'une solide interprétation, dont émergent (déja) Orson Welles bien sur mais surtout Joseph Cotten et Everett Sloane. Il y a même de bons moments, forts et prenants, mais cela ne se fait que par intermittence et l'on est obligé de reconnaitre que Citizen Kane décoit un peu aujourd'hui, faisant alllure sans aucun doute de bon, voire de très bon film, mais l'idée qu'un grand nombre de critiques le considèrent comme le plus grand film de tous les temps m'échappent encore. Il est vrai que je ne suis pas le premier spécialiste d'un point de vue technique, mais d'un point de vue divertissement, je me place au même niveau que les autres.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 février 2013
    Je ne suis juste pas ne a la bonne epoque ! Non , j'ai asser bien apprecier le film mais c'est incontestablement un film trop ''vieux'' pour moi , je suis habituer a voir des films de nos jours et la il y a une difference ...
    Je respecte totu a fait son statut de film culte et meme meilleur films de tout les temps mais si c'est pour moi une betise de dire qu'un film est meilleur que tout les autres enfin bref , le film dispose d'une magnifique photographie noir/blanc que j'ai vraiment adorer , d'acteurs ou plutot de l'acteur d'Orson Welles qui est vraiment un plaisir a voir , il joue deja tres bien mais en plus il est tres charismatique !
    Du mise en scene incroyable meme ca ne pas trop etonner et le scenario est bon mais encore une fois un peu trop different de ce qui se fait aujourdui !
    Voila , je ne vais pas mettre 5 etoiles au film pour faire plaisir aux autres , c'etait un bon film mais il n'est juste pas fait pour moi ...Apres les personnes agees qui seront nait dans cette periode adoreront surement !
    Donc je le conseille meme si l'on est habituer a ce genre de films ou non car c'est neanmoins une belle experience ...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 octobre 2012
    Perfection et rigueur : ce sont les deux adjectifs qualifiants le mieux "Citizen Kane" , de la perfection et de la rigueur dans chaque plan , la réalisation novatrice et inégalable d'Orson Welles fascine et ne finit pas de frustrer certains réalisateurs . Meme si le scénario à la base est relativement classique , c'est par sa forme que " Citizen Kane " éblouit , outre la réalisation et la musique de Hermann de très grande qualitée ,ce sont les détails qui sont soignées au niveau le plus infime . C'est par ce film , que le cinéma s'est transformé en véritable art . C'est grâce à ce film que de talentueux cinéastes purent créent leurs oeuvres et modifié la vision du cinéma . Le mot de chef d'oeuvre est aujourd'hui utilisé pour beaucoup de film mais une poignée d'entre eux le mérite vraiment , "Citizen Kane" en fait partie ...
    Nicothrash
    Nicothrash

    370 abonnés 3 030 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juillet 2017
    1941, Orson Welles marque le cinéma de son emprunte avec "Citizen Kane", considéré par beaucoup encore à ce jour comme le plus grand film de tous les temps. Précédé de sa flatteuse réputation, ce fut un réel plaisir de découvrir cette oeuvre sans pareil, néanmoins "meilleur film de tous les temps" me semble un rien exagéré même si je comprends parfaitement l'engouement qu'il provoque. D'ailleurs je lui reconnais volontier son statut de chef d'oeuvre, rares sont les films de cette époque qui réussissent à scotcher son spectateur durant deux heures, celui-ci y arrive aisément grâce entre autre à son scénario malin et à ses flashbacks limpides et fort bien utilisés. Mais au delà de l'intérêt que l'on peut porter à l'intrigue et au jeu des acteurs, c'est surtout la qualité de la photographie qui m'a subjugué et notamment le travail magnifique sur la lumière du début à la fin, un véritable régal pour les cinéphiles de tous bords. Sachant que le métrage approche doucement les 80 ans, c'est simplement impensable qu'il soit toujours autant dans l'air du temps et aussi propre dans sa réalisation, il est véritablement passionnant à suivre et même si le final n'a pas forcément la puissance d'un twist à la "Sixième Sens" ou "Usual Suspect", il clos de fort belle manière cette enquête singulière et mystérieuse autour du mégalomane Charlie Kane. Définitivement un très grand classique.
    JeffPage
    JeffPage

    39 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 août 2012
    Sorti en 1941, Citizen Kane est le premier film d'Orson Welles, alors âgé de 25 ans.
    Celui-ci nous raconte, à travers les souvenirs des gens qui l'ont connu, le destin de Charles Foster Kane, magnat des médias.
    Commençons sur une note importante : ce film est l'un des plus grand films réalisés !
    Pas une fausse note, pas une seule faute de gout ne viennent entacher ce film qui brille par la qualité de sa réalisation (les plans sont tous parfaits et marquants) et sa narration basé sur les flash-back.
    On retiendra notamment l'utilisation de l’arrière plan, donnant plusieurs sens à une seule scène, ainsi que, originalité pour l’époque, un angle large permettant de voir les plafonds des pièces.
    L’interprétation, quand à elle, sonne toujours juste et Orson Welles nous prouve qu'en plus d’être un réalisateur de génie, il est aussi l'un des meilleurs acteurs de sa génération.
    Au final, ce film est une pépite intemporelle que tout le monde se doit de voir avant de mourir ne serait ce que pour voir la perfection.
    Comme dirait un pote : "au dessus, c'est le soleil !".
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