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Tupois Blagueur
67 abonnés
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1,0
Publiée le 1 juillet 2015
Comme tous les westerns des années 1930 et réalisés par Robert N. Bradbury, "A l'ouest des montagnes" ne possède pour lui-même pas grand-chose de qualitatif : sous des abords aussi médiocres que de coutume, John Wayne incarne spoiler: un gentil qui tue les méchants à la fin, avec les fameuses scènes de course-poursuite à cheval, la gentille qui se fait asticoter par des teubés de première pas intelligents pour un sou ... Sans s'étendre sur les personnages tous aussi mal foutus que l'on peut s'y attendre pour ce genre de production au rabais, arrêtons-nous sur la scène de fin qui vaut son pesant de cacahuètes (si si c'est vrai) : spoiler: le héros flanque une raclée à l'autre type mais c'est tellement mal filmé et caricatural que ce moment, qui aurait du être rempli de suspens et d'incertitudes, devient complètement loufoque et ressemble à s'y méprendre à un film de Charlot où tous les gens sont sous amphétamines. Inutile.
Avant d'être connu du grand public pour des rôles tels que Tom Doniphon dans L'Homme qui Tua Liberty Valance ou bien encore Ethan Edwards dans La Prisonnière du Désert, John Wayne tournait dans des films de studios qui ne dépassaient pas les 50 minutes. Il en a enchaîné un gros paquet dans les années 30, souvent avec le même réalisateur, Robert N. Bradbury. Et comme la plupart de leurs collaborations, c'est creux, mal joué, mal monté. Il n'y a pas grand chose à sauver de ce genre de film, si ce n'est le charme de l'époque qui peut encore opérer chez certains. Alors oui, à voir comme ça pendant 10 minutes, c'est fun et ça montre quand même l'évolution du cinéma, mais quand ça dure 50 minutes, j'ai plus de mal. Dans le genre, j'ai préféré L’Élixir du Docteur Carter, qui n'était pas non plus fameux mais qui était déjà un peu plus rythmé.