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    Trois couleurs - Blanc
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    3,3
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    JamesDomb
    JamesDomb

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    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    A Paris, Dominique divorce de Karol, un polonais impuissant depuis qu’il vit à l’ouest. Mis à la rue, sans papiers et sans argent, il revient clandestinement à Varsovie dans la malle d’un compatriote. Il profite du désordre politique pour s’enrichir rapidement dans les affaires. Il simule sa propre mort pour faire revenir Dominique, attirée par l’héritage. Karol la retrouve, consomme le mariage avant qu’elle ne soit accusée du faux meurtre et incarcérée. Karol gagne ainsi l’amour de Dominique. Ours d’Argent au Festival de Berlin, « Trois couleurs : Blanc » est un film décevant quand on a vu le chef d’œuvre Bleu. Ici, le personnage incarné avec justesse par l’acteur polonais Zbigniew Zamachowski cherche à obtenir l’égalité (Blanc du drapeau tricolore) même au prix de la vengeance. Il est bien décidé à montrer à son épouse qu’il peut-être son égal. Le film se déroule en majeure partie en Pologne, terre natale de Krzysztof Kieslowski. Dans cette deuxième partie de la trilogie, les personnages ne sont guère attachants, l’histoire est trop abracadabrante, le ton plus léger, pour susciter autant d’émotion que « Trois couleurs : bleu ». Kieslowski parle de la difficulté d’aimer, de s’aimer et des difficultés de compréhension entre deux êtres de culture différente. Un choc culturel énorme pour le personnage principal, peut-être autobiographique pour le cinéaste. L’espoir renaît en Pologne pour Karol où il désir s’en sortir, s’enrichir, toujours sous le regard de sa femme, présente sous forme d’une statue. La direction d’acteurs est toujours impressionnante, Julie Delpy dans un rôle assez détestable reste un peu en retrait. La musique de Zbigniew Preisner est enivrante et cette fois teintée (comme le film) d’ironie et plus légère. Au final, « Blanc » est un film optimiste, plein d’espoir et de vie avec un beau message d’amour dans la dernière scène. Kieslowski en profite pour dresser un portrait des relations Est-Ouest. Beau mais des personnages peu attachants.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Très beau film de Kieslowski. Selon moi, bien sûr, inférieur à Rouge, mais peut-être pas à Bleu. Visuellement peut-être moins brillant (les couleurs sont là, mais il n'y a plus ces plans "fous" des deux autres trilogies), traité d'une manière plus légère, le film n'en recèle pas pour autant des moments de grâce, et -nouveauté chez Kieslowski-, des passages de franche comédie.

    Alors, oui, je n'ai pas honte d'avoir beaucoup apprécié Blanc. Dépêchez-vous de le voir tant qu'il passe à Paris.
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