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Un visiteur
2,0
Publiée le 23 juin 2015
Il n'y a ni horreur ni épouvante dans ce film dont je trouve la réalisation peu inspirée. Le sujet est certes original et intéressant, mais je ne suis absolument pas arrivé à croire à cette histoire filmée platement avec des acteurs souvent peu convaincants. Le policier psychorigide est tellement ridicule spoiler: que l'on a du mal à le plaindre lors de sa fin déplorable . Seul intérêt de ce film : la danse de Britt Ekland nue, et peut-être aussi de belles couleursspoiler: lors de la parade finale .
Étrange et drôle, décalé, intelligent avec une atmosphère bien à soi et une bande son enchantée. Une délicieuse surprise. À voir plutôt que le remake version "action-horror" !
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4,0
Publiée le 31 juillet 2019
Des rites sataniques imprègnent l'île isolèe de Summerisle en Ecosse! Le policier venu enquêter pour retrouver une fille qui a disparue dècouvre trop tard qu'il est la prochaine victime [...] Si vous aimez les sectes qui vènèrent le sexe et si vous aimez avoir peur, ce premier long-mètrage troublant et entraînant de Robin Hardy devrait vous combler au centuple! Avec "The Wicker Man", le cinèaste (d'habitude adepte aux programmes tèlèvisuelles et aux publicitès) est devenu bien malgrè lui l'un des papes de l'horreur britannique, titre d'autant plus difficile à dècrocher que le Royaume-Uni recèle de vraies mines de films de genre! L'intrigue et le suspense sont remarquablement maintenus avec des jeux de camèra plutôt habiles! L'histoire, elle, monte crescendo en tension jusqu'àu final hallucinant dont il est difficile de sortir indemne! A noter la prèsence au gènèrique de la belle Britt Ekland qui affiche là des formes à vous donner le tournis et qui retrouvera l'annèe suivante Christopher Lee dans "The Man with the Golden Gun". Cultissime..
Un film effectivement ébourIffant. Doté d'un scénario malin qui multiplie les évenements, les rebondissements, the Wicker man est un film qui ne se laisse enfermer dans aucun genre, horreur, satire, suspense, psychédélisme, il y a tout ça et même plus. On est à la fois et tour à tour intrigué, amusé, révolté, effrayé, Christopher Lee apparait tardivement mais réalise une composition tout en suavité dont il a le secret. En fait, c'est une sorte de série B libre et réflexive sur les religions et ce qui fait une communauté. La réalisation est marqué de son époque mais est parfaitement maitrisé, il y a vrai sens du cadre, du rythme.
Un délire à part et complètement barré dans lequel un flic pieux et cartésien doit faire face à une secte. Tout n'est pas réussi, loin de là, mais au moins le film marque les esprits.
Sur le thème souvent abordé dans la culture qu'elle soit cinématographique ou littéraire de la confrontation entre la société contemporaine, puritaine et rigoriste et une communauté qui vit isolée du reste du monde et s'adonnant à d'obscurs rites païens, un long-métrage qui fait penser au film de George Romero "Season of the witch" pour sa construction scénaristique avec une longue première partie assez ennuyeuse, classique et sans véritable tension dramatique pour aboutir à un final renversant, magnifiquement anxiogène et sombre. Une mise en scène au psychédélisme très ancré dans les années 70, un rythme parfois excessivement lent mais qui reste plutôt agréable à suivre. Une intrigue qui a certes pas mal vieilli mais qui réserve de bons frissons dans le genre de l'épouvante psychologique... Un classique dans sa catégorie qui semble avoir clairement inspiré le récent "Midsommar" d'Ari Aster. Assez déstabilisant mais une bonne sensation.
Sur une petite île écossaise vit une communauté néo-païenne et libertaire, dont la symbiose est troublée par l'arrivée du Sergent Howie, un policier venu de la métropole et chrétien convaincu. Marqué par le mouvement hippie alors finissant, 'The Wicker Man' est une bizarrerie baroque, à la fois film musical et film d'horreur vaguement érotique, devant lequel on s'amuse beaucoup. Le carnaval final est particulièrement marquant.
Le sergent Howie se rend sur une île perdue dans la Manche, enquêtant sur la disparition d'une fillette. Découvrant rapidement que les habitants de l'île cachent des choses et qu'ils pratiquent des rites païens, le policier est encore loin de se douter de la nature du piège dans lequel il s'est fourré... Avec "The Wicker Man", Robin Hardy signe un film tout à fait troublant. L'ambiance, particulièrement soignée, est angoissante, jouant sur le contrepoint effectué par les morceaux musicaux de nature plutôt joyeuse. Efficace dans sa mise en scène et dans son scénario qui nous montre avec quel bonheur la population de l'île s'adonne à des rites païens, le film est un thriller original qui mise énormément sur son atmosphère et sur la trogne de ses acteurs. Parmi eux, Christopher Lee est angoissant en leader charismatique de sa petite communauté face à un excellent Edward Woodward en sergent catholique qui découvre avec horreurs les mystères cachés par cette île. Sans concessions, le film n'est pas prêt de s'oublier une fois vu, que ce soit à cause de la danse lascive de la charmante Britt Ekland ou de la scène finale, plutôt traumatisante.
Film étonnant pour son sujet : des iliens ayant des pratiques et croyances décalées par rapport au continent. L'ambiance est très bien construite avec notamment un Christopher Lee parfait en "seigneur" de l'ile.
Jolie petite surprise. Quelque part, sur une île autour de la Grande-Bretagne, des gens vivent isolés et semblent ignorer le reste du monde. Une disparition inquiétante est déclarée et un enquêteur du continent est dépêché sur place. Caricature du bigot à l'esprit étriqué, ce policier, personnage principal du film est bien peu sympathique si on le compare aux autochtones. Car il faut la voir cette société déglinguée se trémousser en voile blanc dans des rites païens ou s'envoyer en l'air sur une musique d'une autre époque. Ce qui frappe, c'est le questionnement que pose le film quant à la vérité, à la foi dogmatique ou aux prétendus bienfaits de nos sociétés dites modernes. A ce titre, la confrontation entre le flic mal embouché et le Land-lord du coin (Christopher Lee, tout en rouflaquettes) est jouissive. Autre moment mémorable, il y a cette danse lascive, dénudée et hypnotique dans la chambre de l'hôtel. Un bijou. Mais le point fort du film est sûrement son ambiance tout à fait étrange et ces plans séquences décalés. Alors oui, ça a vieilli et le rythme s'en ressent mais ce serait dommage de bouder ce petit plaisir inattendu.
Un film atypique qui joue sur le contraste et l'étrangeté sans jamais tomber dans le ridicule ou le lourdingue. Une réflexion aiguë sur le sens du religieux et de ses excès. Le casting est excellent (Christopher Lee en tête), le film passionnant. A découvrir absolument. Attention : à venir, un remake miteux avec Nicolas Cage (qui, décidément, se fourvoie de plus en plus dans des navets infâmes).
Wicked man possède un scénario original et mets en avant un autre mode de vie et surtout de croyance.La façon de faire n'est pas génial,car c'est mal mis en scène c'est moche et ça joue plutôt moyennement,enfin la vf n’arrange pas les choses.Mais cette énigme policière pas très fine au début,reste plaisante surtout pour sa fin qui rattrape tout le reste.La coupe de cheveux arboré par Chrsitopher Lee vaut largement le fait de voir ce film.
Un film assez fascinant par son côté étrange, abordant un thème rarement vu au cinéma : des gens qui vouent un culte à une autre religion, sur une île en marge du continent chrétien. On suit les rites étranges avec le même malaise que le policier venu enquêter sur la disparition d'une jeune fille. Le film contient son lot de trouvailles (un bûcher géant terrifiant, des rites sexuels, un professeur qui enseigne la philosophie du phallus, des ébats sur la plage...) et un Christopher Lee dans un registre étonnant. Un film britannique devenu culte, il faut le voir, bien que certains peuvent ne pas aimer le thème.
Un film étrange, qui oscille entre polar et musical (très réussi cependant !). Sur une île à la fois glauque et mystérieuse, une fillette a disparu dans d’étranges circonstances, un policier arrive sur place afin d’élucider cette histoire. On se retrouve au cœur d’une secte très étrange où l’orientation religieuse est dictée (de préférence paganisme) et où la nudité a apparemment une grande place. Si la mise en scène s’avère être assez lente, on se délectera du jeu des acteurs où Edward Woodward nous apparaît en flic perdu face à Christopher Lee. Côté bande son, là aussi le côté irréel du film ressort dans la musique où l’on passe d’une chanson paillarde à la gloire de la nature, sans oublier l’excellente complainte invitant aux plaisirs interdits (mémorable !!!). Robin Hardy réalise une œuvre hors norme, décalée et qui risque d’en surprendre plus d’un. A noter aussi l’existence d’un remake (2006) avec Nicolas Cage en rôle titre. Un film à fortement éviter tant il a été bâclé !
Le fond est plus que convaincant, la forme est un peu regrettable. "Le Dieu d'osier" livre un message bien plus profond qu'il n'y paraît. L'enquête sur cette disparition douteuse va nous emmener dans un monde mystérieux avec ces méthodes et rituels étranges. Coté mise en scène, c'est d'une simplicité hors-norme ; mais l'intérêt réside dans ce digne concept parfaitement bien ficelé. "Le Dieu d'osier" se fera une place dans la rubrique "scénarios talentueux".