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weihnachtsmann
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3,0
Publiée le 5 mai 2010
Morris Engel filme la vie de tous les jours, c'est un cinéma du quotidien. Ici un couple en désaccord sur l'idée du mariage. Même si l'image est libre et évoque la nouvelle vague, les dialogues évoquent un peu notre Rohmer par leur spontanéité et leur réflexion sur la V
Avec « Weddings and babies » le couple du cinéma américain indépendant poursuit sa visite des quartiers melting-pot de New York et son immersion dans le quotidien de ses habitants, en quête d’un enracinement définitif. Un couple à nouveau qui se fréquente depuis trois ans. Follement amoureux, Al repousse le mariage que Bea espère de plus en plus fébrilement. A des jours meilleurs, lui répond-il. A savoir, une autre position sociale que cette activité photographique ronronnante à la sortie des messes de mariage. Morris Engel compose une symphonie en noir et blanc où la grisaille des façades de la grosse pomme renvoie la mélancolie d’une histoire de tous les jours. Elle est joliment racontée entre les pleurs d’oignon d’une jeune vendeuse et les errements d’une vieille mama qui, refusée par la Sécurité Sociale se met en quête d’une pierre tombale. On sourit à peine, on sourit quand même , délicatesse et tristesse mêlées. Cette fois Engel ne me parait pas très optimiste... AVIS BONUS Des archives autour de l'activité photographique et des témoignages, passionnant c'est une évidence. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Autant le charme agissait totalement avec «Le Petit Fugitif», autant là c'est un sentiment d'ennui qui ressort de ce troisième film du réalisateur et photographe Morris Engel, même si elle a le mérite d'être la première oeuvre de fiction tournée avec une caméra portative en 35 mm avec un son sychronisé. Mais le scénario totalement bancal de l'ensemble peine énormément à intéresser à l'exception de quelques moments dûs totalement au talent des interprètes, en particulier celui de la charismatique actrice d'origine suédoise Viveca Lindfors. Il est certain que les amateurs de films indépendants ou ceux qui sont particulièrement attachés à la Little Italy si chère à Martin Scorsese y trouveront leurs comptes, les autres non.
Une ambiance qui semble sortir des photographies de couples des années 50 ; une intimité presque — ou trop peu — dévoilée donc, mais donc les mots et les regards sont palpables, et ce sont ces rares moments qui constituent l’intérêt du film. Peu de prises de risques à part ça. Viveca Lindfors est sublime, c'est surtout elle qui donne de la chair au film, la caméra ne sachant pas où se placer la plupart du temps ; il suffit de la présence de l'actrice pour donner un sens aux plans.