Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
tomPSGcinema
749 abonnés
3 323 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 7 novembre 2011
Grâce à un réjouissant casting et à une mise en scène assez inventive pour l'époque, cette satire sur les riches que nous a concocté Ernst Lubitsch s'avère bien drôle et donc tout à fait recommandable.
Mise à part la noce qui est amusante et plus particulièrement la séquence du fox-trot ce film muet comique n'a pas beaucoup de gags faisant mouche. La Princesse aux huitres a beau duré seulement une petite heure elle se ressent parfois.
On retrouve déjà dans "La Princesse aux huitres" la quintessence du cinéma d'Ernst Lubitsch : ce moyen-métrage use assez adroitement d'un enchaînement de quiproquos et de comiques de situation, et le résultat est par moment réellement agréable et bien au-dessus d'autres films comiques de l'époque. Le scénario est en outre suffisamment étoffé pour fournir au réalisateur de quoi alimenter sa base de gags. Des fois la comédie est poussée un peu trop loin, ce qui donne des gags trop lourds et des ficelles trop grosses, mais sinon les aventures de ce prince et de son valet amusent. Pas mal du tout.
13 668 abonnés
12 406 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 26 octobre 2011
Cette comèdie "grotesque" en quatre actes est une petite rèussite de la première pèriode allemande d'Ernst Lubitsch! Habile homme de thèâtre, qui même dans la vulgaritè ne manquait pas de verve et de savoir faire, Lubitsch s'essaye dans ces annèes là à beaucoup de genres et y rèussit souvent comme le montre cette "Princesse aux huîtres" qu'il signe à la fin des annèes 10! Une comèdie ètonnante tout ce qu'il y a de charmant, de dècadent et de frivole avec des acteurs en grande forme que ce soit le roi des huîtres d'Amèrique (le monsieur Quaker avec son gros cigare) incarnè par l'hilarant Victor Janson ("Pense à ton arbre gènèalogique") où par Julius Falkenstein qui joue l'ami du prince ruinè de façon très drôle (les quelques mots qu'il aura à la noce seront: "Cela fait longtemps que je n'ai pas si bien mangè"). Entre une èpidèmie de Foxtrot qui èclate en plein mariage et son ton absurde qui nous entraîne dans un dèchaînement visuel agressivement vulgaire, cette satire des moeurs amèricaine peut-être rangèe parmi les plus belles rèussite de Lubitsch dans sa pèriode muette allemande...
Une sympathique comédie grotesque dans son sujet et dans les situations, pas mal de gags qui font sourire et des intertitres vraiment drôles. C'est un peu n'importe quoi mais ça marche !
D’une durée limitée à une heure, La princesse aux huîtres propose un vrai concentré des qualités du cinéma d’Ernst Lubitsch. La courte durée du film joue pleinement sur son rythme alors que plusieurs scènes relèvent d’une chorégraphie étudiée. Et, au-delà des personnages principaux autour desquels le récit s’articule, c’est une débauche de figurants. Ainsi, la mise en scène et les moyens mis en œuvre font de La princesse aux huîtres un film fastueux.
Ossi, fille hystérique du magnat des huîtres, souhaite à tout prix avoir un mari noble et son père va faire en sorte que son souhait soit exaucé...
Voilà le point de départ de cette comédie d'une heure signée Ernst Lubitsch. Une heure de burlesque, de dérision, d'humour et d'euphorie contagieuse ! Dès la première scène où l'on retrouve le roi des huîtres, sorte de gros pacha feignant dont ses serviteurs noirs sont à ses bottes, que ce soit pour le mettre dans son lit, lui essuyer la bouche ou le recoiffer, le ton est donné. Tous les personnages, sans exception, participent à cette euphorie collective allant d'une fille totalement hystérique à un chef d'orchestre remuant comme un diable en passant par un ami idiot.
Une heure où le rythme et l'humour ne faiblissent jamais et où Lubitsch, comme ses acteurs, semble s'éclater comme un fou, et du coup nous aussi. Il ne tombe jamais dans la lourdeur, bien au contraire et fait preuve d'audace et d'inventivité (le fox-trot, le match de boxe...), que ce soit dans sa mise en scène ou dans les gags, bien souvent irrésistibles à base de quiproquo, gestuel loufoque ou encore burlesque.
Bref, voilà un bien beau petit bijou que cette comédie allemande de Lubitsch où il semble, avec ses acteurs, s'amuser comme un petit fou, et que c'est contagieux !
Ah, enfin on peut voir, grâce aux dvds les films de Lubitsch, période allemande, et celui-ci est assurément un des plus réussis dans cette sorte de ballet dansant, si enivrant, qu'une heure estdéjà passée, et on ne s'en est même pas rendu compte !
On aimerait voir plus souvent ça aujourd'hui, mais qui peut se targuer d'avoir la "Lubistch Touch" à part le réalisateur lui-même ?!
Nous arrivons au terme d'une décennie qui a vu l'explosion du cinéma, et nous sommes à l'orée des années folles. Alors que l'Allemagne doit se remettre de sa défaite à la suite de la Première Guerre Mondiale, et qu'elle s'apprête à entrer dans une époque très difficile, Ernst Lubitsch sort son premier grand succès : La Princesse aux Huîtres.
D'emblée, on est séduit par la petite présentation originale du réalisateur et des acteurs principaux, qui nous plonge directement dans l'ambiance d'une comédie légère, et nous donne le sourire aux lèvres. La suite du film ne fait que confirmer ces premières impressions. Quaker, Roi des Huîtres, est un pacha à la richesse incalculable, qui dispose d'une horde de domestiques pour l'assister dans chacune des tâches quotidiennes, qu'il s'agisse de faire la cuisine, que de simplement boire son thé ou de s'allonger pour dormir. Sa fille est beaucoup plus énergique, et capricieuse, au point de mettre la maison sans dessus-dessous pour convaincre son père de lui trouver un mari. Celui-ci n'a de cesse de dire "I'm not impressed", et va sans attendre demander à ce qu'on lui trouve un mari à la hauteur. Un agent dédié va alors lui dénicher un "prince" déchu, endetté jusqu'au cou, mais qui va faire croire qu'il est bien influent et riche. Il va alors envoyer son acolyte en reconnaissance, ce qui va créer le début d'un vaste quiproquo.
Ce film fait du bien à voir. Il n'y a rien à comprendre, il suffit juste de se laisser transporter à travers des scènes cocasses rythmées par une musique enjouée et des acteurs tous plus sympathiques les uns que les autres. Il s'agit d'une délicieuse petite comédie burlesque, petite pépite du cinéma muet, accessible à tous, même à ceux qui le fuient ! Si jamais vous avez un petit coup au moral, pensez à ce film, franchement !