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    Snake Eyes
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    14 critiques spectateurs

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    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    151 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2009
    Imaginez "La Nuit Américaine" et remixez-le à la sauce Ferrara... Cela vous donne "Snake Eyes", long-métrage intriguant à ne surtout pas confondre avec le film éponyme et bien plus convenu de Brian De Palma. Mis en scène un an après "Bad Lieutenant" mais surtout la même année que "Body Snatchers" (production de genre aux confins du blockbuster), cet essai relativement déjanté s'apparente très vite à un règlement de comptes de son auteur avec un milieu manifestement détesté et toujours dénigré, celui des strass et des paillettes sans cervelle. Dans un premier temps, le cinéaste nous expose sa façon de travailler, la manière dont il conçoit le cinéma, l'aborde. Evidemment, cette description indépendante parmi les indépendants pourra élever quelques sourires du côté des détracteurs de Ferrara tant celle-ci est marquée, prononcée dans son style, excessive bien qu'assumée et même revendiquée. Jusqu'où peut-on aller avec la caméra, à quel moment s'arrête le jeu ? A.F., sans s'être assagi démontre une lucidité supérieure à celle exprimée d'habitude : il se regarde dans un miroir, s'autopsie, lui, son oeuvre, sa pensée, sa personnalité, quitte à bousculer et se remettre en question. Puis l'introspection dévie vers l'auto-critique, jusqu'à tenter de se placer du point de vue de ceux qui le méprisent pour essayer de les comprendre. S'il ne partage pas leurs arguments, c'est parce qu'il les remet nez-à-nez avec leur idée du bonheur et pointe du doigt une vie matérialiste absurde. Conclusion : Abel ne vit que pour les sensations fortes qu'il retranscrit dans son cinéma, son seul moyen d'expression. Ca plaît ou non, il a ses défauts, n'est pas un modèle, en est conscient mais on ne peut pas lui reprocher son intégrité et ses prises de position conscientes bien qu'extrêmes. "Snake Eyes" ressemble de temps à autres à une autobiographie où la fiction et la vie réelle s'entrechoquent allègrement pour mieux nous troubler et nous mettre à l'épreuve face à nos vices les plus refoulés.
    cylon86
    cylon86

    2 509 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2010
    Le style froid habituel de Ferrara capable de pourrir un film comme "King of New York" sied parfaitement à ce film intense porté par trois excellents principaux, tous bluffant dans leur registre. Le style quasi-documentaire accentue le réalisme du film qui prend aux tripes.
    pierrre s.
    pierrre s.

    426 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2018
    Abel Ferrara s'amuse à nous perdre entre réalité et fiction, à alterner scènes "du film" et scènes "réelles". Un coup risqué, que le réalisateur transforme en coup de génie, grâce principalement aux immenses performances de ses acteurs, tous excellents!
    Eselce
    Eselce

    1 389 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 novembre 2016
    Volontairement filmé comme un documentaire alliant un véritable film et des prises à répétitions de nature violente physique et psychologique, "Snake Eyes" est abominablement filmé, vulgaire mais plutôt bien interprété, surtout Madonna qui tient ici l'un de ses meilleurs rôles. Mais les dialogues sont très mauvais, blindé de jurons et souvent pitoyables. C'est lourd à suivre, souvent cru et plein de violence verbale gratuite sans intérêt.
    Shawn777
    Shawn777

    582 abonnés 3 466 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 juin 2022
    Abel Ferrara est un réalisateur à l'univers sombre mais surtout particulier ! Du peu de films que j'ai vu de lui, j'en suis toujours ressorti un peu désorienté. Et, une fois n'est pas coutume, j'ai eu énormément de mal à adhérer à celui-ci, mais alors, vraiment beaucoup ! Le réalisateur choisit ici de dépeindre les dessous de Hollywood ou plutôt les coulisses d'un tournage de film, même s'il est important que ce cas de figure particulier n'est pas une généralité ! En effet particulier puisque le réalisateur pousse ici ses acteurs à bout, ce qui est très courant aux États-Unis, enfin surtout avec leur fameuse méthode actor studio qui impose de se mettre véritablement dans la peau de son personnage (et ce genre d’anecdotes ne manque pas). D'ailleurs, parait-il que Madonna a un moment improvisé un dialogue où elle raconte son propre viol. Enfin bref, une histoire intéressante donc, enfin a priori, mais qui s'avère en réalité bien longue, très longue même ! Et oui, l'introspection du réalisateur (car, on peut raisonnablement penser qu'il s'est inspiré de lui-même pour créer le personnage du réalisateur, se mettant ainsi lui-même en scène finalement) est un peu laborieuse. Outre le scénario finalement peu captivant car il possède énormément de temps morts (et encore, la première version faisait 3h !), le réalisateur essaye de faire ici une sorte de film d'auteur, avec des scènes inutilement étirées donc mais surtout une mise en scène froide et épurée. Alors, je sais que c'est un effet voulu, qui raccorde notamment avec la psyché des personnages, mais tout, et absolument tout, est gris pendant la plupart du film ! Et c'est dommage car, encore une fois, le sujet est pourtant intéressant ! On peut également relever toutes les scènes tournées en mode documentaire qui rajoutent plus d'authenticité au film et renforce ainsi la sincérité que le réalisateur veut y insuffler. Concernant les acteurs en revanche, rien à dire, Madonna, Harvey Keitel et James Russo jouent très bien ! "Snake Eyes" est donc un film qui a certes un certain potentiel mais qui est en grande partie gâché par cette couche "film d'auteur", très vite laborieuse !
    stebbins
    stebbins

    500 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2009
    Les films d'Abel Ferrara sont - pour la plupart - des expériences qui marquent. Avec Snake Eyes, le cinéaste signe une oeuvre obsédante sur la condition d'artiste, une réflexion tout à fait nuancée sur l'aliénation et les méfaits qui en découlent. Harvey Keitel y campe un réalisateur sagement autoritaire, personnage à la sympathie évidente dirigeant deux acteurs en proie à la souffrance de leur relation réciproque : Madonna et James Russo ( dans son rôle le plus intense ). Une chose frappe au visionnage de Snake Eyes : c'est cet art de l'ambiguité que Ferrara travaille de manière profondément excitante, cette façon de dédoubler les actes de ses personnages pour mieux nous rendre actif à la lecture de son film. Dans cette oeuvre troublante, un tournage a lieu sous nos yeux impuissants et pourtant l'action, les scènes, les acteurs et les décors passent d'un système de simulation à celui de réalité cruellement destructrice. Les acteurs souffrent comme au temps d'Antonin Artaud, sous l'oeil perfide d'Eddie Israel et de sa caméra. Devenir autre, c'est donc la définition douloureuse, la périphrase manifeste du métier de comédien... Un film qui vous hante et qui vous subjugue. A voir absolument.
    Carne
    Carne

    78 abonnés 1 116 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Je ne sais pas quoi dire sur ce film.
    Je l'ai adoré mais il est vraiment spécial dans son déroulement.
    Pendant toute la durée du film, on quitte peu souvent un plateau de cinéma des plus sombre et des plus inquiétant.
    Ferrara prouve son génie avec un film unique et dérangeant.
    Jean-François S
    Jean-François S

    51 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2010
    Ferrara semble vouloir décrire dans ce film l'ambiance de ses propres tournages (réalité ou fiction ?). Toujours est-il que si le début du film distingue bien la frontière entre la réalité (le tournage) de la fiction (le film), celle-ci semble peu à peu s'estomper pour nous plonger dans la plus profonde des perplexité comme Ferrara sait si bien le faire. On retrouve à nouveau l'atmosphère dépravée de la drogue et de l'alcool déjà traité dans "Bad lieutenant", qui confirme la volonté du réalisateur a vouloir faire du cinéma non commercial et résolument adulte. Le film sera un bide à l'histoire peu banale:
    Depuis ses débuts dans le show-business, Madonna court après une carrière cinématographique en parallèle de son succès dans la chanson. Malgré une petite dizaine de films à son passif, le légendaire flaire de la "Madonne" semble ne pas opérer dès qu'elle touche au septième art, car aucun de ces films ne restera dans les anales du cinéma. Décidant de ne plus laisser sa carrière d'actrice aux mains d'incompétants, elle décide de créer une filliale cinématographique à sa maison de disque et de choisir elle-même ses projets. Ni une, ni deux, la voila impliquée dans la production du projet de "Snake eyes" et se retrouve devant la caméra d'Abel Ferrara, enfant terrible du cinéma indépendant américain, figure on ne peut plus reconnu car ayant déjà acquis un large fan club avec ses films underground. Le film s'annonce sous les meilleurs hospices et Madonna semble enfin concrétiser son désir de faire du grand cinéma, fin du fin, les critiques sont même élogieuses envers elle et le film. Mais lors de la promotion de celui-ci, l'actrice-productrice se met à clamer à qui veut savoir que le film est un navet et accuse Ferrara de l'avoir attiré dans un guet-apens en lui faisant miroité un scénario bien différent de celui sur les écrans. Les papiers élogieux de la presse n'y pourront plus rien, le film ne restera que quelques jours sur les écrans.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 695 abonnés 12 418 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mai 2009
    Jusqu'où peut-on aller pour faire un film? Comme Truffaut, Fellini, Bergman avant lui, Ferrara s'essaie à l'exercice classique du rècit d'un tournage avec son jusqu'au boutisme habituel! Sur le fil de la violence radicale et du jeu de la vèritè mortel, "Snake Eyes" raconte l'histoire d'un cinèaste, Harvey Keitel, qui met en scène la dernière nuit d'un couple en pleine dislocation! Pour faire passer le dèsespoir de son scènario, il pousse à bout ses comèdiens, exigeant toujours plus d'authenticitè, dans une surenchère maladive! Victimes d'une pression qui agit sur eux comme un revolver sur la tempe, Madonna et James Russo perdent pied entre les scènes de mènage qui dègènèrent sur le plateau et les passions qui s'exacerbent hors champ dans un air de plus en plus rarèfiè! La drogue, le sexe et l'ambition achèvent de rendre apocalyptique cette tragèdie sur l'amour et la haine du cinèma! Un film difficile et une plongèe en apnèe dans le milieu du cinèma...
    peter W.
    peter W.

    42 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 octobre 2016
    Ferrara propose les coulisses d'un tournage assez violent psychologiquement. Il n'a hélas jamais réussi à capter mon attention. C'est plutôt mal filmé avec des dialogues lourdingues seul Madonna. Madonna m'a semblé intéressante dans ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 janvier 2007
    Une véritable leçon de cinéma. Difficile de dire vraiment quelque chose sur ce film à part que Harvey Keitel est parfait comme d'habitude et Madonna bluffante.
    Jean Ingalls
    Jean Ingalls

    1 abonné 102 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juin 2024
    Un film très spécial dont seul Abel Ferrara a le secret ça oscille entre le réel et le cinéma. Le jeu d'acteur n'est pas exceptionnel que soit Madonna ou Harvey Keitel par contre James Russo et vraiment pas mal. Un genre de cinéma particulier à réserver aux amateurs du cinéaste.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 25 juillet 2008
    Le film se veut "pas facile" et ne l'est pas, en effet. Madonna est parfaite à mon sens, Keitel l'imite. Préférez The King of New York, réliasé par Ferrara trois ans plus tôt.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 septembre 2010
    Ferrara, toujours dans son trip mystico-rédemptionel, avec ici pour toile de fond, le cinéma. Les premières scènes, principalement sous forme documentaire, nous imposent l'obscénité, nous donne à voir trois acteurs sur un plateau de tournage et non plus trois personnages d'une histoire. On se laisse alors embarqué ; ne reste plus à Ferrara qu'à dérouler son thème favori. Keitel et Russo sont plutôt bons. En ce qui concerne Madonna, sa performance repose plus sur ce que l'on projète d'elle (star système avec ses failles, ses excès, etc.), que sur un jeu d'actrice époustouflant. Au final, le film est assez bon mais... bien loin de la puissance et de la justesse d'un Bad Lieutenant!
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