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sentenza
18 abonnés
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3,0
Publiée le 29 octobre 2022
Film phare du cinéma d'horreur anglais des années 70, The Wicker Man est l'histoire d'une enquête policière après la disparition d'une jeune fille. C'est également l'histoire d'une rencontre entre deux mondes : le continent et l'ile. Nous suivons les pas d'un policier du continent accueilli de manière hostile par les îliens qui s'adonnent à des croyances et pratiques obscures. Le film est nimbé tout du long d'un voile de mystère très agréable, alors que l'enquête progresse et que l'île commence à dévoiler son vrai visage. L'issu de l'enquête est malheureusement quelque peu attendue mais un dernier rebondissement s'avère intéressant et permet une prise de recul sur nous et sur l'autre.
Très années 70, rappel un peu certains Hitchcock de sa période anglaise. Film britannique de haute tenue avec un Christopher Lee dans un rôle plus sobre qu'habituellement.
C’est dans la légèreté de son ton, assimilable à celui d’une comédie musicale un peu mièvre, que se créé le coté retors et sordide de cette enquête de police sur une île reculée du monde et sous l’emprise d’un gourou-châtelain interprété par un Christopher Lee qui nous livre là une de ses prestations les plus angoissantes, ce qui –le concernant- n’est pas peu dire. Si le tour de cette île pleine de mystères que nous fait faire Robin Hardy au côté du policier naïf et dévot qu’incarne Edward Woodward est la base d’un film si contestataire, et devenu une référence de la génération post-hippie, c’est parce que ses personnages, justement présentés à travers une mise en scène enfantine qui à tendance à les rendre attachants, symbolisent le rejets des interdits religieux de tous genres. Voilà pourquoi il est si regrettable que ce coup de génie en matière de cinéma horrifique soit aujourd'hui devenu une oeuvre rare supplantée par le remake minable de 2006.
Si un film avait pour définition "le film le plus sous côté du cinéma, il s'agirait probablement de ce film ! The Wicker Man est un film exceptionnelle pour son côté avant gardiste par son sous genre (folk horror) et son côté horrifique malsaine et déplaisante qui planent dans l'entiérté du long métrage. Stressant pour son époque, choquant pour son époque... Une mise en scène imparable sur cette île rempli de mystère et de surprises. Le film propose même une partie "musicale" à plusieurs moments, afin de "rassurer" le spectateur ainsi que le personnage principal. Techniquement, c'est irréprochable notamment la photographie qui est sublime !
Reste la performance des acteurs et des actrices qui sont exceptionnelles, accompagnant bien, le film et son récit !
Une pépite du cinéma horrifique et un film culte sous côté par son importance !
Pour bien comprendre l'énormité du sabotage commis par Neil la Bute, il faut se donner la peine de voir l'oeuvre originelle "The Wicker Man" de Robin Hardy, et ce, dans son intégralité. Sorti en 1973, le film aurait pu avoir un avenir brillant, s'il n'avait pas été charcuté au montage. On outre, il fut privé d'une véritable promotion par les nouveaux producteurs. L'oeuvre était certes très étrange, mais elle était le fruit d'un véritable effort de recherche artistique qui la rendait très originale. Hardy avait utilisé à merveille les paysages écossais, pour donner à son film un caractère, à la fois un caractère fantastique, de thriller, de comédie musicale et de pamphlet surréaliste. Et tout cela en mettant subversivement en parallèle, la religion chrétienne, et le paganisme celtique. Le film est visible depuis quelques années dans sa version authentique. Pour ce qui est du remake américain, l'équipe de Neil La Bute, a cru bon d'aseptiser la portée satirique religieuse de l'intrigue, de tronquer de nombreux dialogues, de dépouiller plusieurs scènes des passages chantés et dansés, et d'occulter complètement la dimension ridicule du personnage du policier. La Bute a cru rénover en déversant du béton luisant sur ce que l'équipe anglaise en 73 avait ciselé dans de la pierre de taille. C'est La Brute, pas La Bute, qu'il devrait s'appeler ,Neil, tabernacle !
Strange movie in time for British cinema, very good impression, it's hypnotizing. Un film d'époque qui raconte des coutumes d'une autre époque, dans quel pétrin ce sergeant de Police nous a embarqué vers cette île anglaise perdue dans l'océan du crépuscule à l'aube. Une secte où il faut un gourou sympathique vampirisant qu'est Christopher Lee, ramenant sa meute ensorcelée. L'isométrie est fascinante, les épées au cérémonial de Stonehenge se croisent pour former des symboles du monde des sociétés obscures. Une réalisation chrétienne versus païenne, rappelant le bond du passé où les rôles des exécuteurs étaient inversés, c'est un moment impassible pour les spectateurs.
Film assez singulier, pas dénué d'humour (anglais). Tout le long du film on sent qu'un truc se trame mais on ne sait pas bien quoi. L'ambiance "bout du monde" et "initiatique" est perturbante. Bref c'est assez bien amené. Et il n'y a pas d'erreur de casting, bien au contraire. Malgré la réputation qu'il a, je ne classerais pas ce film comme un chef d'oeuvre, mais, si on est curieux d'esprit, c'est à voir assurément.
Un excellent film de genre, un délice d’esprit britannique, d’humour et de non sense. Le spectacle de ce bourg de carte postale, si typiquement british et souriant, dont toutes les institutions et valeurs sont passées à un strict paganisme, totalement autre donc de ce dont il a les apparences, c’est réellement succulent. Le film mériterait d’être analysé au regard de son époque, le tout début des années 70, et le moment ultime du Flower power, de l’idéal de la libération des mœurs, de la libération sexuelle. Il y a le savoir faire de bons artisans de l’épouvante, et en même temps la réelle érudition qui donne de la crédibilité à la reconstitution néo païenne. Un très bon moment.
The Wicker Man est une petite déception pour moi. Connu pour être le père spirituel de Midsommar que j’adore, je l’ai trouvé bien moins réussi que ce dernier. La mise en scène est assez plate, les personnages sont certes assez flippant mais ne nous inspirent pas un malaise au niveau des femmes de Midsommar. La musique est elle aussi assez discrète hormis dans les phases de comédie musicale (qui pour le coup sont vraiment excellentes!). Bref, on se retrouve face à un film un peu difforme selon moi qui ne fait pas vraiment peur mais dont le scénario est devenu, avec le temps, un peu prévisible. Reste les bonnes musiques et l'ambiance générale du film excellente, qui suffisent à en faire, malgré mes critiques, un bon moment. Mais en tout cas, je n’ai pas trouvé The Wicker Man à la hauteur de ce que beaucoup me décrivaient et surtout, je trouve que Midsommar a transcendé tout ce que fait de bien The Wicker Man. Ça reste malgré tout plutôt sympa.
Un film sympa, une bonne ambiance, on reste accroché tout du long. La fin laisse quand même Hyper perplexe, durant le film on se dit que le message principal c'est qu'il faut s'ouvrir aux autres religions mais la fin vient tout remettre en cause. Étrange.
The wicker man est un bon film, très original, tant par son interprétation que par ses décors qui m’ont fait penser par moment à ceux de Fellini, j’ai adoré la petite danse érotique de Britt Ekland , et l’ambiance très "scottish" qui y règne.
C'est un véritable ovni cinématographique au final que ce "Wicker Man." Dès le départ on est plongé et séduit par cet univers fantastique et surprenant, faussement attirant... Robin Hardy semble vouloir nous perdre, et c'est que nous faisons avec plaisir, d'autant plus que l'intrigue ne tombe jamais dans le n'importe quoi. De plus, se dresse une réflexion tout à fait pertinente sur le Bien et le Mal, ainsi que l'image qu'on peut lui donner. Et il est vrai que l'on ne peut être que séduit par les couleurs, l'harmonie qui règne dans ce film, et cela ponctué par quelques numéros musicaux, finissant de rendre l'oeuvre défintivement unique. Ajoutez à cela un Christopher Lee dans l'un de ses rôles les plus intéressants, et vous obtiendrez "The Wicker Man", une véritable expérience de cinéma. Pour le moins curieux, mais au final diablement séduisant!
Un chef d'oeuvre honteusement méconnu,on est happé par cette ambiance qui nous prend au trip des le début du film et qui est confirmé par cette fin étonnante et sublissime avec des musique a la fois douces et mélancolique qui font monter encore plus le suspense.Culte
Plusieurs raisons de découvrir ou redécouvrir The Wicker Man. D'abord parce que le tout récent remake est d'une indigne faiblesse. Ici, noir c'est noir comme le regard de Christopher Lee débarquant sur une petite île pour y enquêter sur une disparition. Le film commence comme un polar et s'achève dans une sorte de feu d'artifices d'images dantesques qui laissent des traces. Durablement. Parce que sans concessions à cette bien-pensance qui voudrait que le héros soit providentiel, qu'il sache renverser des montagnes... Ici rien de tout cela, l'individu est broyé par la masse, l'esprit vaincu par l'endoctrinement, Wicker Man est àcet égard une puissante mise en garde contre toutes les formes d'embrigadement par la croyance (en l'espèce un Dieu d'osier qui justifie des sacrifices humains...). Grand film !