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Un visiteur
2,0
Publiée le 19 novembre 2012
Un peu déçu par ce film, qui, malgré un final d'une beauté et d'une force terribles, s'embourbe dans une sorte de propagande pro-hippie qui crisse contre le côté oppressant et kafkaïen de l'attitude des villageois renfermés sur eux-mêmes à l'arrivée de l'inspecteur anglais. On se trouve obligé de mettre ce film en perspective avec son époque, une intellectualisation qui ne lui sied malheureusement guère.
Alors que le remake va bientôt sortir (et qu'il est d'ailleurs très mal critiqué), je me devais d'au moins voir l'original qui avait beaucoup fait parlé de lui à cause de son érotisme et de ses idées peu catholiques. Autant le dire tout de suite : le film est réussi et a toujours autant d'impact. Si ce n'est pas la nudité qui choque aujourd'hui, ce sont la façon dont les choses sont mises en scène, la manière dont l'idéologie, la secte, est montrée. On ressent une critique profonde de la religion actuelle, qui va trop loin. Alors que Jesus Camp vient de sortir, The Wicker Man retrace un peu le même combat. Nous n'avons pas vraiment de reproche à faire au film. Pour un film de 1973, c'est tout à fait surprenant et très regardable. Après ça, on aura du mal à plus apprécier le remake, avec Nicolas Cage, que l'original. La scène finale est d'ailleurs très réussie. Bref, sautez sur ce film qui est une véritable réussite et une superbe critique des excès de la religion de nos jours.
Alors je mérite une médaille du putaclic pour ce titre car je ne le pense pas, j'avoue qu'il s'est beaucoup, beaucoup inspiré, mais je trouve Midsommar bien plus réussi que ce film là. Ce film là va beaucoup moins loin que Midsommar, mais possède un twist final très bon, cependant je le trouve un peu plan plan et jamais effrayant. Je m'explique, hormis durant la dernière demi-heure, la première heure traîne pas mal en longueur et n'installe pas une ambiance particulièrement pesante. La mise en scène est assez classique, l'acteur principal n'est parfois pas très bon, et surjoue un peu le catholique dévoué à la sa religion. Cependant, Christopher Lee en roue libre et ça, c'est cool. Le film tente de montrer des choses étranges mais ces choses ne sont malheureusement pas assez effrayante, car des gens qui copulent dans un parc public sa ne fait pas peur. Au maximum les filles qui dansent nues autour d'un feu sa passe, mais sa apparaît deux fois et n'a aucun impact car filmé avec nonchalance. Le film travaille un aspect "sirène" chez la fille de l'aubergiste, qui tentera de faire sombrer le héros dans des actes puritains comme il le dit constamment. Cet aspect rend aussi le personnage principal assez antipathique, j'ai eu du mal à m'investir dans un personnage si religieux et réac. Mais heureusement, le dernier tiers sauve le film avec des vrais moments étranges, et qui comme Midsommar durant toute sa durée, arrive à installer une inquiétante étrangeté, avec cet homme déguisé en cheval qui guide notre personnage vers un funeste destin. Mais je trouve tout de même que la fin gagnerait à être plus bref, et à tendance à s'éterniser durant ses dix dernières minutes. Le twist est assez surprenant et logique à la fois, mais personnellement j'ai bien aimé ce revirement soudain. Bref, The Wicker Man est une série B plutôt sympathique, mais j'ai un peu de mal à comprendre pourquoi ce film est considéré pour beaucoup comme culte.
le film a mal vieilli, et peut etre il fut culte lors de sa sortie, je peux le comprendre (y'a un ptit coté "documentaire immersion" a la cannibal holocauste), mais aujourd'hui ca fait plutot sourire, bon sinon le sujet est interessant, mais la façon de le traiter est étrange, je sais pas si c'est fait expres ou si ca ne touche que moi, mais le policier est plus qu'antipathique, et on s'identifie beaucoup plus aux païens, du coup on ne sait plus trop qui est le "mechant" si je puis dire, ce policier ultra-chretien un peu neuneu, limite niais, ou cette bande de joyeux hippies fornicateurs et nudistes qui font des spoiler: sacrifices humains ? bref, le film est malgre tout pas du tout desagreable a regarder, sauf si vous êtes réfractaires aux vieux films, aux hippies, aux chansons folk anglaises, et a ce bon vieux christopher lee.
Sorte de thriller d'horreur à énigme barré avec des accents de comédie, ce film est réalisé superbement. Images du début des îles écossaises très belles, scènes érotiques ou de sororité qui nous plongent dans un monde de fantasmes glissant vers l'autoritarisme... Enfin ce film qui en a inspiré tant d'autres comme Midsømmar n'a absolument rien à leur envier, ils en sont de pâles copies. Très intéressant article de François Grelet sur Première.
"The wicker man" est un film culte et rare, que j'ai eu la chance de voir sur grand écran dans le cadre de la "nuit en enfer" du festival du cinéma méditerranéen de Montpellier. Il s'agit d'un film d'horreur, car il joue avec les différents codes du genre, même si ce n'est pas la forme mais le fond qui est le plus effrayant. Il règne dans ce film une atmosphère malsaine, perverse, mélangée à une sorte d'ambiance post-hippie des années 70. On suit dans ce film la descente aux enfers d'un policier Ecossais (Edward Woodward) venu sur une île coupée du monde pour enquêter sur la disparition d'une jeune fille... C'est une histoire assez Kafkaïenne, spoiler: car le pauvre homme se retrouve peu à peu prisonnier de ces gens qui vivent en autarcie, à l'écart du monde, et finit brûlé vif à l'intérieur du fameux "wicker man" du titre. Je recommande très fortement ce film génial, tourné avec peu de moyens, que Christopher Lee (qui y joue le rôle de Lord Summerisle, sorte de chef Païen des habitants de l'île) considérait comme un de ses films préférés.
Les années '70 est une décennie charnière dans l'histoire du cinéma où les cinéastes avaient beaucoup de liberté et plusieurs projets bizarres ont vu le jour. C'est le cas ici avec l'un des films policiers les plus étranges que le Royaume-Uni ait produit, il s'agit de ''The Wicker Man''. Sorti en 1973 et réalisé par Robin Hardy, le film est un hybride de plusieurs genres. On peut y retrouver une trame narrative policière agrémentée par un suspense réussit, une atmosphère horrifique ainsi qu'un hommage évident aux comédies musicales. En mélangeant ces genres et en ajoutant une réflexion sur les religions, nous obtenons "The Wicker Man", un film qui dérange et qui ne laisse personne indifférent par ses scènes plus étranges les unes que les autres. Ce long métrage raconte l'histoire d'un policier mandaté pour enquêter sur la disparition d'une jeune fille sur une île reclus de la civilisation. Durant son enquête, il réalisera rapidement que les habitants ont délaissés la religion chrétienne pour embrasser les rites païens et il déterminera un lien entre la disparition et ces soient disant rites. Plus l'enquête progressera et plus il se rendra compte de l'étrangeté des habitants ainsi que leurs coutumes bizarres et sans pudeur qui le mettra dans un malaise continu. "The Wicker Man" projette réellement un sentiment incommodant engendré par des personnages étranges, dérangeants et sans véritable morale. La scène rituel de danse nue est un parfait exemple du sentiment embarrassant perpétuel projeté dans cette oeuvre unique qui influencera 45 ans plus tard Ari Aster et son brillant "Midsommar". Le comportement des personnages nous met continuellement dans une position inconfortable et leur moralité dérange par sa primitivité. On peut également y déceler une critique virulente envers les religions et leurs sens réelles. Un personnage principal refusant tout autre pensées que la religion chrétienne qui, pour lui, est la seule vraie croyance acceptable. ''The Wicker Man'' est sans aucun doute une merveille du septième art détenant l'une des plus perturbantes et meilleures fins qui nous laisse totalement pantois face à cet étrange hybride du cinéma avec un Christopher Lee excellent et tout juste sorti des studios de la Hammer. Un pur chef d'oeuvre qui partage une expérience étrange et unique dans un cinéma de genre à son paroxysme. 5/5
Il règne une atmosphère étrange dans The Wicker Man, le film dénonce l’absurdité de la religion mais aussi ses dérives sectaires. (…) Christopher Lee est remarquable dans son rôle de Lord Summerisle.
CULTISIME!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!..................................OUH OUH ça CARTON LA FIN EST SUPER INATENDUE. Moi qui suis un fan de FIlm d'Horreur. Le Film au Début était Normal. La fin est vraiment Très Très Flipantes voir quasi-insuportable,un cliché.
Ne vous laissez pas aller au remake, qui est un thriller consensuel et un peu mou -un divertissement un peu coupable, certes-, et préférez l'original de Robin Hardy. Un film aussi profond et malin qui est fantasque et hors-cardes ! Christopher Lee disait qu'il tenait là le plus grand rôle de sa carrière, et je ne me vois pas le contredire.
Un flic débarque dans une petite ile écossaise pour enquêter sur la disparition d'une jeune fille, il y découvre des habitants adeptes d'une religion païenne. Ce film culte ne ressemble à aucun autre: la comédie musicale côtoie l'horreur, ainsi qu'une réflexion sur la religion. Le mystère croit jusqu'à une fin surprenante. Les acteurs connus (Christopher Lee, Britt Ekland ) ou pas ( une collection de villageois très crédibles) font beaucoup pour la réussite de cette œuvre unique et jubilatoire ( les danses des insulaires, l'érotisme , le décor naturel ) . A voir.
J’ai vu ce film car je m'intéresse au folklore horrifique et il était dans le top 3 à voir avec the Witchfinder General, The Blood on Satan's Claw.
J’ai aimé l’image hippie inversée de la campagne progressiste et païenne contre l’obscurantisme venu de la ville et Christopher Lee qui est vraiment inquiétant.
Mais ça s’arrête là, l’histoire est brouillonne, on suit une enquête qui n’en est pas vraiment une et la chute finale fonctionne bien sauf si on réfléchit un peu et apparait plus comme une facilité scénaristique. Le rituel du premier mai mâtiné de vêtement hippie est franchement ridicule, sauf si vous voulez voir Christopher Lee habillé comme Ozzy !
Le Dieu d’osier ou The wicker man de Robin Hardy, bien que sorti en 1973, ce film a très peu vieilli. Scénario spécial, puissant de par son énigme et son univers décalé. Le dieu d’osier parvient à être à la fois troublant, ambigu et fascinant pour arriver jusqu’à un climat religieux assez terrifiant.
Voilà une excellente série B inquiétante à souhait, avec ses histoires de paganisme dans l'Ecosse des 70's ! Pour ne rien gâcher, la bande-son folk est excellente et les acteurs sont savoureux (Christopher Lee, Brit Eckland). A voir !!