Venus Rising est un film très difficile à trouver aujourd’hui, et qui semble d’ailleurs totalement oublié à en croire les très faibles informations le concernant sur le net. La seule réelle curiosité de Venus Rising c’est en fait la présence de Jessica Alba à ses débuts ! Mais bon, si le film aujourd’hui semble mettre en avant cet argument, notamment sur l’IMDB, c’est très fallacieux, car en fait elle s’offre grand max 30 secondes à l’écran ! Il ne faut pas fermer les yeux au mauvais moment !
Et oui, car elle joue la version jeune de l’héroïne campée par Audie England, actrice bien moins connue, mais charmante aussi ! D’ailleurs c’est sûrement la seule chose valable de Venus Rising : ses actrices sont très belles ! Outre England et Alba, on trouve aussi Morgan Fairchild, et les femmes auront aussi de quoi se faire plaisir puisque le sex-symbol de l’époque, Costas Mandylor hérite du premier rôle masculin ! Globalement les acteurs ne m’ont pas spécialement inspirés pour leur jeu. Faut dire qu’ils évoluent dans un marasme assez effarant ! Doté de personnages médiocres, ils se trainent mollement dans un scénario d’une platitude impressionnante !
Par certains aspects le film rappellera The Island de Michael Bay, mais c’est vraiment le point de départ qui rapproche les deux, car ensuite, ouch ! En fait j’ai eu énormément de mal à comprendre pourquoi, alors qu’il prend des airs futuristes, il se limite à une sorte de thriller pseudo-érotique ! Car oui, pendant 1 heure 30 il ne se passe strictement rien d’intéressants, si ce n’est quelques petites séquences érotiques ! Pas une seule scène d’action, de la SF qui n’apparait que dans trois plans (vieille incrustation numérique avec les symboles des sexes féminins et masculins, et deux ou trois autres que je vous laisse découvrir !), tout est atrocement plat et vide ! On nous promet des supers drogues, de la réalité augmentée, l’éveil au monde de deux héros, mais par moment j’ai réellement cru qu’on était dans un soap-opera un peu BDSM sur les bords ! A la limite, je sauve les dix premières minutes, mais rien de plus !
Formellement d’ailleurs Venus Rising ne casse pas la baraque. Ce n’est pas le pire cependant, et si je donne quelques points au film, c’est là que je les trouve. Sur une bande son plutôt sympa, Venus Rising offre une ambiance sombre parfois assez séduisante, mais qui se rapproche là aussi trop souvent du thriller érotique. A la limite le film aurait du approfondir davantage une esthétique post-apocalyptique, mais là, Venus Rising n’est pas plus emballant que ça. Le final est un désastre d’ailleurs, c’est limite si les décors ne sont pas empruntés aux Feux de l’amour ! En clair, l’ambiance un peu poisseuse est parfois désamorcée grossièrement. Je m’attarderai aussi un peu sur la mise en scène, grand moment de n’importe quoi, et point faible majeur du film. J’ai rarement vu un film mettre si peu en valeur de si jolies actrices !
Bon, je ne vais pas m’étendre davantage, Venus Rising est un ratage. Sorte de thriller érotique totalement pas assumé et cherchant à ratisser très large en promettant un peu de SF, d’action, de l’érotisme, on se retrouve avec un métrage informe, où le manque de budget et surtout de talent font des ravages ! 1