Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrischambers86
13 955 abonnés
12 478 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 24 décembre 2010
Le cinèma a rarement donnè de rôle aussi fort à ce gèant du cinèma qu'ètait John Wayne! Le cas est unique car il confie un dernier rôle à un acteur malade et vieillissant! La rèalitè rejoint la fiction! Le film s'ouvre sur toute une sèrie d'extraits en noir et blanc d'anciens films où l'acteur incarnait des personnages de cowboy! Ainsi, on peut repèrer au passage les extraits de "Rio Bravo" et "El Dorado". Le vieux cowboy va dèmontrer à un bandit de grand chemin qu'il n'est pas encore fini...Autour du Duke, le rèalisateur Don Siegel rassemble une plèiade de stars comme Lauren Bacall, Ron Howard, James Stewart, Richard Boone et John Carradine! Film crèpusculaire, "Le dernier des gèants" dèmontre que le vieil Ouest est mort avec son emblèmatique reprèsentant, John Wayne...
Encore un film que je voulais voir depuis longtemps, j'en attendais pas mal du dernier film de John Wayne, où pour la dernière fois il reprend son personnage qu'il a tant joué, le type qui sait manier les armes et qui a un sens de la justice et de l'honneur très américain (mais je l'aime bien malgré tout). C'est une forme d'adieu. Et qui rêver de mieux pour mettre ça en scène que Don Siegel ?Alors j'aurai cru le film plus énervé, quelque chose où pour en finir Wayne va buter tous les méchants de la ville ou un truc comme ça. Cependant le film est assez calme, limite sans intrigue, on suit juste jour à jour Wayne qui se fait vieux et qui a de plus en plus de mal à vivre et qui cherche le moyen de faire les choses biens.Je dois dire que la moustache c'est ultra laid et que même Wayne ne peut pas porter ça sans avoir l'air ridicule, et que le film est un peu lent, je m'attendais peut-être pas à autant de quotidien, de petites choses. Après ce n'est jamais chiant et ça instaure le ton du film, une marche funèbre.Parce que j'ai été assez touché par la fin, pas tant par ce que qu'elle montre, mais plutôt par ce qu'elle représente, le passage à une autre époque. Toutes les thématiques du western crépusculaire sont là. Les premières voitures sont arrivées, les "shootist" ne sont plus les bienvenues (quelque part ça fait un peu penser à Rambo). Et en fait le film ne m'a pas plu tant que ça, c'est correct, mais je trouve que ça manque un peu d'ampleur (un paradoxe) et pourtant j'ai vraiment adoré ce qui se disait en filigrane durant tout le film sur la mort.Il n'y a plus de distinctions qui sont à faire entre Wayne et son personnage, Wayne était aussi atteint d'un cancer au moment du tournage du coup, pour une fois, je trouve qu'on sent Wayne sans filet (pas qu'il joue différemment de d'habitude), on sent que quelque chose peut mettre à mal sa figure de héro et ce n'est pas un autre être humain.Toute la relation avec Bacall est très belle aussi et c'est là-dessus que le film réussit, sur le non dit, l'implicite, alors que je trouve le reste du film malgré tout trop plat. Le dernier regard de Wayne à Bacall est sublime et là on attend qu'il se passe un truc, il faut qu'il se passe un truc... Fort.
Ce film a une force émotionnelle particulière, puisque notre héros est interprété par John Wayne alors qu'il était lui-même atteint d'un cancer dont il succombera en 1979. Un mixte étonnant entre "L'homme qui tua Liberty Valance" et "Mon nom est personne" (1973) sans le génie de ces grands classiques mais avec un capital sympathie et nostalgie qui apporte assurément un supplément d'âme et d'émotion. Un bon western comme un adieu du grand Duke qui vaut surtout pour l'évident film testament mais pas que...
Veritable hommage a la carriere du + celebre cowboy du 7eme art ,ce western urbain vaut surtout le coup d'oeil pour son casting de reve.Les amateurs de chevauchés dans les grands espaces et autres reglements de comptes a coup de revolvers en seront pour leurs frais car ici tout le peu d'action se deroule en 1901 dans la petite ville de Carson City en pleine revolution technologique (electricité,eau,voitures,tramway..) Non ,l'interet n°1 se nomme bien sur Monsieur John Wayne incarnant pour la toute derniere fois LE cowboy toujours integre et droit et ce malgré le cancer qui le ronge ,la sublime Bacall en veuve autoritaire constituant une ultime partenaire de choix ,le futur cineaste Ron Howard ne demerite pas 1 instant face a ce couple de legende ,le grand Jimmy Stewart se contentant de breves apparitions en docteur.La realisation moderne (steadycam) de Siegel bouscule un peu le genre mais n'empeche pas un final gaché par une classique fusillade au saloon bien dispensable.
Don Siegel comme à son habitude emballe un film carré doté d'une histoire solide voir même brillante. Le film est une réflexion à plusieurs niveau, très pertinente et intelligente. Évidemment c'est avant tout un film sur la mort, tout le monde doit y passer un jour même les plus solides et c'est pas pour rien que le héros de l'histoire est un redoutable pistolero craint par beaucoup de monde et qui est devenu une légende de l'ancien ouest, c'est pour nous montrer que face à une mort inévitable, on est tous pareille, on a les mêmes peurs et les mêmes interrogations. Autre réflexion que suscite le film, les mythes de l'ouest américain et la manière dont la presse, le peuple, les "témoins", s'accaparent de la légende pour la modeler selon leurs fantasmes et la manière dont les vautours rodent autour du mythe pour essayer d'en tirer un bénéfice avant qu'il ne casse sa pipe, réflexion mise en abime par le choix de l'acteur principal, John Wayne, lui même une légende du western qui s'approche de la fin de sa carrière et de sa vie. Il en reste pas moins un très beau film, intelligent, interprété par des acteurs rodés (Ron Howard nominé par un golden globe pour son rôle).
Ni grand film,ni grand western juste les derniers jours d'une légende de l'ouest rongée par une maladie interprété par un John Wayne touchant.Cela sent la nostalgie et la fin d'une époque.
La terrible puissance de ce film vient du fait qu'acteurs et personnages se confondent. Le dernier baroude d'honneur d'un monstre sacrée rattrapé par le temps. Un homme qui livre sa dernière (superbe) prestation. John Wayne joue J.B. Books ou J.B. Books joue john Wayne ???
Un western a part. C'est le dernier film de John Wayne, et c'est un film qui marque la fin d'une époque. En effet, les héros sont fatigués, et désormais, Wayne doit se battre contre la maladie. C'est un beau film, grave et puissant, qui provoque de belles émotions, grace égalment a la qualité des interprètes autour de Wayne, comme Baccall, Ron Howard, qui était un très bon acteur, Carradine, ou encore Boone et Stewart biensur. Mais ce film n'en oublie pas pour autant les codes du western, avec un magnifique affrontement final. Un grand moment.
Film hommage, le dernier des géants met en scène des monuments du cinéma américain, John Wayne et son fidèle compère John Caradine mais aussi James Stewart, Lauren Bacall. Un film testament, le dernier du Duke qui marque la fin d'une époque.