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L. Lawliet
20 abonnés
358 critiques
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4,0
Publiée le 23 juin 2024
Les Américains sont parfois des grands enfants! Cette comédie musicale de Stanley Donen et Gene Kelly annoncé déjà l’originalité et l’euphorie des futures numéro édulcorées qui suivront dans les années 50 (Un Américain A Paris, Singin In The Rain). Un plaisir enjoué par les performances enthousiasme de ces 6 acteurs suivant une entrevue amoureuse d’une journée dans un New York qui semble intemporel et toujours en mouvement. Très stupéfait et convaincu par le scénario un peu naïf, mais accompagné de dynamisme et d’exaltation qui plairont aux admirateurs de Comédie flamboyante qu’est la Musicalité au Cinéma!
La comédie musicale « hollywoodienne » est ma petite récréation lorsque je n'ai pas le moral. Donc, en cette période de post-fête, c'est le moment de se lâcher. « Un jour à New York » n'est pas le meilleur film de Stanley Donen, peut-être en raison d'un manque de profondeur du sujet et d'une légèreté assumée. La force du film est d'entrer rapidement dans le vif du sujet et de nous proposer une histoire simple où l'on traverse New York à un rythme effréné. Trois marins un peu naïfs trouvent spoiler: l'âme sœur d'un jour dans un taxi, dans un musée et dans le métro sur une affiche. L'absence de violence, de sexe, de drogue, de dépressifs chroniques et de pervers en tout genre rend ce film reposant et rafraîchissant. De plus, l'humour subtil et les scènes de danse énergiques ajoutent une touche supplémentaire à l'ensemble. Si vous recherchez une comédie musicale légère et plaisante, « Un jour à New York » offre un moment de détente et de pur divertissement, sans prise de tête. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Le film est tout à fait réjouissant malgré le sujet tellement fleur bleue et ridicule à souhait….. Il faut saluer les auteurs qui ont réussi à rythmer sans temps mort la journée de 24h!! J’avoue être plutôt ébahi par le ballet qui se situe dans le dernier tiers du film. Morceau de bravoure exceptionnel qui met les danses du film au niveau d’une kermesse d’école. Les musiques sont très connues mais les chorégraphies sont très moyennes hormis le ballet toujours. La chanson phare est la meilleure. On the town sur la terrasse du gratte-ciel. Totalement survoltée mais fascinante. Un plaisir quand même malgré certaines faiblesses un peu kitsch et une quatrième étoile encore pour le ballet.
4 718 abonnés
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4,0
Publiée le 12 mai 2021
La comédie musicale Un jour à New York a donné lieu a 462 représentations à Broadway de décembre 1944 à février 1946. La partition été composée par Leonard Bernstein et les paroles par Adolph Green et Betty Comden. Bien sûr la chanson phare de la comédie musicale de Broadway New York, New York a été conservée. Le reste de la partition n'est pas vraiment génial en termes de commercialisation. Mais Kelly voulait donner à la danse une place centrale dans ce film et il a admirablement réussi. Sur les six acteurs principaux de la distribution du film il avait Ann Miller et Vera-Ellen deux très bonnes danseuses pour l'aider. L'intrigue est cousue de fil blanc. Trois marins Kelly, Frank Sinatra et Jules Munshin obtiennent une permission de 24 heures à terre et sont déterminés à découvrir New York autant qu'ils le peuvent. Le numéro d'ouverture avec les hommes sortant du bateau sur le quai de Brooklyn est inoubliable puis Kelly, Sinatra et Munshin chantent et dansent New York, New York. Munshin attire l'attention d'Ann Miller qui trouve sa ressemblance avec une récréation d'homme. Son grand moment à l'écran est une danse de claquettes sur Primitive Man qui se termine par la destruction par Munshin d'un des squelettes de dinosaures du Musée d'histoire naturelle de New York...
Un Jour à New York, l’une des principales sources d’inspiration du film La La Land, dispose d’une franche vitalité qui frôle souvent la frénésie contagieuse : l’intrigue et ses personnages filent à toute allure, les rencontres se font aussi impromptues que possible et engendrent des pièces musicales savoureuses. Très coloré, le long-métrage réalisé par Gene Kelly et Stanley Donen est, à l’instar de la ville qu’il revisite, une œuvre de circulation où les corps et les décors s’enchaînent au rythme infernal des chansons de Broadway : rien ni personne ne tient en place, ce qui accentue davantage encore le temps de l’escale, également unité de temps du film. Les nombreux décloisonnements, surtout vers la fin, font de l’histoire d’amour principale une quête artistique où l’éternel croise le transitoire, le départ de nos marins ayant bien lieu, simplement relayés par d’autres marins. Ainsi Un Jour à New York part de l’idée de pur spectacle dans une tradition qui n’est pas sans rappeler les shows de Broadway ou de Las Vegas : une nuit pour vibrer – il s’agit ici d’un jour complet – puis regagner son quotidien. Ce postulat de base se verra parasité par la naissance d’un amour-passion entre Gene Kelly et Betty Garrett, tous deux issus de la même ville d’origine et donc amenés à se revoir. C’est dire que la rencontre amoureuse n’a pas tant ouvert les futurs que retissée un passé commun, et que la distance inévitable entre les deux amants s’affaisse dans la création d’un port d’attache où vivre ensemble. Car ledit film place les deux sexes en position d’égalité, s’amuse d’abord avec les clichés masculins – franche camaraderie, séduction obsessionnelle, gaucherie – puis féminins – miss métro du mois lancée dans des publicités pour promouvoir ses différents rôles à la maison et en société – pour les fusionner de façon malicieuse. Le ton de l’ensemble s’avère d’ailleurs souvent érotique et ne cache pas les désirs de ses protagonistes (voir à ce titre la chauffeuse de taxi, Brunhilde Esterhazy). En dépit de ses répétitions, Un Jour à New York bouillonne d’un feu musical et visuel étourdissant.
Malgré la virtuosité de certains numéros, malgré l'énergie de G. Kelly et quelques petits gags sympathiques, malgré l'alchimie entre les acteurs, cette comédie musicale, véritable classique du genre, m'a semblé moins abouti et moins complète que l'autre classique du duo Kelly/Donen, à savoir le magnifique et éternel "Chantons sous la pluie". Visuellement, les numéros bénéficient d'une mise en scène moins aérienne, les numéros ne nous décrochent pas la mâchoire et l'histoire principale manque largement de profondeur. Pour autant, il ne faut pas bouder son plaisir face à cette virée endiablée dans un New York de carte postale, avec deux trios magnifiques, qui composeront au final 3 duos attachants. C'est simple, rythmé et enjoué, léger et sympathique.
Comédie musicale de l'âge d'or Hollywood. Il y a une frénésie folle dans ce film. Et ce rythme étonne beaucoup pour un film de 1950 ! Et puis il y a le grand Gêne Kelly qui danse comme il respire et même si l'intrigue est cucul et les musiques oubliables, le film vaut la peine d'être vu pour le voir nous enchanter par ses pas de danse et claquettes.
Hip hip hip hourra !! Ce film est un vrai chef d'oeuvre ! Je ne le connaissais pas du tout et mon compagnon me l'a fait découvrir hier soir (car il est un immense fan de Gene Kelly) et j'ai passé une soirée des plus délicieuse !! J'ai eu le sourire du début à la fin et vraiment je n'ai pas de mots pour dire à quel point j'ai aimé ! L'histoire est drôle et prenante, les chansons et les danses sont à tomber par terre et Gene Kelly est encore une fois irrésistible ! Quel charme et quel talent ! Des comme on n'en fait plus ! Merci du fond du coeur Mr Kelly pour tout ce que vous nous avez apporté et pour tout le bonheur que vous avez donné à l'homme de ma vie ! God Bless You !
"New-York, New-York... It's a wonderful town...". Attention, chanson qui reste. Arrêtez-vous de penser deux secondes même quelques jours après avoir vu le film, vous êtes bons pour fredonner l'air entêtant d'Un jour à New-York... Quel régal de retrouver Gene Kelly, comme à son habitude le roi de la danse au ras du sol voire presque genoux pliés. Et exceptionnellement, le film s'offre le luxe de compter une vedette de la chanson qui s'essaye aux pas de danse, le sublime Frank Sinatra ! Ce dernier avouera plus tard avoir galéré pour apprendre à danser comme son partenaire endiablé, et il est vrai qu'on le voit parfois en décalage léger, en train de suivre Gene Kelly pas à pas... Les scènes n'étaient pas refaites à l'infinie, et ce genre de petits " défauts " n'y ajoute qu'encore plus de charme. On a l'impression que les danseurs ne font pas qu'un show répété au point d'en devenir impersonnel, mais bien une chorégraphie pleine d'envie et d'essais artistiques. Le duo (le troisième homme étant plutôt là pour les besoins de l'intrigue et de certaines danses) est merveilleux et l'on sent la complicité transcender l'écran. Gene Kelly n'est pas (toujours) ici seul comme certaines danses d'Un Américain à Paris, et on le surprend à ralentir pour laisser copier amicalement son partenaire... Qui se rattrape incroyablement dès lors qu'il chante ! La chanson où il déclare sa flamme à la femme qu'il aime en commençant toujours par des termes dépréciatifs, qui ensuite n'en sont pas remis dans la continuité de la phrase, de la pure ingéniosité, rehaussée par la voix de crooner de Sinatra. Des claquettes fabuleuses, une recherche de la femme idéale pour trois marins qui est très prenante, beaucoup d'humour et de farces, et une fin ouverte, que demander de plus... "New-York, New-York...."
"Un jour à New York" est le premier film de Stanley Donen, une comédie musicale enthousiasmante qui a l'originalité de réaliser ses numéros avec des hommes et des femmes, une idée qui permet une mise en scène plus large qu'à l'ordinaire, comme par exemple le choix de faire contraster les couleurs (le blanc pour les marins et le vert, jaune et rouge pour les femmes), de réaliser des numéros plus complexes et de faire dialoguer avec un charme certain les discours amoureux. Car l’amour est au centre de ce film savoureux qui refuse la mélancolie qu’il pourrait comporter (un amour d’une journée seulement qu’il faudra regretter), exprimé par le chant et recherché par des personnages surprenants (la colocataire de Brunhilde, Lucy Schmeeler). Euphorisant et d’une simplicité narrative désarmante, le film vaut aussi pour la drôlerie de ses situations, de sa séquence à l’Empire State Building à la poursuite en taxi en passant par les scènes dans le cabaret, tout en ne perdant jamais de vue sa ligne directrice, à savoir la relation entre Gabey et Ivy Smith, dont il importe non pas qu’elle se prolonge au-delà de cette folle journée mais que le premier connaisse la vérité au sujet d'Ivy, cette dernière gardant un secret que tentent de cacher les deux autres personnages féminins (Brunhilde et Claire). Evidemment, tout se finit dans le bonheur et la réconciliation, les trois marins devant revenir à bord et les femmes attendant d’autres hommes qui commencent leur permission : la boucle est ingénieuse et regarde New York comme une ville éternelle qui ne dort jamais. Un film magnifique et débordant de créativité.
Une comédie musicale qui nous fait passer un bon moment réalisé par Stanley Donen et Gene Kelly !! On en prend plein la vue de ses numéros de pas de danses, de claquettes, de chorégraphies en bandes , de chants musicaux avec ce long métrage trés bien construit mème si les costumes paraissent démodés. "Un jour à New York" ou la permission de marins dont trois copains qui vont visiter la ville, s'amuser, et rencontrer de charmantes demoiselles dont la célèbre "Miss Métro" pour l'un d'eux placardés sur des affiches du coin. Un film qui divertit le spectateur et qui vieillit plutot bien, on y regarde avec enchantement. Première oeuvre (je crois) du duo de réalisateurs qui collaboreront par la suite avec le célèbre "Chantons sous la pluie". Les trois acteurs principaux comprenant Gene Kelly, Frank Sinatra et Jules Mumshin sont excellents dans plusieurs exercices de mème que les actrices dont Betty Garrett et Ann Miller. Amateurs ou non de comédies musicales, je le recommande.
On the Town (1949) est un film optimiste, communicatif de sa bonne humeur rendant l'aventure de 3 marins dans un New York virevoltant - à la recherche de trois jeunes filles pour passer une soirée mémorable - très sympathique. C'est rafraîchissant avec une technique et une maîtrise pour les chorégraphies qui amorcent une nouvelle ère des comédies musicales à Hollywood. Franchement, je n'ai jamais été autant subjugué par une telle qualité des danses et de la maîtrise notamment lors de la présentation de Miss Métro, un portrait malin et redoutablement efficace car réalisée avec beaucoup d'ingéniosité ! Au delà de la technique quasi irréprochable et de ses plans de New York hallucinant (les plans réels sont succulents), la qualité d'interprétation des acteurs restent convaincantes malgré quelques moments de flottements dans leurs jeux. Le film pêche dans un scénario certes original mais qui montre rapidement ses limites (bon, le scénario n'est pas la qualité première qu'on recherche dans une comédie musicale) avec quelques longueurs à noter. Cela reste tout de même largement convaincant !