Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
11 critiques presse
Les Inrockuptibles
par Amélie Dubois
Nul doute, ce film est l'un des plus beaux de cet automne 2004. Une surprise, un émerveillement, un choc, pour employer les grands mots. Mais, au-delà de l'émotion, les mots nous paraissent bien dérisoires pour qualifier ce geste filmique. Le moindre geste est de ces oeuvres, trop rares, qui échappent à tout critère préalable, qui dépassent tout discours établi pour s'inscire dans un regard, une écoute à part.
Libération
par Gérard LEFORT
Le Moindre Geste est un "vieux" film qui revient de loin, aussi bien dans l'espace que dans le temps. Mais, à le voir quarante ans après sa conception, il nous fait un effet de jeunesse incroyable, tellement intempestif qu'il est à perpétuité d'actualité. Ne disons donc pas que ce film revient, mais qu'il nous arrive, comme on le dit d'un événement accidentel, qu'il soit heureux ou malheureux. La sidération est immense, le risque de s'y brûler réel, et l'extase, infinie.
Aden
par Philippe Piazzo
L'expérience même qu'a constituée le tournage puis le montage du film devient celle de la projection. Pour le spectateur, il s'agit moins de regarder que de se glisser dans la brèche étroite d'un autre monde.
La critique complète est disponible sur le site Aden
Cahiers du Cinéma
par Cyril Béghin
Ce mélange indécidable de documentaire et de fiction, ce noir et blanc crayeux, ces plans longs, ce montage abrupt et cette désynchronisation constante du son viennent de loin, d'une terre de cinéma sans apprêt qui ne se visite presque plus. (...) Le film donne une leçon tranchante et singulière à des oeuvres récentes traversée par un souci d'errance, d'archaïsme et de brutalité des sensations, où paroles raréfiées et récits troués esquissent une sorte de lieu commun problématique.
L'Express
par Stéphane Brisset
Voir la critique sur www.lexpress.fr
Le Monde
par Isabelle Regnier
Cette thématique de la disparition aussi bien que les paysages minéraux et la structure heurtée du film évoquent L'Avventura d'Antonioni. Alors que Deligny lui-même en parlait comme d'une "tentative", ce film à vocation thérapeutique convoque, de fait, les plus grands noms du cinéma moderne. Le traitement de la voix notamment, comme élément purement matériel d'une partition visuelle et sonore, fait penser à la fois aux Straub et à Tati, mais aussi, plus récemment, aux recherches de cinéastes comme Gus Van Sant ou Arnaud des Pallières.
La critique complète est disponible sur le site Le Monde
Première
par Gaël Golhen
Dans un noir et blanc marmoréen, avec pour seule bande-son les borborygmes du comédien, Deligny a bricolé un poème d'images et de son, façonné une oeuvre dont la beauté originelle évoque dont la beauté originelle évoque les films anars de Jean Vigo et les odes panthéistes de Murnau.
Ciné Live
par Grégory Alexandre
Voir la critique sur www.cinelive.fr
TéléCinéObs
par Xavier Leherpeur
Entre fiction et documentaire, cet essai expérimental, inédit depuis plus de trnete ans, vaut surtout pour le regard frontal et objectif qu'il porte sur l'enfant malade. Mais cent minutes d'images saturées et accidentées, c'est un peu fastidieux.
Télérama
par Jacques Morice
Si la symbiose avec l'image n'est pas toujours trouvée, ce prototype sauvage reste une expérience unique.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Zurban
par Olivier Pélisson
Echappant à toute classification, cette odyssée cévenole évolue sous nos yeux comme un électron libre. Déroutant.
Les Inrockuptibles
Nul doute, ce film est l'un des plus beaux de cet automne 2004. Une surprise, un émerveillement, un choc, pour employer les grands mots. Mais, au-delà de l'émotion, les mots nous paraissent bien dérisoires pour qualifier ce geste filmique. Le moindre geste est de ces oeuvres, trop rares, qui échappent à tout critère préalable, qui dépassent tout discours établi pour s'inscire dans un regard, une écoute à part.
Libération
Le Moindre Geste est un "vieux" film qui revient de loin, aussi bien dans l'espace que dans le temps. Mais, à le voir quarante ans après sa conception, il nous fait un effet de jeunesse incroyable, tellement intempestif qu'il est à perpétuité d'actualité. Ne disons donc pas que ce film revient, mais qu'il nous arrive, comme on le dit d'un événement accidentel, qu'il soit heureux ou malheureux. La sidération est immense, le risque de s'y brûler réel, et l'extase, infinie.
Aden
L'expérience même qu'a constituée le tournage puis le montage du film devient celle de la projection. Pour le spectateur, il s'agit moins de regarder que de se glisser dans la brèche étroite d'un autre monde.
Cahiers du Cinéma
Ce mélange indécidable de documentaire et de fiction, ce noir et blanc crayeux, ces plans longs, ce montage abrupt et cette désynchronisation constante du son viennent de loin, d'une terre de cinéma sans apprêt qui ne se visite presque plus. (...) Le film donne une leçon tranchante et singulière à des oeuvres récentes traversée par un souci d'errance, d'archaïsme et de brutalité des sensations, où paroles raréfiées et récits troués esquissent une sorte de lieu commun problématique.
L'Express
Voir la critique sur www.lexpress.fr
Le Monde
Cette thématique de la disparition aussi bien que les paysages minéraux et la structure heurtée du film évoquent L'Avventura d'Antonioni. Alors que Deligny lui-même en parlait comme d'une "tentative", ce film à vocation thérapeutique convoque, de fait, les plus grands noms du cinéma moderne. Le traitement de la voix notamment, comme élément purement matériel d'une partition visuelle et sonore, fait penser à la fois aux Straub et à Tati, mais aussi, plus récemment, aux recherches de cinéastes comme Gus Van Sant ou Arnaud des Pallières.
Première
Dans un noir et blanc marmoréen, avec pour seule bande-son les borborygmes du comédien, Deligny a bricolé un poème d'images et de son, façonné une oeuvre dont la beauté originelle évoque dont la beauté originelle évoque les films anars de Jean Vigo et les odes panthéistes de Murnau.
Ciné Live
Voir la critique sur www.cinelive.fr
TéléCinéObs
Entre fiction et documentaire, cet essai expérimental, inédit depuis plus de trnete ans, vaut surtout pour le regard frontal et objectif qu'il porte sur l'enfant malade. Mais cent minutes d'images saturées et accidentées, c'est un peu fastidieux.
Télérama
Si la symbiose avec l'image n'est pas toujours trouvée, ce prototype sauvage reste une expérience unique.
Zurban
Echappant à toute classification, cette odyssée cévenole évolue sous nos yeux comme un électron libre. Déroutant.