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benoitparis
109 abonnés
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4,0
Publiée le 21 mai 2011
Un excellent film de genre, un délice d’esprit britannique, d’humour et de non sense. Le spectacle de ce bourg de carte postale, si typiquement british et souriant, dont toutes les institutions et valeurs sont passées à un strict paganisme, totalement autre donc de ce dont il a les apparences, c’est réellement succulent. Le film mériterait d’être analysé au regard de son époque, le tout début des années 70, et le moment ultime du Flower power, de l’idéal de la libération des mœurs, de la libération sexuelle. Il y a le savoir faire de bons artisans de l’épouvante, et en même temps la réelle érudition qui donne de la crédibilité à la reconstitution néo païenne. Un très bon moment.
Un film bien barré, parfaite représentation de son époque avec la musique psychédélique, ses femmes libertines, sa pseudo religion et ses rites paiens. Scenario et réalisation par des artistes mettant sans nul doute davantage d'acide que de café sur leurs sucres. Seul le comparatif entre la foi de cette communauté et le christianisme me semble être une réflexion intéressante dans le contenu de cette oeuvre "culte" d'un autre temps...
C'est une évidence, "The wicker man" est un film très étrange. A mi-chemin entre le thriller inquiétant et la comédie musicale, l'intrigue, sordide histoire à propos d'une enquête dans des milieux de religion exotique, se développe de manière très déroutante, puisque la mise en scène donne un aspect quasi documentaire au film, avec notamment tous ces magnifiques paysages, cette vision de l'Angleterre profonde... Mais finalement, au bout d'une demie heure, une fois mis dans le bain, on se délecte de cette ambiance très glauque. Il faut dire que le personnage de Christopher Lee, encore excellent, est plutôt bien retranscrit, et celui de Edward Woodward d'une profondeur inattendue. Et la fin, malgré son côté prévisible, est tout de même plutôt efficace. Mais ce qui fait en grande partie le charme de ce "Wicker man", c'est sa réflexion sur les conflits de religions, ainsi que la primitivité de certaines d'entre elles (peut-être la notre, à bien y réfléchir), plus aboutie qu'il n'y parait. Une bonne surprise.
C'est pas vraiment la mise en scène "classique" de la Hammer, mais ça reste fréquentable. Si Christopher Lee donne un peu dans le ridicule en dernière partie (avec une perruque longs cheveux noirs et le teint blanc poudreux, on croirait voir une icône du Hard rock (pas de noms !)), l'intrigue nous amène vers une petite histoire païenne sympathique dès qu'elle joue la carte de la conspiration. L'intrigue, un peu mollassonne au départ, a tendance à gagner un peu en intérêt, sans toutefois éviter les temps morts. La petite surprise en ce qui me concerne, ce sont les passages chantés, dignes d'une comédie musicale de cette époque là... Pas vraiment dans le ton, mais ça donne du charme... Pas génial, mais bon, je ne regrette rien.
Wicker Man est un film qui se range entre les genres horreur et thriller, qui est tombé dans l'oubli. A le voir on se demande quand même pourquoi, car si ce petit film n'est pas un chef d'oeuvre, c'est quand même un film assez intéressant. Après, il est quand même vrai que du point de vue plus technique, ce film n'est pas très abouti. Si le début est assez bien fait au niveau du suspens, mais surtout de l'ambiance assez bizarre et inquiétante, après le film tombe dans une phase un peu plus lente, où personnellement, j'ai un peu décroché. Reste cependant le scénario, qui lui est bien pensé, surtout la fin qui est quand même assez surprenante, mais si à quelques moments on peut quand même la prévoir un peu. Le grand atout du scénaro est pourtant son intelligeance. En fait le scénario de ce film est une réflexion sur la tolérance, la religion, la manipulation, et le fanatisme. Donc bref, ce Wicker Man n'étant pas génial, est quand même un film intéressant, surtout par son thème, qui n'aurait pas mérité de tomber dans l'oubli. Un film à voir.
Nice dirait-on ! Film très spécial et très savoureux a servir tiède. L'atmosphère est sublime. L'intrigue aurait mérité un meilleur scénario mais bon. L'originalité du film dans mon coeur produit ma langoureuse attention.
Un chef d'oeuvre honteusement méconnu,on est happé par cette ambiance qui nous prend au trip des le début du film et qui est confirmé par cette fin étonnante et sublissime avec des musique a la fois douces et mélancolique qui font monter encore plus le suspense.Culte
Un OFNI inclassable qui serait du domaine de l'épouvante mais flirterait avec le policier et la comédie musicale, et où l'érotisme (impossible d'oublier la danse très sexy de Britt Ekland et de sa doublure dans l'hôtel!) côtoie le sordide le tout dans des paysages magnifiques. On peut voir venir la fin depuis longtemps cela n'empêche pas cette dernière de très fortement marquer par sa froideur et sa cruauté. Difficile de dire si l'ensemble très ambigu et au climat angoissant très bien entretenu est une condamnation de l'intolérance chrétienne ou de l'atrocité des rites païens, certainement les deux, mais cela pousse de façon remarquable à la réflexion. Christopher Lee est excellent en maître de l'île d'un abord sympathique mais inquiétant, et il ne faudrait pas oublier de mentionner Edward Woodward, parfait dans le rôle d'un policier bigot et frustré. De ce qui aurait pu n'être qu'un film d'épouvante sans envergure, Robin Hardy en a fait une oeuvre unique profonde et intelligente.
Un film surprenant, passages musicaux, hippies rigolos.. Il a plutôt bien vieilli et le message est toujours intact : attention aux débordements religieux. L'acteur principal est antipathique parcontre c'est vrai.. avec son christianisme poussé.
Un policier est envoyé sur l’île de Summerisle afin d'enquêter sur la disparition d'une fillette. Très chaste et religieux, il va alors découvrir qu'il s'y déroule une série de rituels païens, le tout orchestré par Lord Summerisle, le maitre des lieux. Un excellent film, sympathique, aux paysages verdoyants, des personnages très attachants avec en tête un Christopher Lee flegmatique mais enjoué, allant même jusqu'à pousser la chansonnette en kilt. Un film un peu inclassable entre polar, opéra folk et épouvante, un agréable moment de cinéma.
« The Wicker Man » nous offre un film assez ambitieux avec un rythme plutôt encourageant. L’histoire quand à elle est plutôt intéressante mais la religion notamment et surtout catholique est peut être un peu trop présente. Elle est toujours ramenée au premier plan. Ils ne sont pas de bons catholiques, ils ne font pas ci, ils ne font pas ça comme il faut… C’est un peu pénible part moment. La fin est bonne et certains rebondissements sont très bons peut être un peu prévisibles mais jouissifs. Et il faut le reconnaitre « The Wicker Man » est plutôt bien filmé. Finalement, ce film n’est pas inoubliable mais plutôt sympathique.
Il règne une atmosphère étrange dans The Wicker Man, le film dénonce l’absurdité de la religion mais aussi ses dérives sectaires. (…) Christopher Lee est remarquable dans son rôle de Lord Summerisle.
CULTISIME!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!..................................OUH OUH ça CARTON LA FIN EST SUPER INATENDUE. Moi qui suis un fan de FIlm d'Horreur. Le Film au Début était Normal. La fin est vraiment Très Très Flipantes voir quasi-insuportable,un cliché.
Pour bien comprendre l'énormité du sabotage commis par Neil la Bute, il faut se donner la peine de voir l'oeuvre originelle "The Wicker Man" de Robin Hardy, et ce, dans son intégralité. Sorti en 1973, le film aurait pu avoir un avenir brillant, s'il n'avait pas été charcuté au montage. On outre, il fut privé d'une véritable promotion par les nouveaux producteurs. L'oeuvre était certes très étrange, mais elle était le fruit d'un véritable effort de recherche artistique qui la rendait très originale. Hardy avait utilisé à merveille les paysages écossais, pour donner à son film un caractère, à la fois un caractère fantastique, de thriller, de comédie musicale et de pamphlet surréaliste. Et tout cela en mettant subversivement en parallèle, la religion chrétienne, et le paganisme celtique. Le film est visible depuis quelques années dans sa version authentique. Pour ce qui est du remake américain, l'équipe de Neil La Bute, a cru bon d'aseptiser la portée satirique religieuse de l'intrigue, de tronquer de nombreux dialogues, de dépouiller plusieurs scènes des passages chantés et dansés, et d'occulter complètement la dimension ridicule du personnage du policier. La Bute a cru rénover en déversant du béton luisant sur ce que l'équipe anglaise en 73 avait ciselé dans de la pierre de taille. C'est La Brute, pas La Bute, qu'il devrait s'appeler ,Neil, tabernacle !
Bon film mais pas si extra que ça non plus, si le scénario est intelligent et bien écrit il est regrettable que la mise en scène manque de vigueur et l'ambiance bien qu'inquiétante ne distille finalement peu de mystère. Mais l'ensemble se regarde avec intérêt on est intrigué par cette étrange île ; la BO est réussie et The Wicker Man est un film ou l'on pousse même plusieurs fois la chansonnette (dont Britt Ekland toute nue et dodelinant des fesses), l'interprétation est de qualité. Pas réellement déçu mais j'attendais quelque de plus malgré tout. Quant au final il est très cruel et impressionnant même si on le sentait venir.