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    L'Année des treize lunes
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    19 critiques spectateurs

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    Plume231
    Plume231

    3 919 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 juin 2012
    Si Jean-Luc Godard, Michelangelo Antonioni ou encore Eric Rohmer avaient réalisé chacun un film ayant pour sujet la vie et les traumatismes d'un transsexuel, ils n'auraient pas réussi à faire plus ennuyeux que Fassbinder avec cette oeuvre-là. Rainer Werner Fassbinder pouvait être un excellent cinéaste quand il se laissait aller à la simplicité, en témoignent "Tous les autres s'appellent Ali", "Le Droit du plus fort" ou encore "Le Mariage de Maria Braun" ; mais quand il se laissait aller à la prétention...phfffffffff... "L'Année des treize lunes" est une oeuvre lourde, appuyée au niveau de la description des personnages et des situations où le réalisateur fait absolument n'importe quoi avec son histoire et ses acteurs, le ou la protagoniste notamment faisant ressentir plus l'envie de donner des baffes que de la sympathie, le tout sur un rythme ronflant. Les somnifères allemands savent être efficaces.
    Teresa L.
    Teresa L.

    21 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 février 2014
    Film bouleversant qui défie toute critique. Mélo? Drame? Comédie ironique? On ne sait guère trancher. Peu importe. Peu de films tapent dans cette zone.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    241 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 octobre 2007
    Amour et décadence, c’est l’effet des années aux treize lunes selon Rainer Werner Fassbinder, mis en scène dans «In einem Jahr mit 13 Monden» (RFA, 1978). Le cinéma fassbinderien est prompt à fustiger les délices de l’amour : utilisation vénal dans «Faustrecht der Freuheit» (RFA, 1975), destruction morale dans «Die Bitteren Tränen der Petra von Kant» (RFA, 1972), etc… Ce film de Fassbinder, comportant de nombreuses similarités avec le livre phare de Döblin, Berlin Alexanderplatz, use du facteur sonore de façon très ingénieuse. Décalage angoissant entre une voix plane ou mécaniquement hystérique et une séquence horrible, celle de l’abbatoire, scène frappante par sa démonstration crue du charcutage à la chaîne et dont l’effroi est accentué par une mise en parallèle sonore avec la voix en folie. La scène mystérieuse dans la chambre des deux hommes où un curieux disque tourne n’est pas sans évoquer au spectateur contemporain l’usage du son par David Lynch. Néanmoins, rien de singulier dans cet exercice par le cadre du cinéma de Fassbinder. Il est de coutume dans son cinéma d’être surpris du glissement opéré entre l’image et son support auditif. Le film s’apparente à une plainte passionnelle, une histoire d’amour amère, salée par la transsexualité hybride de Volker Spengler. Ni homme (car pourvu de seins et d’un vagin), ni femme (car arborant un physique masculin), le personnage figure l’entre-deux du cinéma, le pont entre l’imaginaire et le réel. Il faut malheureusement avouer la maladresse du cinéaste à étirer son récit qui, non seulement trempe bizarrement dans une douce folie opaque, mais tangue d’un dosage malhabile de narration. Durant 1h40, le spectateur est plongé dans un brouillard qui ne s’éclaircit que les 20 dernières minutes. Cri désespéré de l’amour, «In einem Jahr mit 13 Monden» désespère en même temps le spectateur.
    DaftCold
    DaftCold

    21 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 janvier 2019
    Ce qui m'a le plus bluffé, c'est à quel point on peut vouloir tout pardonner à un film sous prétexte qu'il soit d'auteur... Mais le film commet de réelles erreurs ! Par exemple, combler l'absence de choses à montrer durant un dialogue important par des images de chaines d'abattage d'animaux, c'est une mauvais idée. Ce fameux dialogue place une bonne part de contexte, mais le film perd toute notre attention, parce que forcément c'est un peu fascinant à voir, et que le dialogue passe presque comme fond sonore. Bref, je vais pas m'attarder sur chaque scène, parce que finalement des scènes défectueuses comme celle là, y en a à la pelle. C'est dommage, parce que certains dialogues étaient intéressants et proposaient de bonnes idées. Mais la piètre qualité de la forme prend le dessus sur le fond, les acteurs n'y croient même pas,... Bon en gros je le déconseille.
    Maqroll
    Maqroll

    162 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2012
    Un chef-d’œuvre où la forme rejoint le fond pour donner une réflexion vertigineuse sur la condition humaine à travers l’errance d’un transsexuel « d’occasion », qui parcourt une sorte de calvaire dans un monde qui lui est définitivement étranger et fermé. Jamais sans doute Fassbinder n’a été aussi loin dans l’étude de l’âme humaine et jamais il n’a mieux maîtrisé son sujet. Une construction parfaite, alternant des dialogues philosophiques (les références à Schopenhauer sont explicites) et des images de virtuose faites de longs plans où les corps sont montrés dans leur simplicité la plus absolue, sans aucun artifice. C’est beau, c’est inspiré, c’est empli d’un souffle qui rappelle les plus grands créateurs du septième art, Murnau, Von Stroheim ou encore Bergman… C’est du très grand cinéma d’un très grand auteur.
    DarioFulci
    DarioFulci

    105 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 avril 2020
    Un insupportable film d'auteur, long, prétentieux et incompréhensible. Du blabla pendant deux heures, sur un sujet mystérieusement opaque. Parabole ? manifeste ? drame psychologique ? impossible à déterminer. J'ai passé mon temps à attendre le générique de fin dans une salle bondée et abrutie. Mais de quoi parle ce film ? pourquoi cette atmosphère sinistre ?
    Les vingt dernières minutes donnent l'impression d'assister à une parodie de film d'auteur force 10 sur l'échelle de l'ennui. Horrible.
    Roub E.
    Roub E.

    977 abonnés 5 008 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 septembre 2022
    Dans un premier temps j’ai été happé et bluffé par ce film du fait de sa mise en scène virtuose et millimétrée. Malheureusement passé le verni il n’y a pas grand chose à retirer et le film raconte de moins en moins de chose et devient bavard. C’est un film qui s’écroule sous lui même et ce qui est prenant dans l’ouverture fini par être agaçant. La mise en scène passe pour du maniérisme, on tombe dans des long tunnels de dialogues qui ne racontent plus rien. La nuit des 13 lunes démarre avec une grande force et se termine comme une caricature de film d’auteur qui se regarde filmer et qui s’écoute parler.
    Parkko
    Parkko

    161 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 décembre 2011
    Ça a les mêmes défauts que l'autre film de Fassbinder que j'ai vu (Tous les autres s'appellent Ali), c'est vraiment très (trop pour moi) lourd. C'est un film qui tombe souvent dans l'excès, rien que dans le jeu des acteurs, c'est particulièrement excessif, ça peut plaire à certains, mais pas à moi. Le scénario va dans ce sens, en proposant vraiment des situations volontairement appuyées, qui ne cherchent pas à faire dans la subtilité. Et c'est bizarre car parfois la mise en scène de Fassbinder est plus intéressante que ça.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 avril 2020
    Il faut s’accrocher ! Un univers à la Kafka/Beckett/Strindberg, un traitement très auteur/expérimental, très statique, très bavard, en longs tableaux très théâtraux.. J’aime plutôt bien Fassbinder, et celui-ci est visuellement très beau, très léché, mais j’ai quand même vite décroché.
    soulman
    soulman

    90 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2018
    Oeuvre parmi les plus radicales et les plus difficiles d'accès du cinéaste, "L'année des 13 lunes" est vraisemblablement aussi un de ses films les plus personnels. Parcouru de moments de bravoure (la scène à l'abattoir, la tentative de retour d'Elvira auprès de sa femme et de sa fille), ce long-métrage fait aussi la part belle à des séquences très étirées, qui servent de thérapie au personnage et déroutent le plus souvent le spectateur (au couvent, dans les bureaux de l'ex-amant, etc.).
    Dans le rôle principal, Volker Spengler est bouleversant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 août 2012
    Comme souvent chez Fassbinder s'est assez difficile de rentrer dans le film. Des dialogues profonds mais une ambiance morose. Beaucoup de séquences superflues mais une histoire intéressante lorsqu'on prend la peine d'y regarder de plus près.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    145 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 décembre 2011
    Ma deuxième incursion chez Fassbinder après Tous les autres s'appellent Ali et dieu que ce fut rude. Pas mauvais hein, loin de là, c'est même un bon film mais alors il faut s'accrocher car c'est assez éreintant, du moins pour ma part.
    Ereintant de par son propos et sa mise en scène, Fassbinder ne nous ménage pas avec ce film très personnel et très dur racontant l'histoire de cette transexuelle en proie à l'abandon et en quête de son passé pour mieux se reconstruire par l'avenir. Ce film comporte en fait une succession de passages assez longs, il n'y aura pas ou peu d'incursions très brèves dans un lieu, chez un personnage, au contraire le cinéaste prend le temps de s'attarder sur une séquence ce qui m'a à vrai dire le plus rebuté dans ce film, je l'ai trouvé vraiment long, ce qui impacte directement mon appréciation, c'est vraiment le seul gros défaut que je trouve.
    Car pour le reste tout est vraiment bon. C'est bien mis en scène tout en restant intelligemment pensé, certaines scènes nous plongent vraiment dans le malaise. La séquence de l'abattoir est vraiment marquante et crue, surtout quand on associe les images à la parole d'Elvira nous narrant une partie de sa vie passé, c'est alors un malaise multiple qui transpire de l'écran et ça ne me laisse pas indifférent.

    Mais les passages marquants ne s'arrêtent pas là, la rencontre avec Anton Saitz, celle avec l'homme suicidaire, avec le cancéreux dans la rue... Nous ne sommes vraiment pas ménagés car on passe par plusieurs étapes, l'illustration d'un malaise social, d'un malaise personnel et parfois on vire même dans le surréalisme. Il serait intéressant d'analyser toutes les scènes qui composent le film car il y en a des choses à dire et le film est riche, il aborde ce sujet délicat du changement de sexe, d'une personnalité prisonnière d'un corps différent. Et c'est un plaidoyer pour la tolérance, le procédé peut paraître lourd mais ça reste intelligent et nuancé.
    L'année des treize lunes est bouleversant, osé, personnel, c'est un cri de détresse et c'est vraiment très pessimiste. Ce qui est sûr c'est qu'il ne faut pas le voir pendant une dépression mais en tout cas c'est un bon film avec quelques maladresses mais de bonnes intentions, tout en étant plutôt riche.
    benoitparis
    benoitparis

    112 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2010
    Le film cite, comporte des références visuelles à Schopenhauer. Il a le nihilisme prêté au philosophe, un désespoir qui finit par aboutir à une sorte de sérénité paradoxale, de nirvana. Fassbinder a à la fois la compassion qui lui évite le mépris des marginaux et une cruauté qui lui permet d’ évoquer le fond de la tristesse et du malheur. Le film est aussi déconcertant que peut l’être le théâtre d’avant-garde, mais avec aussi de l’invention, particulièrement dans l’utilisation en miroir de la télévision.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 863 abonnés 12 460 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2011
    "L'annèe des treize lunes" est une oeuvre qui ne ressemble à aucune autre, la plus ancrèe vraisemblablement dans les problèmes personnels de Fassbinder car elle lui a ètè directement inspirèe par le suicide de son ami Armin Meier! Une vie en marge et un plaidoyer pour la tolèrance et l'amour, subtilement filmès en plans fixes ou avec de très lents mouvements de camèra! On n'est pas près d'oublier la scène horrible dans les abattoirs de Francfort ou des bovins se vident de leur sang! L'une des oeuvres les plus personnels du cinèaste proche de son maitre Douglas Sirk ou la souffrance et le dèsespoir sont les maitres mots dans un monde où personne ne peut rien à personne! Ambiance claustrophobique et B.O ètonnante avec quelques grands classiques du cinèma italien comme "Mort à Venise" ou "Amarcord" pour une descente aux enfers aux rebondissements feuilletonesques! Un film tout bonnement hallucinant, un coup aux tripes à ne pas mettre entre toutes les mains, puisqu'on assiste impuissant à une vèritable descente aux enfers...
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    271 abonnés 1 644 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 novembre 2013
    Une année aux treize lunes, en l'occurrence celle du film, 1978, est toujours une année de grands bouleversements émotionnels, explique-t-on dès le générique. La suite en est une illustration douloureuse. Des émotions, le personnage d'Elvira en connaît beaucoup. Mais le spectateur, peu. Car Fassbinder traite se mélodrame échevelé avec une distanciation froide qui élimine tout pathos. En la matière (histoire abracadabrante autour de la transsexualité), Almodóvar prendra le parti inverse, celui du lyrisme (Tout sur ma mère, La piel que habito...). Ici ressort surtout une dimension scabreuse, glauque et rude, qui peut rebuter ; la violence crue de certaines séquences (l'abattoir) s'allie à un pessimisme profond. Et pour casser totalement la dynamique du mélodrame classique, le réalisateur opte pour une narration déstructurée, fragmentaire, un collage de scènes parfois surréalistes ou absurdes. Outre l'histoire d'Elvira/Erwin (et l'enjeu de savoir pourquoi elle a changé de sexe), Fassbinder raconte d'autres petites histoires, symboliques. Histoires entrecoupées d'actualités télévisées, de théorisations en tout genre, de références joyeuses à Schopenhauer... Cela donne une trame décousue, bavarde, parfois lassante, qui témoigne du trouble de l'auteur à cette époque. Le suicide d'un ancien amant l'avait en effet plongé dans une grande dépression. Le film s'en fait l'écho. Aux dépens, hélas, du spectateur.
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