Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Christianm75
7 abonnés
229 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 26 mars 2017
Pour le 2ème violet de sa trilogie Dario Argento reprends les mêmes ingrédients qui avaient fait le succès de SUSPIRIA il y ajoute cependant plus de ryrhme ce qui rends INFERNO peut être plus intéressant.On admirera son travail sur la couleur même s'il use et abuse moins de filtres.Sa réalisation est toujours un modèle de précision et d'efficacité et l'interprétation reste parfaite.Les lacunes scénaristiques demeurent malheureusement laissant l'impression d'un film un peu décousu.Malgré quelques défaut INFERNO demeure l'un des meilleurs film d'epouvante du maitre italien.
Après le magnifique "Suspiria", Dario Argento nous livre le deuxième opus de sa trilogie "les Trois Mères". J'ai été assez déçu pour être franc, vu la réputation du film présenté comme l'un des meilleurs du cinéaste. Je ne l'ai pas trouvé très passionnant avec un scénario moins bien travaillé que dans Suspiria et aussi parfois assez ennuyeux avec plusieurs scènes ne servant à rien. Niveau suspense, on a été habituer à beaucoup mieux. Le film est très déséquilibré. Ainsi, les meilleurs passages sont dans les 45 premières minutes car une fois qu'on se retrouve avec le frère, c'est nettement moins bon. Et puis, le climax, pour du Dario Argento, c'est un peu décevant. Dur de se dire aussi qu'un final aussi quelconque ait été co-réalisé par Mario Bava. Sérieux, on attend plus d'1h30 avant de voir la sorcière et quand on la voit enfin, quelle déception ! Elle est censé faire peur ? Niveau gore, c'est plutôt gentillet. J'exagère peut-être un peu, mais par rapport à ce que Argento nous a habitué, c'est soft. En plus, contrairement à Suspiria, l'ambiance manque, le visuel est moins beau et la musique n'a rien de mémorable. Les acteurs sont fades et le thème de la sorcellerie n'est même pas exploité. Je m'attendais à retrouver la même qualité que dans Suspiria, mais Inferno m'a déçu dans l'ensemble. Ça se regarde, mais c'est moins inspiré et marquant que Suspiria qui était un vrai chef-d'oeuvre. Heureusement, Dario Argento se rattrapera avec le très bon Phenomena.
Je suis déçu, j'ai l'impression de dire ça tout le temps ces temps-ci. Mais si j'avais aimé Suspiria, ce film-ci me semble un peu plus foutraque et moins "pétant" visuellement et musicalement (bien que ça reste vraiment beau), mais surtout il m'a bien moins intéressé.
Si au début du film j'étais à fond, je trouvais ça génial cette tension lovecraftienne avec une fille qui lit un bouquin, qui n'ose le croire et qui pourtant est fascinée par ce qu'elle lit, qui va même jusqu'à commettre l’absurde... parce qu'elle est attirée par le mystère.
Mais ça finit bien vite par me lasser parce qu'on se met à passer d'un personnage à l'autre, sans réellement savoir qui on va réellement suivre et surtout sans qu'ils aient une personnalité ultra développée. Ce qui est un peu problématique et qui me déçoit assez. Disons que dans Suspiria le personnage ne brillait pas fondamentalement non plus par son originalité, mais il arrivait à capter l'attention car il était le seul, ici ce n'est pas le cas.
Et il y a un moment où j'ai décroché totalement et je m'en fichais un peu de ce qui se passait.
Je ne pense cependant pas que ça soit un mauvais film, si ça se trouve je le vois un autre jour et je peux aimer, mais là, malgré ses qualités, ça me semble trop confus et un peu trop longuet pour être réellement intéressant.
Je note cependant quelques scènes bien sympathiques, comme la fin, ou bien la citation d'Hitchcock où les oiseaux sont remplacées par des chats.
Seul un final un peu bâclé à mon goût empêche "Inferno" d'être à la hauteur de "Suspiria". L'atmosphère est la même, oppressante, la réalisation baroque avec ces jeux de lumière criardes également. Quant aux scènes de meurtres, elles sont toujours aussi angoissantes et bien amenées. Dans la droite lignée du film précédent, il pèche malheureusement en ne se focalisant pas sur un personnage, ce qui rend difficile l'attachement aux divers protagonistes. Néanmoins, ne soyons pas trop exigeants, il s'agit bien là d'un excellent Argento et d'un quasi chef-d'oeuvre.
J'aime bien Argento, c'est un réalisateur qui a ma sympathie, au moins sur ce que je lui ai vu c'est-à-dire sur ses premiers films. Inferno c'est un peu un Argento lambda, ni excellent, ni mauvais, juste bon. Du coup on a plusieurs qualités du réalisateur que ce soit son style visuel, une certaine tension, bien que ça ne vaille pas les meilleurs. Et ses défauts comme un scénario poussif, des gros coups de pas de bol, des scènes à rallonge, un rythme inégal, et des effets assez risibles réalisés avec 3 francs 6 sous, etc. mais sans que ça atteigne le niveau de ses plus mauvais films. Du coup ça en fait un film sympathique à regarder sans que ce soit tout à fait enthousiasmant. Je suis néanmoins assez surpris de ce final qui m'a laissé quelque peu sur ma fin. Disons qu'on a quelque chose qui part très (trop ?) loin et en même temps qui n'est qu'une semi-résolution dans la mesure où on a juste une révélation mais rien de particulier au niveau de l'action et des personnages.
Après le très puissant « Suspiria », Dario Argento officiait à nouveau dans le domaine de l'horreur surnaturelle. Ici, il est question d'une jeune poète qui emménage à New-York dans un immeuble qui d'après l'auteur d'un livre à été construit pour servir de logement à l'une des trois mères maléfiques : celle des ténèbres. Dés lors, d'étranges événements vont se succéder. Si l'on devait parler de « Inferno » de manière très concise, on pourrait dire que c'est un film que l'on a déjà vu, je m'explique. Argento, encore une fois mise tout sur l'atmosphère. Les trois quarts du récit se déroulent la nuit et sous une pluie battante. Des couleurs très vives (à savoir le rouge et le bleu) sont utilisées pour instaurer une ambiance baroque. Sa mise en scène faite de plans fixes et de travellings viennent un peu plus accentuer le sentiment d'oppression sur celui ou celle qui regarde tout cet espèce de conte macabre. En gros, Argento utilise exactement la même formule que dans « Suspiria ». La différence, c'est que cette fois, ça passe beaucoup moins bien. Là où « Suspiria » faisait fort, c'est qu'il ne laissait aucun répit, le spectateur, peu importe l'endroit et le moment était toujours sur le pied de guerre. Ce n'est pas le cas de ce « Inferno » qui est à créditer de nombreux temps morts le pénalisant de manière significative. Dans « Inferno », la forme n'a pas du tout la même qualité que dans « Suspiria ». Pourtant, la scène quasiment d'ouverture dans laquelle la jeune fille déambule dans la cave laissait entrevoir un truc dantesque. Mais le soufflet retombe progressivement. Il en va de même pour le fond, qui est totalement négligé. Ça passait dans « Suspiria », mais pas ici. Il n'a y strictement aucun scénario. Le thème de la sorcellerie est complètement laissé sous silence. On a l'impression que ce film est juste un prétexte pour mettre en scène une suite de meurtres (plutôt bien foutus d'ailleurs). « Inferno » dénote un net manque d'application et d'implication de la part de son cinéaste. Le comble étant atteint lors d'un dénouement limite grand guignolesque. La mise en scène n'est pas non plus exempte de tous reproches. Certaines scènes (comme celle de l'attaque des chats ou celle de l'attaque des rats) auraient pu être mieux mises en valeur. Ne crachons pas dans la soupe non plus, « Inferno » reste tout de même porteur de séquences réussies et produisant l'effet escompté. Mais il n'empêche que l'ensemble n'est franchement pas fameux. S'il ne s'est pas viandé, Argento n'a pas été très inspiré et a tout de même manqué son coup. Ça arrive.
Pour pouvoir poster un commentaire objectif, il faut se positionner à l'époque du film, notamment au niveau des effets spéciaux. En effet, les scènes de meurtre peuvent paraître désuètes aujourd'hui. Malgré des qualités indéniables dans la mise en scène, les gros plans de la caméra, la présence de femmes très belles et naturelles, l'emprunte musicale, ou l'atmosphère lugubre et poisseuse, on s'ennuie rapidement. L'introduction autour des mères diaboliques est intéressante mais elle est mal exploitée par la suite. On est curieux de connaître la genèse, et les conséquences de ce maléfice, mais cette soif se solde plus comme un thriller horrifique. L'intrigue se dissout faute de trouver un lien scénaristique stimulant et cohérant.
Encore une fois, je suis passé complétement à côté de cet énième giallo de Dario Argento, j'aimerais apprécier mais rien n'y fait, pourtant le début est prometteur, l'ambiance y est et le suspens également même si ce n'est pas véritablement palpitant. Ensuite, c'est le grand n'importe quoi, on a du meurtre, des personnages étranges et que l'on a parfois du mal à différencier, des réactions également étranges des personnages et surtout des tonnes de couleurs chatoyantes et hautement improbables. Peut être ne suis-je tout simplement pas sensible à ce sous-genre d'épouvante mais je ne vois pas en quoi cette ambiance colorée et fausse permet un climat de tension ou de d'effroi, moi ça m'ennuie royalement, d'autant que je ne saisi pas le sens de l'intrigue ou des situations. Entre l'autre qui plonge 10 minutes dans une eau pourrie dans je ne sais quel endroit et cet espèce de sorcier aux mains déglinguées qui tue au bon plaisir de ses humeurs ou encore ces chats qui attaquent d'autres personnages sans explication, je ne sais plus que penser, à part que c'est mal fait entre autre, la tête de mort d la fin est-elle sensée effrayer ? Je me demande si je n'aurais pas dû commencer par "Suspiria" histoire de m'acclimater à l'intrigue, quoi qu'il en soit je le tenterai mais sans grande convistion, ici je dois reconnaitre que la musique et l'ambiance sonore ne m'ont pas déplus et notamment lors de la découverte du sous-sol par le frère d'une des victimes (qui n'a pas l'air plus inquiet que cela d'ailleurs). Pour ma part, ça n'a que très peu d'intérêt et je trouve les films d' Argento quelque peu sur-côtés, il n'y a qu'à voir ses dernières sorties, aurait-il tout perdu de son talent ? Rien n'est moins sûr ...
Autant "Suspiria", le premier volet de la trilogie des "trois mères", était accessible malgré un sens particulier de la mise en scène de Dario Argento, autant cet "Inferno", deuxième opus de la même trilogie, est plus rédhibitoire en raison d'un scénario labyrinthique. Il serait d'ailleurs ardu de vouloir résumer ce dernier en quelques lignes tant les différentes intrigues se croisent et s'entremêlent, parfois coupées par des intrigues secondaires dont on ne voit pas bien l'utilité. Cette complexité peut en rebuter certains, amplifiée par la très nette impression qu'Argento ne sait pas trop où il veut en venir. Du coup, l'intérêt du film est diminué malgré des atouts enviables : des personnages assez intéressants, mais surtout une superbe photographie et des décors de toute beauté, mystérieux et cachant des choses bizarres. La réalisation et les effets visuels sont également de la partie et bien faits, le film ainsi constitué devenant hybride et difficile à juger... Pour ma part, ce que j'ai le plus retenu c'est la confusion de l'histoire, et c'est regrettable...
Inferno cristallise une époque pour son réalisateur qui manifestait, alors, un certain goût pour les couleurs forcément chatoyantes et la musique forcément omniprésente. Sans oublier un goût du paradoxe qu'illustraient un fond nébuleux et une forme flirtant avec le baroque. Du pur Dario Argento alors à l'apogée de sa créativité. La critique complète est en ligne sur le site Terreuvision.
Inferno est un bon film d'horreur italien réalisé par Dario Argento, qui est le deuxième volet de la "Trilogie des Enfers" (ou "Les trois Mères"), aux côtés de Suspiria et La Troisième Mère.... Ou on trouve des acteurs comme Leigh McCloskey (acteur assez fade qu'on verra par la suite dans Les Feux de l'amour) qui joue Mark Elliot un étudiant en musique et le frère d'une des victimes Rose Elliot (joué par Irène Miracle qu'on a put voir dans La Bête tue de sang-froid (Le dernier train de la nuit) et Midnight Express d'Alan Parker ou elle joue Susan, la petite amie de Billy Hayes), une jeune poétesse new-yorkaise, qui habite dans un immeuble à l'atmosphère étrange... Mais aussi Eleonora Giorgi, Daria Nicolodi, Sacha Pitoeff, Alida Valli (Suspiria), Veronica Lazar (Le Dernier Tango à Paris de Bernardo Bertolucci et L'Au-delà de Lucio Fulci), Gabriele Lavia (Les Frissons de l'angoisse), Feodor Chaliapin (Le nom de la rose de Jean-Jacques Annaud ou il joue Jorge de Burgos) et Ania Pieroni (La Maison près du cimetière de Lucio Fulci et Ténèbres de Dario Argento)... A noter qu'Inferno comme Suspiria se déroule dans un environnement urbain baigné par la pluie et se termine par l'incendie du bâtiment, que la musique est de Keith Emerson et Giuseppe Verdi, que la très belle photographie est de Romano Albani... Une très bonne suite a son Suspiria a voir absolument même si il est moins bon que son prédécesseur, mais par contre très superieur aux derniers films du cinéaste et tout particulierement a Mother of Tears:La Troisième Mère (La terza madre) le dernier film de la trilogie...
Sensationnel. Un film qui m'a laissé bouche bée. Un jeu de piste plein de rebondissements et de mystères sur le thème de la magie. Inferno est clairement mon film préféré de Dario Argento. L'ambiance magique, les meurtres inventifs dotés de bonnes idées, les décors baroques très beaux (faisant penser par moment à Suspiria), le suspense haletant et la bande-son trépidante et un peu bizarre font de Inferno le giallo parfait à mes yeux.
Dario Argento a le chic pour nous raconter des histoires hallucinantes et hallucinatoires... Dans cet "Inferno", il multiplie les décors baroques, les plans bizarres et les lumières plus que colorées, mais nous perd dans une sombre histoire de "Mater", servie par des acteurs au jeu plus qu'approximatif, utilisant à l'excès une musique omniprésente qui dessert souvent l'ambiance et des effets spéciaux (surtout sur la fin) qui frisent le ridicule... Mais bon, le film a son charme et se laisse voir malgré tout.
Je m’attendais à l’atmosphère, l'interprétation, la mise en scène hors du commun de Suspiria mais là, je suis déçu. Il n'y a que le majestueux jeu de lumières qui règne et le fait qu'on veut savoir qu'est-ce qu'il y a par la suite.
Pas évident d'avoir un avis réellement tranché sur ce deuxième volet de la « trilogie des Enfers ». D'un côté l'habileté technique est toujours là, Argento utilise toujours parfaitement les décors, les espaces, les musiques et les éclairages pour créer une ambiance unique et réellement angoissante. Les différentes mises à mort sont également bien faites, même si certaines traînent en longueur, et un certain suspense nous emmène facilement jusqu'à la fin. De l'autre on relève quelques raccourcis scénaristiques, des éléments de développement bâclés (le double meurtre à Rome, pourquoi ? Qui est l'intrigante jeune fille au chat dans la faculté?...), des actrices dont les jeux feraient parfois ton sur ton dans un porno, un manque global d'approfondissement du thème de la sorcellerie et de l'alchimie et surtout une fin qui frôle la faute de goût (non sans déconner cette apparition totalement impromptue de la Mort, moche de surcroît, termine malheureusement le film en eau de boudin). Moins inspiré et étincelant que « Suspiria », un petit film d'horreur sans prétention, mais sans grandes ambitions non plus.