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    Angèle
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    3,9
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    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 168 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2024
    Marcel Pagnol creuse son sillon de la Provence paysanne et de la fille-mère, Angèle (Orane Demazis, 40 ans), qui plus est prostituée, et qu’il continuera plus tard dans la trilogie marseillaise et « La fille du puisatier » (1940). Il ne tombe, ni dans le misérabilisme, ni la mièvrerie, grâce à des dialogues justes, simples et émouvants et aux acteurs, dont deux personnages sont bons, Saturnin, le valet de ferme (Fernandel, 31 ans, dont c’est la première collaboration sur six avec Pagnol) et Albin, l’ouvrier agricole amoureux d’Angèle (Jean Servais, 22 ans) et deux autres « mauvais », Clarius Barbaroux (Henri Poupon, 50 ans), fermier et père d’Angèle, aliéné par la tradition, et Louis (Andrex, 27 ans), le voyou proxénète qui représente la ville maléfique (Marseille). Il est étonnant que Jean Tulard dans son « Guide des films » (1990) écrive : « Du mauvais Pagnol : intrigue démodée et interprétation peu enthousiasmante d’Orane Demazis ». A contrario, « Angèle est un des plus beaux films qu’on n’ait jamais tournés » selon Jean-Luc Godard…
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 190 abonnés 5 203 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2024
    Drame de la campagne. Drame des familles.
    Pagnol nous conte une fable mais il le fait car il veut sauver la morale.
    C’est avant tout cette dernière image qui va effacer la « honte de la ville ».
    Un film différent des autres car très intime au cœur de la montagne où les personnages essaient de sauver ce qui peut encore l’être.
    C’est beau et fort aussi sur la dure ruralité de l’époque
    Noël C
    Noël C

    9 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2024
    Encore un film qui ne vieillit pas ! (vu en 2024 dans une version restaurée, heureusement avec une excellente bande son.).
    Toujours le thème de “l’’honneur” de la famille, mais qui commence à être éculé..
    Pascal
    Pascal

    165 abonnés 1 701 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juillet 2024
    Ressortie en salle de dix titres de Marcel Pagnol ( dont huit réalisés par lui-même) dont " Angèle"(1934).

    Il y a un aspect merveilleux dans cet opus de Pagnol tiré d'un ouvrage de Jean Giono.

    On y trouve la perversion de Louis, la rigidité de caractère, plus soucieux du qu'en dira-t-on que de l'amour paternel, la naïveté d'Angèle qui tombe sous le charme d'un salaud ; mais aussi la rédemption, le pardon, la bienveillance et l'humour incarné par Saturnin, l'amour qui transcende l'existence et guérit du mal.

    La qualité des dialogues, le ton chantant du midi, le regard sur la paysannerie d'avant guerre, introduisent à la fois, un des plus fameux titre de Pagnol et à un des classiques du cinéma français des années 1930.

    De Sica a dit tout le bien qu'il pensait de la filmographie de Pagnol.

    Il faut reconnaître, en rejoignant l'avis du maître italien, que la puissance évocatrice et l'émotion qui se dégagent de certaines scènes ( celle déchirante où le père commence par rejeter sa fille ) font de "Angèle" un film admirable.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 490 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2024
    Le sujet de Jean Giono mis en scène par Pagnol est un archétypes du mélodrame rural où, plus qu'à la ville, les femmes fautives et les enfants bâtards sont une honte indélébile. Ainsi, fille de la ferme des Barbaroux, Angèle (Orane Demazis) est séduite par une fripouille.
    Ce début d'histoire parait d'ailleurs bien long, trop étiré, trop pathos, et ce n'est que lorsqu'Angèle revient de Marseille avec le fruit de sa faute, que son père, l'irrascible Clarius, spoiler: enferme la femme et l'enfant de la honte à la cave
    que le film montre sa meilleure part. Ce n'est d'ailleurs pas tant la triste histoire d'Angèle qui intéresse ici que l'univers de Pagnol (et Giono), ses personnages et sa langue incomparables.

    Outre Henri Poupon, dans le rôle de Clarius, père autoritaire aux idées bornées, il y bien sûr Fernandel, dans un emploi pas prépondérant mais remarquable (ses rôles chez Pagnol n'ont vraiment rien à voir avec ses nombreux nanars des années 30). L'acteur, encore jeune, y joue les valets de ferme simplets qui illumine par sa candeur et sa bonté. C'est par Fernandel-Saturnin que le drame compassé puise principalement ses contigences comiques. Je n'oublie pas non plus de citer Edouard Delmont, le second rôle de toujours, dans un personnage gratifiant de travailleur saisonnier.
    Tous véhiculent la dialectique -peut-être plus pagnolesque que provençale en définitive. Mais, par-delà du sujet et de ses protagonistes, quoiqu'inséparables d'eux, c'est aussi la vie paysannne d'alors, le travail de la terre qui transparaissent dans ce beau film.
    Etiennedesbois7
    Etiennedesbois7

    25 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 septembre 2022
    Rien que pour la mise en perspective historique, à une époque pas si éloignée, ce Pagnol mérite le détour. Si l'on y ajoute le scénario, les dialogues, la musique et les acteurs (à part peut-être... Orane Demazis, un peu niaiseuse dans son rôle d'Angèle), nous est offert ici une œuvre de premier plan, qui a le don de nous faire relativiser les petits problèmes de notre quotidien d'aujourd'hui. Il se dégage une force et une beauté de ce conte réaliste qui serait un parfait outil d'éducation à diffuser dans les écoles d'ici et d'ailleurs car il montre à la fois la dureté de la vie à la campagne et le charme qui l'accompagne. Si désuet et en même temps si actuel dans ses valeurs, cette histoire nous rappelle aussi ce que nous ne devons pas perdre de vue: affronter le réel est (très) difficile... et c'est pour ça que la vie vaut (vraiment) la peine d'être pleinement vécue.
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2021
    Un des premiers grands films de Pagnol, où tout est posé : la difficulté de la vie dans les campagnes, la précarité des ouvriers agricoles, l'innocence des jeunes filles, l'attachement à la terre natale. A la fois implacable et poétique, "Angèle" est une œuvre palpitante qui, plus de 80 ans après sa sortie, n'a rien perdu de sa force. Fernandel y est aussi remarquable que le jeu d'Orane Demazis sonne faux. Pourtant, ce jeu totalement décalé dégage une surprenante puissance dramatique qui - malgré son anachronisme - rend l'actrice attachante. Trois ans plus tard, le cinéaste haussera encore la barre avec le superbe "Regain", interprété par le même duo de comédiens.
    Michael78420
    Michael78420

    46 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2021
    Sorti en 1934, voir Angèle en 2021 c'est prendre une leçon, un rappel de ce qu'était la vie quotidienne il y a près de 90 ans. Des ouvriers agricoles sans attaches allant de ferme en ferme. Des pères de famille autoritaires. Des filles mères mises au ban de la société pour avoir eu un enfant hors mariage d'un père inconnu. Bref, une autre époque, pourtant pas si lointaine. On note aussi une étrangeté : Orane Demazis, femme de Marcel Pagnol à cette époque, avait déjà 40 ans au moment du tournage et jouait une jeune fille de la campagne encore chez ses parents, un peu godiche. Que Marcel Pagnol filme sa femme jouant une jeune fille de la campagne qui succombe aux charmes du premier venu et qui se destine à la prostitution, c'est quand même bizarre. Petit bémol pour le spectateur actuel, la musique en permanence est difficile à supporter de nos jours. Malgré cet inconvénient, Angèle est à voir absolument pour prendre conscience de l'amélioration des conditions de vie en moins d'un siècle.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 mai 2018
    Un film qui a pris un méchant coup de vieux. La fille nunuche (Orane Demazis, qui d'autre ?) qui tombe raide dingue d'un proxo à belle gueule (Andrex), et qui revient se cacher dans la ferme familiale avec un bâtard, une idée intéressante, mais pas assez pour occuper tout un film, qui du coup tire en longueur. Et on peine à croire qu'une jeune fille, même dans les années 30 dans la campagne profonde, puisse être naïve à ce point.
    Un bon point pour Fernandel qui est parfait dans son rôle de valet de ferme complètement benêt, mais drôle et sympathique. Delmont a pour une fois un rôle de plus de dix lignes de texte (et il joue très bien). Fernandel et Delmont peinent toutefois à compenser le piètre niveau des autres, à commencer par Orane Demazis qui cabotine encore un peu plus qu'à son habitude (être la bonne amie de Pagnol ça aide à trouver des rôles quand on n'a aucun talent par ailleurs). Quand à Jean Servais (Albin), on peine à croire que celui qui jouera "Tony le Stéphanois" dans Riffifi chez les hommes ait pu être aussi mauvais au début de sa carrière.
    Severine S
    Severine S

    8 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 novembre 2015
    Angèle quel nom ancien et un peu angélique qui dépeint très bien le personnage féminin de ce petit chef d'oeuvre de Marcel pagnol.Angèle est une jeune fille de la ferme de la Douloire qui vit avec ses parents,son valet Toine enfant de l'assistance mais brave et qui connait peu la vie..Un jour en allant faire les commissions a voiture a cheval elle tombe sur un homme Louis qui lui joue la comédie des sentiments et naive comme le pouvaient être les jeunes femmes a l'époque elle cède a ses avances et tombe dans le panneau car hélas le monsieur brun et séduisant n'est pas propre et fréquentable..c'est un proxénéte qui a trouvé Angèle et l'a recrutée mais c'est sous entendu et traité avec pudeur, pas de scène lascive rien il n'etait pas nécessaire de le montrer..Orane demazis campe une excellente angèle perdue,fille mère et retrouvée par Toine puis cachée dans la cave a cause de son père et de l'honneur et enfin tout finit bien un homme l'aimait depuis longtemps,Un de baumugne.

    ..Ce film comporte quelques longueurs notamment avec l'ami
    d'Aubin mais n'ennuie jamais,il est fin et beau et dépeint très bien la mentalité de l'époque,la peur voire la terreur qu'on pouvait éprouver vis a vis de l'étranger ou gens des villes.Je note 4 sur 5...un film inoubliable et hélas qui ne devait pas être si rare que ca.La musique est également un bijou tantôt douce et mélodieuse tantôt violente et apre elle accompagne superbement le film.un film sous évalué et pourtant bien senti par Marcel Pagnol..
    cbio
    cbio

    6 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mai 2010
    drame shakespearien, mise en scène rythmé, des acteurs magnifiques plus vrais que nature déclamant des dialogues justes et beaux. un thème cru abordé avec délicatesse. un témoignage précieux d'un passé où on se déplaçais à pieds et où les jeunes filles de la campagne étaient forcément bien naïves.
    Gonnard
    Gonnard

    248 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 septembre 2009
    Pffff, bien long et soporifique. 2h15 avec un scénario d'une ligne, il faut franchement adorer Marcel Pagnol et Fernandel pour tenir le coup. Je préfère très nettement son clone, "La fille du puisatier", réalisé six ans plus tard, avec une histoire plus consistante et une vision plus sombre de l'être humain. Le happy ending de "Angèle" fait un peu pitié, tout le monde redevient beau et gentil. Fernandel joue un rôle qu'il endossera souvent par la suite, celui du gentil couillon de service, pas très futé mais toujours prêt à aider. Oranne Demazis, la mère du fils de Pagnol, retrouve comme dans "Marius" et "Fanny" quelques années plus tôt le rôle de la cruche de base, jolie et fraîche mais conne comme ses pieds et d'une crédulité déconcertante. Un vieux barbu lui dirait "Je suis le père Noël", elle s'empresserait de faire sa liste et de demander des nouvelles des lutins. Non, je n'aime définitivement pas ces personnages trop caricaturaux et cette histoire trop convenue.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    D'une intelligence et d'une épaisseur rare, ce premier très grand film de Pagnol est une fable puissante, émouvante et cruelle. D'une vertigineuse humanité, le film touche le plus profond des sentiments avec une facilité déconcertante. Magnifique.
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