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Un visiteur
0,5
Publiée le 9 avril 2008
Un navet kitsch des années 70, avec danses champêtres de jeunes donzelles nues, ode au paganisme contre le christianisme, gloire à Baal et Satan... bref, autant d'ingrédients "de rigueur" qui font de ce film un bien navrant spectacle de clichés. J'ai préféré le remake avec Nicolas Cage, c'est tout dire...
Etrange film , un mélange de comédie musical et d'enquête policière autour de rites et cultes religieux , le scénario est bien trouvé même si on sait dès le début qu'il y a quelque chose de pas net ..de jolies paysages et une fin très puissante .. c'est pas mal en sachant que le film date tout de même de 1972 ! 15/20
J'avais vu le remake avec N. Cage (pas fameux), il me fallait donc voir le film originel. C'est fait ! Et j'aurais aimé dire que je l'avais adoré, que j'avais ressenti une grande passion mais non ! À part le final qui est bon, je trouve, le film est difficile à suivre, l'histoire est particulière, peut-être trop, les chansons lassent et l'ambiance est assez glauque, sans parler du manque cruel de rythme. Dans l'ensemble, je me suis plus ennuyé qu'autre chose !!
Il n'y a ni horreur ni épouvante dans ce film dont je trouve la réalisation peu inspirée. Le sujet est certes original et intéressant, mais je ne suis absolument pas arrivé à croire à cette histoire filmée platement avec des acteurs souvent peu convaincants. Le policier psychorigide est tellement ridicule spoiler: que l'on a du mal à le plaindre lors de sa fin déplorable . Seul intérêt de ce film : la danse de Britt Ekland nue, et peut-être aussi de belles couleursspoiler: lors de la parade finale .
Voila une bien grande déception pour moi avec ce film auquel je n'est absolument pas adhéré pour plusieurs raisons. L'acteur principal incarne un personnage particulièrement antipathique et coincé du cul envers lequel je n'ai absolument pas eu la moindre sympathie. De plus, l'ambiance n'est absolument pas effrayante alors qu'il y avait tout pour (une petite ile isolée). Il n'y a pas de suspens, pas de scène marquante, une mise en scène d'une banalité frisant le téléfilm. Concernant les points forts (il y en a peu pour moi), je dirais la beauté de Britt Ekland dont la scène où elle chante nue est certainement l'une des rares scènes agréables de ce film même si le fait qu'elle traine particulièrement en longueur relève plus pour moi du remplissage qu'autre chose. Pour l'autre point fort, il s'agit essentiellement de la réflexion concernant la religion. Bref, pour moi, ce film présente beaucoup trop peu d'intérêts pour être inoubliable.
Un film pendant un long moment étrange, qui vire au cauchemardesque lors du paroxysme final. Le film mise sur le contraste entre des personnages glauques et cinglés et une musique guillerette. Mais une trop longue partie du film manque de dynamisme, et l'enquête policière s'embourbe un peu trop. Les acteurs sont bien choisis, et la réalisation est à certains moments très glauque (plans d'ensemble sur des personnages dont on ne distingue pas vraiment le visage, apparition de personnages masqués derrière un mur...). Mais la véritable tension n'arrive que trop tard, et on passe un bon moment perdu, à se demander où le scénario veut en venir, bringuebalé entre la folie ambiante et ces personnages rationnels en apparence. Cette impression étrange est accentuée par la confrontation permanente entre deux croyances pouvant être considérées comme toutes deux ridicules : paganisme et christiannisme. Pourquoi une telle insistance, qu'on soupçonne un tantinet manichéenne?
D'emblée l'ambiance malsaine de cette île retirée nous annonce une tragédie dans ce déroutant microcosme où le paganisme a repris ses droits jusque dans ses plus abjects aspects. Alors que la tension s'accroît sans que les couleurs s'affadissent ou que les musiques manquent de légèreté l'on découvre l'inspirateur d'un Midsommar puisque l'horreur s'assume en plein jour dans une séquence finale saisissante. Dénonçant le fanatisme et la manipulation bestiale, le récit y oppose - pertinence dont l'on pourrait discuter - une conviction personnelle à valeur de guide moral, deux positions parfaitement incarnées par un scrupuleux Edward Woodward et un terrifiant Christopher Lee. Sinistre.
Pile pour son cinquantième anniversaire, j'ai vu ce film devenu culte pour une raison assez évidente : c'est un film terriblement entêtant ! Inquiétant et mystérieux alors qu'il se passe principalement de jour, The Wicker Man fascine par ses contrastes entre l'étrange et le quotidien, et par son duel idéologique entre le bon chrétien Edward Woodward et le païen Christopher Lee - qui répéta à l'envi que c'était son film préféré de sa carrière, ce qui se devine derrière son franc enthousiasme à l'écran. Film fantastique, musical et satirique, The Wicker Man est bel et bien un incontournable.
Un policier, chrétien rigoureux, est envoyé pour enquêter sur la disparition d'un fillette au sein d'une curieuse île, où les locaux pratiquent des cultes païens exubérants. "The Wicker Man" est un mélange singulier mais cohérent d'horreur, de comédie musicale (!), et d'érotisme. A l'opposé de l'ambiance gothique de la Hammer, Robin Hardy exploite un environnement verdoyant et ensoleillé, qui masque les affaires sordides. Mais l'intérêt principal du film est son scénario. D'une part, l'intrigue où le protagoniste tente de découvrir la vérité, face à des locaux qui se jouent de lui, est bien amenée. D'autre part, le film évoque intelligemment le thème de la religion, notamment en pointant du doigt l'extrémisme, que ce soient les chrétiens obtus ou le paganisme faussement libéral. Enfin, Edward Woodward est convaincant en policier strict, tandis que Christopher Lee est très à l'aise en chef communautaire (l'acteur considère, parait-il, ce film comme le meilleur de sa filmographie). En somme, "The Wicker Man" est une œuvre insolite à découvrir.
Premier long-métrage et coup de maître pour Robin Hardy. Si sa carrière tourna vite court par la suite, 1973 sonna la réalisation de son film culte absolu. Attendez vous à tout, car ce film qui commence comme une intrigue policière classique réserve bien des surprises. "The Wicker Man" entre en effet dans la fructueuse catégorie des films "non genrés". Tout à la fois thriller, film d'épouvante ou encore documentaire, l'ensemble est déroutant à première vue mais dont la montée crescendo achève de nous convaincre. Inscrit dans la lignée des films psychédéliques des années 1970, le cinéaste signe un délire complet mais maîtrisé, parvenant en une heure trente à condenser un véritable festival visuel. L'ensemble est porté par un magnifique Christopher Lee qui a toujours avoué sa préférence pour ce film dans sa prestigieuse carrière. L'un des films les plus audacieux du cinéma anglais.
À l'exception de son remake ou encore Midsommar, j'ai jamais vu d'autres films exploitant ce concept (le solstice d'été), et c'est bien dommage !
Certes, la découverte pour celui-ci s'est faite très tardivement, mais le film n'est pas mauvais pour autant, loin de là. Adepte des films cultes, vous ne pourrez qu'encore apprécier celui-ci aujourd'hui.
D'ailleurs, ce thriller est très surprenant, il a un aspect de comédie musicale très malsaine. Le film a vraiment une ambiance assez glauque qui sait mettre mal à l'aise. Et c'est d'autant plus perturbant, car le malaise est constant alors que nous sommes pourtant tout le temps en plein jour.
Enfin bref, ce film est particulièrement dérangeant, tandis qu'il est pourtant si simple dans sa réalisation, il n'en fait jamais de trop.
Film phare du cinéma d'horreur anglais des années 70, The Wicker Man est l'histoire d'une enquête policière après la disparition d'une jeune fille. C'est également l'histoire d'une rencontre entre deux mondes : le continent et l'ile. Nous suivons les pas d'un policier du continent accueilli de manière hostile par les îliens qui s'adonnent à des croyances et pratiques obscures. Le film est nimbé tout du long d'un voile de mystère très agréable, alors que l'enquête progresse et que l'île commence à dévoiler son vrai visage. L'issu de l'enquête est malheureusement quelque peu attendue mais un dernier rebondissement s'avère intéressant et permet une prise de recul sur nous et sur l'autre.
Très années 70, rappel un peu certains Hitchcock de sa période anglaise. Film britannique de haute tenue avec un Christopher Lee dans un rôle plus sobre qu'habituellement.
C’est dans la légèreté de son ton, assimilable à celui d’une comédie musicale un peu mièvre, que se créé le coté retors et sordide de cette enquête de police sur une île reculée du monde et sous l’emprise d’un gourou-châtelain interprété par un Christopher Lee qui nous livre là une de ses prestations les plus angoissantes, ce qui –le concernant- n’est pas peu dire. Si le tour de cette île pleine de mystères que nous fait faire Robin Hardy au côté du policier naïf et dévot qu’incarne Edward Woodward est la base d’un film si contestataire, et devenu une référence de la génération post-hippie, c’est parce que ses personnages, justement présentés à travers une mise en scène enfantine qui à tendance à les rendre attachants, symbolisent le rejets des interdits religieux de tous genres. Voilà pourquoi il est si regrettable que ce coup de génie en matière de cinéma horrifique soit aujourd'hui devenu une oeuvre rare supplantée par le remake minable de 2006.