Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Frédéric L.
3 abonnés
7 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 9 septembre 2019
Un film absolument remarquable. Les acteurs sont tous sans exception excellents. Les décors, la musique, le rythme, les dialogues dans un français savoureux, la mise en scène tout est soigné au millimètre pour offrir au spectateur une version du Bossu de Féval riche en émotions et captivante.
[Le Bossu, 4/5] Le genre de film passionnant qui invite à en savoir plus. Quelques pages Wikipedia plus tard, on découvre l'origine de l'histoire (un roman de Paul Féval publié en 1858), les personnages réels (tel que Philippe d'Orléans dit le Régent) qui permettent de situer l'action dans le temps (1699-1720), les événements historiques (tel que la création du papier monnaie en France par John Law et l'effondrement de son système). Un film qui invite au savoir, donc un film forcément à voir. La énième version cinématographique d'une histoire, interprétée avec brio par Daniel Auteuil entouré d'acteurs tout aussi talentueux, plongés dans des décors et des costumes d'un réalisme saisissant. Touchez cette bosse on vous dit !
Film pour occuper le temps ... La mise en scène est classique, sans inventivité cinématographique. Le scénario ne brille pas en crédibilité ... Daniel Auteuil fait le job et le décorum historique est satisfaisant. A noter : la sauce musicale est épaisse et manque totalement de subtilité ... affligeant !
De Broca nous offre un très bon film d'aventures. Servi par un casing de luxe (Auteuil, Gillain, Perez et Luchini), ce classique de cape et d'épes est un divertissement de qualité. Les scènes de combat à l'épée sont enthousiasmantes, les décors et costumes sont soignées et l'histoire, même si elle est connue, reste un bel exemple de la littérature classique. Un grand spectacle familial à voir ou revoir.
Difficile de rivaliser avec le film de 1959 mais Philippe de Broca tente audacieusement de relever le défi. En introduisant un Lagardère plus sensible incarné par Daniel Auteuil, le réalisateur joue la carte de l'émotion avec également des décors et des duels spectaculaires. On pourra peut-être regretter la démystification trop rapide du personnage du bossu, élément central du récit. Un film de cape et d'épée pouvant souffrir de la comparaison avec son prédécesseur mais restant agréable à regarder.
Daniel Auteuil n'est pas convaincant dans le rôle de Lagardère ni les autres d'ailleurs..... seul surnage Luchini et encore.... un film qui pâtit gravement de la version antérieur. De Broca nous livre un film lent, sans relief et sans sa patte légendaire frivole et légère. Faire un remake sans apporter un nouveau regard, ce n'est pas la peine........
Le roman de Paul Féval a donné lieu à d'innombrables adaptations dont la plus fameuse reste celle d'André Hunebelle, avec Jean Marais. La version de Broca, qui renoue avec la réussite des grands classiques du genre, n'en est pas indigne, loin de là. Luchini compose un méchant savoureux, sournois, rêveur. Daniel Auteuil et Marie Gillain ont le charme et la fougue nécessaire. Remarquables dialogues de Jean Cosmos. Un des meilleurs films de cape et d'épée qu'il m'ait été donné de voir.
Malgré quelques longueurs et quelques passages à vide, un des plus agréables fleurons de cape et d'épée que le cinéma nous ait offert. Un bel hommage à la France médiévale parsemé d'humour et de caractère et embelli par quelques acteurs aussi charismatiques que talentueux. Une vraie réussite !
Film tout à fait correct. L'histoire est très bien, le grand classique du film de cape et d'épée. Les acteurs sont plutôt bons, Daniel Auteuil en tête. Fabrice Lucchini, Vincent Perez et Marie Gillain également. Les quelques combats à l'épée sans être révolutionnaires, sont sympathiques à regarder. Au final, c'est un film pas mal mais je préfère la version avec Jean Marais.
Le genre cape et d'épée est une spécialité typiquement hollywoodienne qui a connu son heure de gloire en France au détour des années 1950 et 1960 sous la houlette de Gérard Philippe qui ouvre le bal avec "Fanfan la tulipe" (Christian-Jacque en 1952) suivi par Jean Marais qui balaya en quelques dix ans le répertoire classique de tous les grands feuilletonistes français du XIXème siècle de Dumas à Paul Féval en passant par Eugène Sue. Depuis rares sont les escapades de nos réalisateurs dans un genre jugé tout à la fois désuet et dispendieux. Philippe De Broca cinéaste nerveux et emphatique, spécialiste de la comédie légère et des films d'aventure espiègles avait déjà tâté du genre dans sa période euphorique des années 1960 avec son ami Jean-Paul Belmondo pour "Cartouche" (1962). Trente ans plus tard le réalisateur n'est plus l'enfant gâté du cinéma français et ses dernières productions depuis "L'africain" (1983) ont montré un De Broca en décalage avec les goûts de l'époque. Autant dire que lorsque le producteur Patrick Godeau lui propose une version du "Bossu" de Paul Féval revu et corrigé par le tandem Jean Cosmos et Jérôme Tonnerre, il se précipite cœur battant dans l'aventure de ce qui sera son antépénultième film. Bien lui en a pris car c'est un modèle du genre qu'il nous offre pour ce que l'on peut considérer comme l'éclatante conclusion de sa carrière, ses deux derniers films étant anecdotiques ("Amazone" en 2000 et "Vipère au poing" en 2004). Le choix de Daniel Auteuil pour interpréter le chevalier de Lagardère n'était pas évident au départ car à plus de 45 ans l'acteur devenu depuis "Jean de Florette" le chouchou des cinéastes dits intellectuels n'avait jamais démontré sa crédibilité dans un type de rôle très physique et virevoltant hormis peut-être dans "La reine Margot" (1994) une de ses rares interprétations en costumes. Le pari s'est avéré plus que payant, Auteuil compensant largement une certaine lourdeur par une énergie qui fait plaisir à voir. Le reste du casting se hisse au niveau sans problème grâce à des rôles taillés sur mesure. Fabrice Luchini offre son regard halluciné au fourbe et cruel Comte Philippe de Gonzague qu'il éclaire d'une touche d'humanité vers la fin du film. Marie Gillain sautillante et mutine à souhait est à croquer. Vincent Perez qui aurait sans doute pu jouer Lagardère apporte sa grâce au Duc Philippe de Nevers et aussi sa grande dextérité à l'épée qui par jeu de miroirs donne de l'ampleur à ses combats avec Lagardère. Quant à Philippe Noiret, sa courte apparition dans le rôle du régent Philippe d'Orléans nous rappelle au bon souvenir de son rôle emblématique dans "Que la fête commence " de Bertrand Tavernier en 1975. La photographie de Jean-François Robin magnifiant les paysages du Queyras , le magicien De Broca n'a plus qu'à jouer de la baguette, ce qu'il fait avec merveille, nous emportant dans un tourbillon d'action qui n'a rien a à envier aux grands films de Michael Curtiz, Jacques Tourneur, Georges Stevens ou Richard Thorpe y ajoutant une touche bien française qui confère sa vraisemblance à une action essentiellement tournée en extérieurs. Il faudrait vraiment une mauvaise foi sans nom pour qu'un fan du genre ne trouve aucun charme à ce "Bossu" qui donne un petit coup de vieux à la version d'André Hunebelle (1959) avec Jean marais et Bourvil tant au niveau narratif qu'esthétique. Vous n'avez pas encore vu "le bossu" de Philippe de Broca précipitez-vous sur le B-Ray sorti en mars 2015 qui en sus vous détaillera par le menu la réalisation du film grâce à un making-of commenté par le producteur Patrick Godeau.
Un très bon remake d'un film culte de notre jeunesse. ( le magnifique Jean Marais , qui dit "touchez ma bosse monseigneur) .Il fallait du courage pour s'attaquer ce monument. L'exercice est réussi, beaucoup d'action , un scénario bien construit , des combats d'épée à la hauteur, et surtout un superbe jeu de Daniel Auteuil qui donne une vraie dimension au film et un certain poids tragique. Lucchini bien sûr époustoufflant, et magnifique .Une grande réussite, un spectacle total.
La permière partie où l'on découvre Lagardère et le duc de Nevers est géniale car elle comporte de l'aventure, de la chevalerie, de la noblesse et pas mal de coups d'épées. La seconde est davantage théâtrale et l'on découvre le personnage de Gonzague et d'Aurore ainsi que le fameux bossu. Une histoire de vengeance et d'héritage à travers quelques manigances comptables. J'ai moins aimé cette seconde partie qui manque d'aventure et peut faire sombrer dans l'ennui. Cependant, les personnages du bossu, de Gonzague et même de Peyrolles sont intéressants et offrent une belle accroche jusqu'à la fin.
Très bonne qualité. Cette œuvre a été pas mal mise en scène mais cette version est très intéressante et très belle. Auteuil est tout à fait à sa place. Une réussite
Outre une excellente reconstitution, c'est avant tout l'ambiance et la qualité des dialogues qui font la force et le charme du film de Philippe De Broca. Difficile également de ne pas voir ce film comme le show, le récital de Fabrice Luchini, qui endosse à la perfection le rôle de l'ignoble Gonzague.