Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,0
Publiée le 23 juin 2010
Quelques répliques et situations d'anthologie qui caractériseront, dans ce film des débuts, pratiquement tout le cinéma de Woody Allen. L'obsession des femmes, les troubles psychiatriques, la religion… dessinent déjà son personnage si caractéristique de névrosé quasi cartoonesque. Le cinéma semble être le seul échappatoire à une vie trop complexe faite d'anxiété en tous genres. Dommage que ce ne soit pas Allen lui-même qui tienne la camera, la mise en scène manquant quelquefois d'un peu de finesse.
La comédie sentimentale classique, si ce n'est la référence permanente à Humphrey Bogart et "Casablanca". On n'est jamais tordu de rire, mais quelques moments sont forts sympathiques, par exemple celui où Woody Allen doit affronter deux loubards. L'ensemble reste bien moyen, mais le sentiment final largement positif m'incite à gonfler un peu la note.
Je crois que c'est à présent une quasi certitude, personne n'arrivera à me faire aimer ou tout du moins apprécier Woody Allen. J'ai essayé en tant que réalisateur, je n'accroche pas à ses films, et en tant qu'acteurs je crois que c'est pire.
Son personnage dans Tombe les filles et tais-toi et super, il est drôle, maladroit et touchant et très mauvais avec les femmes dites ici "les poules". Il est un peu l'anti-Bogart que justement il adule dans ce film, qui n'est autre qu'une parodie de ce dernier acteur et du film Casablanca plus particulièrement. Mais malheureusement même si j'adore Bogart et que c'est un de mes acteurs préféré, j'ai une légère anti-patie pour Woody Allen qui je trouve en fait encore une fois beaucoup trop dans ce film. C'est dans son personnage certes, mais il exagère le style et à la fin c'est un peu lourd.
C'est en même temps peut-être la faute au scénariste. Car c'est vrai qu'a la longue les maladresses et les gags du personnages deviennent un peu lourd. Mais dans l'ensemble, bien que long le film reste agréable. C'est une bonne parodie, très bonne d'ailleurs, qui a su faire beaucoup parler d'elle.
Un film sympathique, qui se laisse voir.... bien que...
Comédie où Woody Allen incarne un dragueur maladroit obsédé par Humphrey Bogart. Ce dernier vient d'ailleurs lui donner lui-même quelques conseils pratiques (des années plus tard, en déclinant cette idée du héros de cinema intervenant dans la vie réelle, il réalisera La Rose pourpre du Caire). Adaptation d'une pièce de Woody et hommage à Bogey et à Casablanca. Première collaboration à l'écran avec Diane Keaton.
Cette comédie est très rarement drole, l'histoire est prévisible, les dialogues sont fatigants. Il faut arréter de vouer un culte à Woody Allen, tout n'a pas été pleinement réussi. Reste une idée originale et une fin bien vue.
Si le fait de pouvoir aussi facilement s’identifier au personnage complexé et gaffeur a un aspect presque déprimant, le film reste toutefois une comédie extrêmement amusante. En plus de l’humour pétillant du film, le mérite du réalisateur revient à la manière subtile avec laquelle se dévoile intelligemment à travers son œuvre. Si on peut la considérer comme telle, l'adaptation que Woody a faite de sa propre pièce de théâtre reste sans conteste une comédie romantique incontournable.
Un critique de cinéma névrotique (Woody Allen) se fait plaquer par sa femme et se retrouve, avec la complicité d’un couple d’amis, invité à des rendez-vous, face au charme des femmes et en proie à sa nervosité maladive. Voici là résumée la ligne de conduite de «Play it again, Sam» (USA, 1972) d’Herbert Ross. Alors qu’Allen avait d’ores et déjà réalisé quelques films, dont les faussement mineurs «Take the money and run» (1969) et «Bananas» (1971), réussi par leur amateurisme d’apparence, le comique délègue cette fois-ci la réalisation à un autre que soit, se délestant des soucis techniques. Pourtant déjà accoutumé à la réalisation, si en l’occurrence Allen se délaisse de la réalisation, il semble y avoir pour raison que «Play it again, Sam» est ambitieux sur le point technique puisqu’il entend jouer sur l’imaginaire et l’introduire dans le même espace que celui occupé par la réalité. Le découpage et son articulation minutieuse appelle à une savante maîtrise du montage. Dès le générique, au cours duquel se reflète dans les verres d’une paire de lunettes l’irradiante lueur de l’écran de cinéma, la technique et sa faculté à exprimer en un seul plan une esthétique expressive nécessitait un contrôle technique qu’Allen n’avait peut-être pas en 1972. Pourtant le film, en dehors de ses moyens d’expression sophistiqué, est une œuvre essentiellement allenienne. Crise personnelle de l’individu dans un milieu qui lui échappe et réaction absurde, comique de par l’amoncellement maladroit des balourdises, voilà ce qui compose en grande majorité le moteur de ce film réalisé par Herbert Ross. A l’écriture, le cinéaste ajoute un regard patient, attentif sur cet être maladroit. A prêter attention au fossé entre le comique d’Allen et la réalisation de Ross, on peut apercevoir la façon dont ce-dernier se base sur une coupe de l’espace, un pastiche sagace de référence cinéphilique (cf. la fin dupliquant celle de «Casablanca») tandis qu’Allen perpétue son exercice agité.
Basé sur une des pièces de théâtre écrite par Woody Allen en 1969 (Play it Again), Tombe les filles et tais-toi (1972) marque aussi la première collaboration (fructueuse) avec l’actrice Diane Keaton (qu’il retrouvera à mainte reprises par la suite). Avec ce film, Herbert Ross nous dévoile sous toutes les coutures un Woody Allen avec son personnage de névrosé, d’obsessionnel et de gaffeur. Grand cinéphile et fan d’Humphrey Bogart, Allan se fait plaquer par sa femme Nancy. Désemparé, il demande conseil à ses amis pour lui trouver une nouvelle femme, il va donc collectionner les rencontres infructueuses et maladroites. Allen nous épate et donne le sourire du début à la fin, un névrosé remarquablement mise en scène par un acteur/réalisateur de talent !
On s'amuse vraiment beaucoup devant cette comédie. Woody au sommet de son art, quel gland ! Ils ont vraiment dû s'amuser à tourner ce film.J'adore les images seventies et là où il est vraiment le meilleur, c'est dans les comédies.Distraction pure qui peut se regarder en groupe.
Dans une autre critque j'ai lu "Tout est 100% Woody Allen dans cette excellente petite comédie, sauf le réalisateur, un dénommé Herbert Ross".. c'est tout à fait vrai car bien qu'il ne soit "que" scénariste et acteur ici sa touche est partout! Film très très amusant avec l'habituel rôle de looser pour W.A. (que j'adore par ailleurs) mais un concepte très original pour le scénario! Seul Bémol, je conseil d'avoir vu le cultissime "Casablanca" avant de voir ce film car on nous impose l'une des dernière scène de ce film au début de "Tombe les filles et tais-toi" le heros s'identifiant à Humphrey Bogart..
Un film drôle, très drôle même. Les gamelles et autres pitrerie de Woody Allen sont hilarantes (peut-être même les meilleurs qu'il ait fait). Toujours un grand nombre de répliques extrêmement poilantes. Diane Keaton est très sobre et Tony Roberts est casse pieds avec les numéros de téléphone. Les discussions avec Humphrey Bogart sont cultes, Woody s'écrase à chaque fois comme à son habitude.