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Attigus R. Rosh
202 abonnés
2 519 critiques
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2,0
Publiée le 11 juillet 2020
Trois Couleurs : Blanc ne m'a malheureusement pas plus emballé que le premier chapitre de cette trilogie de Krzystof Kieslowski. Malgré une certaine beauté dans les images et un jeu d'acteur tout à fait convaincant ; l'intrigue autour des mésaventures rocambolesques de Karol en Pologne ne m'a pas particulièrement intéressé et le mystère enveloppant le personnage de Julie Delpy reste à la fin entier et pour moi insatisfaisant (ses sentiments à l'égard de Karol sont peu clairs et m'ont laissé de marbre). La faute n'est pas vraiment à imputer aux acteurs (Julie Delpy et Zbigniew Zamachowski) qui jouent d'une manière générale plutôt bien mais le scénario (par ailleurs complètement distinct de celui de Trois Couleurs : Bleu ; les deux films peuvent se regarder de manière complètement indépendante) ne m'a pas du tout accroché et je ne sais vraiment pas quoi conclure à la fin du visionnage du film. Au bout du deuxième film de ce triptyque, je ne suis toujours pas adepte de cette trilogie cinématographique.
Ce deuxième volet de la trilogie des « Trois couleurs » (Bleu, Blanc, Rouge) explorant les valeurs « Liberté, Egalité, Fraternité », est sorti en 1994. Krzysztof Kieslowski nous entraine cette fois-ci en Pologne où l’on suit le parcours d’un homme déchu (Zbigniew Zamachowski) prêt à tout pour reconquérir l‘amour de son ancienne épouse (Julie Delpy) vivant en France. Malgré un regard critique sur la corruption de la société polonaise, le scénario a tendance à s’éparpiller, générant ainsi quelques longueurs inutiles. C’est en visionnant l’ensemble de l’œuvre que l’on saisit la mise en avant des valeurs de la République française avec l’utilisation prédominante d’une des trois couleurs selon les scènes (le bleu exprimant la liberté, le blanc l’égalité et le rouge la fraternité). Bref, un drame moins esthétisant que le reste du triptyque.
Par rapport a Bleu, Blanc est plus décevant. Nous ne retrouvons pas cette manière de filmer très recherchée, ni l'esthétisme présent tout au long de Bleu. La couleur dominante n'est pas le Blanc. L'interprétation qui que pas mauvaise n'est pas exceptionnelle.Ici la musique est moins présente et moins impressionnante. Décevant mais loin d'être désagréable.
La réalisation de ce film est remarquable. On ressent très bien la détresse des personnages. Le thème abordé dans ce deuxième volet des Trois Couleurs est la vengeance. Faut-il se laisser tenter par la vengeance ou bien faut-il enfouir ce sentiment. Tout le monde est un jour confronter à cette situation. C'est le cas de Karol et Dominique. Malgré la lenteur du scénario on ne s'ennuie pas une seconde. Je dirais même que la fin arrive un peu brutalement et sous une forme peu commune au cinéma. Elle nous laisse à notre propre réflection. Juliette Binoche est comptée dans le casting pour son apparission de 2 secondes qui permet de faire un lien subtil entre "Le Blanc" et "Le Bleu". Pourquoi? Peut-être le saurons nous dans "Le Rouge"?
Second volet de la trilogie, "Blanc" est certainement le moins réussi. Censé évoquer l'égalité et avoir comme couleur prédominante le blanc, le film sacrifie son esthétisme et son théme au service d'une comédie noire au fond très triste. "Blanc" se laisse voir sans déplaisir grâce à son scénario étonnant et aussi à son casting de comédiens polonais. On peut déplorer que l'interprétation de la pseudo-actrice pseudo-intellectuelle Julie Delpy fasse un peu tâche mais on la voit heureusement pas beaucoup ce qui a peu de conséquence. Donc au contraire de "Bleu", "Blanc" souffre au contraire de sacrifier son esthétisme à son histoire.
C'est incontestablement le film que je préfère de la trilogie. Catalogué un peu vite comme le moins abouti des 3, celui qui s'éloigne le plus du projet, celui le plus léger(à tort) !)... Au contraire, je pense qu'il s'agit du film le plus personnel et le plus achevé de la trilogie. Le sujet est bien sûr le point fort. Mais en s'éloignant des règles que l'on retrouve dans Bleu et Rouge, le film n'en devient que plus humain, plus troublant aussi. Le message est aussi plus limpide malgrè les labyrinthes qu'empruntent l'acteur principal et ses constantes hésitations qui masquent en fait une solide détermination. Une aventure trés belle qui est pour la seule fois accompagnée de personnages secondaires dont le rôle et l'utilité au scénario est pleinement pensé.
Je trouvais au début que c'était le moins réussi des trois aussi. Mais en le revoyant j ai été bouleversé par le jeu d acteur et par son esthétique, j ai bien mieux compris ce film. Il est plus difficile d entrer dans ce film par rapport aux autres mais en le revoyant il est tout aussi beau et peut être même plus bouleversant que les autres par le désespoir des deux personnages qui n arrivent pas à vivre ensemble. Julie Delpy y est très belle, au teint blanc éclatant, comme une poupée russe ou une statue de Marianne. Son partenaire est très attachant. Le blanc prend plusieurs sens: celui de l égalité, celui de la froideur et de la cruauté humaine, celui du désespoir ou de l'espoir selon les moments du film.
je me suis tres inspire par ce film, cela est quelque chose de spirituel. J'ai toujours la meme ambition d'essayer mon meilleur a obtenir une vie comme cela!
J'ai aimé l'histoire de ce second volet, qui se déroule en Pologne. J'ai aimé le personnage principal, qui m'a touché de gentillesse. J'ai aimé le clin d'oeil au premier volet, les deux femmes qui se croisent par hasard. J'aime toujours autant ce réalisateur.
Un bonheur que ce film, à la fois léger et mélancolique, qui m'a étrangement fait penser à Vertigo dans sa description d'un homme brisé qui va tout faire pour ramener auprès de lui son amour perdu. Mais la folie n'est pas loin, et tout ça vu d'ici à aussi le goût d'une cruelle vengeance.
Il y a un « truc » qui m’a chagriné dans le scénario, les comportements psychologique de homme et de la femme et je me suis imaginé d’inverser les rôles, mettre un homme a la place de la femme et inversement et pour ma part cela tiens debout J ai lu quelque part c’est d’usage afin de donner plus de « piquant » d’inverser les roles masculin et feminin, pour ce film c’est flagrant exemple c’est très masculin de demander un divorce pour manque de sexe, c’est très masculin de recoucher avec un ex dans cette atmosphère de vengeance c’est très feminin d’avoir cette vengeance sournoise etc
Certes, ce film est à la fois le plus léger et le moins bon de la Trilogie (scénario abracadabrant, interprétations moins convaincantes, ton faussement comique...). Mais l'ensemble demeure assez cohérent. Un film mineur de Kieslowski reste donc un bon film.
Très beau film de Kieslowski. Selon moi, bien sûr, inférieur à Rouge, mais peut-être pas à Bleu. Visuellement peut-être moins brillant (les couleurs sont là, mais il n'y a plus ces plans "fous" des deux autres trilogies), traité d'une manière plus légère, le film n'en recèle pas pour autant des moments de grâce, et -nouveauté chez Kieslowski-, des passages de franche comédie.
Alors, oui, je n'ai pas honte d'avoir beaucoup apprécié Blanc. Dépêchez-vous de le voir tant qu'il passe à Paris.