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J'adore ce western, un grand film, une musique enivrante et quels acteurs. Je l'ai regardé en 2016 avec mon fils qui a adoré, un signe que ça n'a pas vieillit.
videoman29
« Les 7 mercenaires » est un western ultra classique, impeccablement réalisé en 1961 par le grand John Sturges (« La grande évasion », « Règlement de comptes à OK Corral » etc...). En fin spécialiste du genre, il choisit quelques-uns des plus grands acteurs de l'époque pour incarner ses personnages principaux. Ainsi des noms comme Yul Brynner, Charles Bronson, Steve McQueen ou encore James Coburn figurent à l'affiche de son film ce qui suffit déjà à en faire un événement. L'histoire, adaptée des célèbres « 7 samouraïs » de Kurosawa, raconte comment quelques professionnels de la gâchette décident de venir en aide à un village Mexicain tombé sous la coupe d'un petit dictateur régional. Le concept est simple et a déjà été utilisé maintes fois dans l'histoire du western : Les gentils sont retranchés et doivent résister aux assauts répétés des méchants, très supérieurs en nombre et bien décidés à tuer tout le monde. Aucune surprise donc, en ce qui concerne le scénario. Pour autant, rares sont les films de l'époque qui proposent des scènes de combat d'une telle violence et d'une telle qualité. Le résultat est très immersif et on prend vite fait et cause pour les pauvres assiégés. Évidemment, il serait vain de cacher que les gentils gagnent à la fin... Les codes du western se doivent d'être respectés et celui-ci s'inscrit largement parmi les meilleurs du genre.
Franchement, au risque de passer pour un inculte, je préfère ce film à l'original : Les sept samouraïs. Tout d'abord, j'adore les western, je suis un fana de la mythologie qui gravite autour. Ensuite ce film est plus court, mieux rythmé, moins lent. Et puis dernier point : les personnages sont plus attachants (même si certains comme le mercenaire hors-la-loi ou le mercenaire cupide sont sous-développés). On ajoute à cela une musique géniale et un casting de malade, et on a pour moi un très bon western, que personnellement j'ai largement préféré aux sept samouraïs.
Quand les américains s'emparent du chef-d’œuvre d'Akira Kurosawa, cela donne "Les Sept mercenaires" ! Les samouraïs sont ici troqués contre des cow-boys charismatiques (avec Yul Brynner, Steve McQueen, Charles Bronson et James Coburn au casting, c'est obligé) qui défendent un village de paysans mexicains des attaques de Calvera, incarné par Eli Wallach. Si ce remake n'a pas la puissance de l’œuvre dont il tire son inspiration, on ne pourra que constater l'efficacité du scénario qui prend le temps de s'attarder sur la psychologie des personnages (le mercenaire paralysé par la peur, celui qui se lie avec les enfants) sans négliger l'action pour autant, allant au plus simple. Si aujourd'hui, les scènes de fusillade sont un peu datées et que le manque de rythme dans la mise en scène de John Struges se fait sentir, il n'empêche que le film reste un classique qui se voit avec plaisir, ne serait-ce que pour savourer son casting 4 étoiles.
Roub E.
Je vois les sept mercenaires comme une fin en apothéose du western classique américain avant l arrivée de ce que je préfère dans ce genre :le western spaghetti. Les sept mercenaires c est un peu les Expendables des années 60 mais avec une bande encore plus classe et une grande mise en scène. Rien que pour son casting le film mérite d être vu car chacun de ses membres pouvait déjà tenir un film à lui tout seul. Le film a par certains aspects un côté classique qui a vieilli mais quand je disais qu il annonçait le western spaghetti c est dans sa représentation de la violence plus brutale que dans les westerns à l ancienne. Un film à voir et un grand classique pour les fans du genre.
John Sturges transpose les 7 Samouraïs de Kurosawa dans le Mexique du 19ème siècle et en fait un western mythique, n'en déplaise à une frange de critiques intellos qui trouvent toujours à redire, parce que soi-disant Kurosawa est un véritable auteur, et Sturges seulement un habile technicien. C'est très injuste, et de toute façon, moi je préfère ce western à la version d'origine, au risque de passer pour un iconoclaste.
Cette histoire de villageois misérables qui demandent de l'aide à des chevaliers de fortune pour se défendre contre des voleurs, valait pour tous les pays qui ont connu semblables mésaventures. Mais le traitement était trop japonais pour atteindre le grand public. Le cinéma américain a ce dynamisme et cette aisance de pouvoir reprendre un scénario selon les critères hollywoodiens pour faire en sorte qu'il soit compris partout. John Sturges fait donc des samouraïs de Kurosawa des cowboys qui viennent épauler de pauvres peones pour une poignée de pois chiches ; il n'avait peut-être pas le génie de Kurosawa, mais c'était un excellent directeur de films d'action. Ce que les 7 Mercenaires perdent en humanité (et encore, c'est pas prouvé), ils le gagnent en rythme et en efficacité. L'interprétation a marqué, elle révélait des acteurs (hormis Yul Brynner qui était déjà une star) dont la carrière allait s'avérer brillante. John Sturges a compris qu'il fallait soigner le personnage de Calvera, le méchant joué par Eli Wallach pour que le public s'intéresse à son sort. Cette morgue goguenarde ajoutée à la démarche virile de Yul tout de noir vêtu, le charme cynique de James Coburn, la façon de tirer de McQueen, les gants noirs de Vaughn... la réunion même de ces 7 gars très typés ont contribué à rendre ce film légendaire. Sans oublier la musique d' Elmer Bernstein qui est très marquante, elle servira beaucoup l'action avec ses harmonies évocatrices (le thème principal et le thème "Calvera's visit" étant les plus célèbres). Le film est un des derniers grands westerns à trame classique, et l'âpreté des combats ainsi que le personnage un peu surjoué de Calvera annoncent un peu l'arrivée du western spaghetti, d'où le fait que c'est une sorte de chant du cygne du western hollywoodien. En tout cas, c'est un chef-d'oeuvre pur, sans bavures, réalisé par un spécialiste rompu à ce style.
Cette histoire de villageois misérables qui demandent de l'aide à des chevaliers de fortune pour se défendre contre des voleurs, valait pour tous les pays qui ont connu semblables mésaventures. Mais le traitement était trop japonais pour atteindre le grand public. Le cinéma américain a ce dynamisme et cette aisance de pouvoir reprendre un scénario selon les critères hollywoodiens pour faire en sorte qu'il soit compris partout. John Sturges fait donc des samouraïs de Kurosawa des cowboys qui viennent épauler de pauvres peones pour une poignée de pois chiches ; il n'avait peut-être pas le génie de Kurosawa, mais c'était un excellent directeur de films d'action. Ce que les 7 Mercenaires perdent en humanité (et encore, c'est pas prouvé), ils le gagnent en rythme et en efficacité. L'interprétation a marqué, elle révélait des acteurs (hormis Yul Brynner qui était déjà une star) dont la carrière allait s'avérer brillante. John Sturges a compris qu'il fallait soigner le personnage de Calvera, le méchant joué par Eli Wallach pour que le public s'intéresse à son sort. Cette morgue goguenarde ajoutée à la démarche virile de Yul tout de noir vêtu, le charme cynique de James Coburn, la façon de tirer de McQueen, les gants noirs de Vaughn... la réunion même de ces 7 gars très typés ont contribué à rendre ce film légendaire. Sans oublier la musique d' Elmer Bernstein qui est très marquante, elle servira beaucoup l'action avec ses harmonies évocatrices (le thème principal et le thème "Calvera's visit" étant les plus célèbres). Le film est un des derniers grands westerns à trame classique, et l'âpreté des combats ainsi que le personnage un peu surjoué de Calvera annoncent un peu l'arrivée du western spaghetti, d'où le fait que c'est une sorte de chant du cygne du western hollywoodien. En tout cas, c'est un chef-d'oeuvre pur, sans bavures, réalisé par un spécialiste rompu à ce style.
"Les 7 Mercenaires" est un western sorti en 1961 sur l'hexagone. Le début des années 60 marquait le déclin de l'ère des westerns américains et le début des westerns spaghettis. Pourtant, de très bons westerns dits classiques voyaient encore le jour. Remake du film "Les 7 Samouraïs" d'Akira Kurosawa, ce long-métrage américain est rapidement devenu culte au fil des ans. Et ce pour plusieurs raisons. D'une part, c'est un très bon film qui a connu un grand succès mérité. John Sturges (le réalisateur) n'hésite pas à mélanger moments plus légers, voire carrément drôles, avec des moments plus sérieux et émouvants. De ce mélange résulte un western vraiment complet mais également profond. Tout n'est pas basé sur l'action car bien que les mercenaires soient nombreux, ils ont chacun leur propre personnalité et celle-ci est suffisamment développée pour que les 7 mercenaires ne soient pas interchangeables et qu'ils participent tous, à leur manière, à l'avancé du film. Bien sûr, tous n'ont pas même importance mais aucun n'est oublié au final. D'autre part, en plus d'être un western complet, le casting est mémorable et marquant pour l'époque. On retrouve ici de vraies "gueules" du cinéma à savoir Yul Brynner en chef de bande, Steve McQueen en bras droit, Charles Bronson, James Coburn et Eli Wallach en adversaire. Bref, c'est du très beau monde pour l'époque et ils sont réunis dans un seul et même film, forcément ça marque plus que si c'était des inconnus qui étaient au casting. On notera particulièrement la prestation de Yul Brynner, celle de Charles Bronson, celle de Eli Wallach et celle de Horst Buchholz qui se démarquent légèrement du lot. Mais tout le monde est bon dans ce western aux allures de rassemblement héroïque. Et pour accompagner cette belle bande de protecteurs, on nous sert une BO qui, comme pour beaucoup d'autres westerns de l'époque, est devenue quasiment aussi culte que son film. "Les 7 Mercenaires" ne l'a donc pas volé sa réputation de film culte. Grâce à un casting grandiose et à des personnages forts, ce film est entré dans l'histoire du cinéma pour ne plus en sortir.
Un western culte signé John Sturges, voilà ce qu'est "Les Sept mercenaires" ! Ce film est le remake d'un film japonais nommé "Les Sept Samouraïs". A l'époque de la sortie du film de John Sturges, la presse (française et internationale) avait crié au scandale car John Sturges faisait un remake : on était à la limite de l'incident diplomatique. Aujourd'hui encore, certaines personnes se révoltent car John Sturges a osé faire un remake. Pour ma part, je m'en fiche complétement et je tiens même à dire que ce film est meilleur que son original ! Le casting est énorme : Yul Brynner, Steve McQueen, Horst Buchholz, Charles Bronson, Robert Vaughn, James Coburn et Brad Dexter. Tous ces acteurs, peu connus au moment de la sortie du film, incarnent les sept mercenaires. Cependant, n'oublions pas Monsieur Eli Wallach qui est aussi de la partie : il joue le grand méchant de l'histoire. Comme dans tous les westerns, surtout ceux de Sturges ou de Leone, l'histoire est très prenante. On est au 19ème siècle dans une petite ville du Mexique. Un certain Calvera, bandit notoire, s'amuse à venir régulièrement dans cette petite ville pour intimider les habitants et par la même occasion, pour les piller. Trois habitants quittent alors la ville à la recherche de quelqu'un d'expérimenté qui pourrait les aider à faire déguerpir Calvera. Ils rencontrent alors Chris Adams qui leur promet de les aider. Celui-ci engage six autres personnes : le clan des sept mercenaires est formé. Ils font alors route vers cette petite ville mexicaine et en attendant l'arrivée de Calvera, ils forment les habitants à se battre. Que j'adore cette histoire : elle est simple mais claire et précise. Tout est expliqué, tout est montré ! La réalisation est superbe, bien qu'effectivement pas toujours réaliste (notamment au niveau de la représentation de la mort à l'écran mais n'oublions pas qu'on est en 1960 : cela signifie deux choses. Les moyens techniques ne sont pas encore ultra développés et aussi, la censure faire fureur à cette époque). Notons aussi que les dialogues sont absolument exquis : très empreints de cynisme et d'ironie. Les acteurs sont excellents : j'ai une préférence pour Horst Buchholz, mais le charisme de Steven McQueen et de Charles Bronson est tout aussi appréciable. Enfin, et je terminerai là, le réalisateur du film d'origine ("Les Sept Samouraïs"), Akira Kurosawa, a lui-même avoué que le film de John Sturges était meilleur que le sien. La musique d'Elmer Bernstein est magnifique !
Classique du genre et du 7ème art de manière générale, le film de John Sturges ("La Grande évasion") a acquit ce statut en distillant une recette orchestrée avec intelligence et qui demeure tout bonnement imparable. L'histoire met en lumière un groupe de 7 mercenaires se mettant au service de fermiers mexicains afin de les débarrasser de bandits les persécutant, malgré une paye dérisoire et des risques élevés, qu'ils aient besoin de se faire discrets ou par simple grandeur d'âme, tous acceptent pour des raisons qui leur sont propres. Comme atout numéro un, "Les 7 mercenaires" présente une distribution d'exception où quasiment chacun des membres incarne un personnage que le script prend le temps de développer. Que ce soit la fragilité chez le personnage interprété par Bronson, la gueule patibulaire de Yul Brynner ou le flegme de Steve McQueen... tous jouent des qualités qui ont fait d'eux des monstres sacrés du cinéma. Au final seul Robert Vaughn semble léser malgré un rôle entouré d'un certain mystère. Entre son ambiance de camaraderie et ses scènes de fusillades intenses, cette œuvre livre également une réflexion touchante sur la condition des portes-flingues, parfois trop appuyée mais qui donne à voir les dilemmes de ces hommes tant fantasmés pendant l'enfance. Le casting est sans faille, le spectacle, rythmé et extrêmement divertissant, est capable de ravir tout spectateur, néanmoins, malgré ses indéniables qualités, "Les 7 mercenaires" n'est pas le chef d'œuvre que laissait entendre sa réputation. Un grand film, certes, mais pas un chef d'œuvre.
Un grand classique du western américain qui malgré ses qualités évidentes notamment en terme de narration a tout de même bien vieilli surtout sur la forme.
Le films souffre en effet d'un coté trop gentillet que l'on retrouve malheureusement souvent dans les westerns, en plus de cela les personnages lisses et caricaturaux manquent de profondeur et on peine a s'y attacher.
Reste néanmoins un très bon western qui demeure surement l'un des meilleurs de son époque.
Le films souffre en effet d'un coté trop gentillet que l'on retrouve malheureusement souvent dans les westerns, en plus de cela les personnages lisses et caricaturaux manquent de profondeur et on peine a s'y attacher.
Reste néanmoins un très bon western qui demeure surement l'un des meilleurs de son époque.
Et un film culte, un! Un demi-siècle après et ça n'a pas pris une ride et reste toujours aussi efficace avec son cocktail détonnant d'aventure, d'action, d'humour, d'émotion.... Et comme tout grand film digne de ce nom on a le droit à une musique cultissime, quelques répliques inoubliables, et puis quel casting de folie: Yul Brynner, Steve MacQueen, James Coburn, Eli Wallach, Robert Vaughn, Charles Bronson... c'est presque trop d'ailleurs, et c'est là un peu mon seul reproche concernant le film: les personnages n'ont pas assez de place pour affirmer leur personnalité -même Brynner ou MacQueen dans un sens- et c'est un peu dommage compte tenu du potentiel de charisme à disposition. Enfin ça reste un grand moment de cinéma, très plaisant, qu'on ne se lasse pas de voir et revoir.
Sans aucun doute l'un des meilleurs westerns de l'histoire du cinéma, avec une pléiade de stars !!! Un pur régal...
Un très bon western devenu culte à voir à l’occasion .
Dès le début du film avec les premières notes de la musique signée Elmer Bernstein, on sent qu'on a affaire à un western de grande qualité . Et cette impression ne se démentira jamais par la suite . Les sept mercenaires, c'est d'abord l'éloge du cow-boy au sens du mythe populaire, c'est à dire le gars sûr de lui, droit dans ses bottes, qui ne sourit jamais, qui ne parle pas beaucoup, toujours près à l'aventure et qui ne recule jamais face au danger . Et ici de ce côté là on est servi avec 7 bonhommes de cette trempe magnifiquement interprétés par des légendes du cinéma américain ( Yul Brynner, Steve McQueen, Charles Bronson, James Coburn ) sans oublier le méchant tout aussi bien interprété par Eli Wallach . L'histoire elle aussi correspond à l'archétype du western, à savoir que les héros viennent défendre des pauvres malheureux sans défense et pas très futé contre des méchants en très nette supériorité numérique . Ça pète de tous les côtés, ça flingue à tout va, bref c'est du déjà vu . Mais si cela fonctionne malgré tout, c'est parce que c'est bien fait et même très bien fait, de bons acteurs, mais aussi une réalisation très réussie . En effet bien qu'il soit moins connu en général dans le monde du western que John Ford ou Sergio Leone, John Sturges se révèle ici tout aussi doué qu'eux . Enfin, seule originalité de ce film, et qui permet astucieusement de combler les moments dépourvus d'action, "les sept mercenaires" propose aussi une réflexion intéressante sur la vie de cow-boy du moins telle que véhiculée par le cinéma . En conclusion, si comme moi vous n'êtes pas un fan de western, ce film n'en demeure pas moins un spécimen très réussi, maîtrisé de bout en bout et qui mérite d'être vu . Si vous êtes fan de western, n'hésitez pas foncez, "les sept mercenaires" deviendra probablement l'un de vos films cultes .
Un film épique et un western singulier qui souffre cependant de la comparaison avec son illustre inspirateur. Sturges adapte donc Kurosawa dans le grand ouest et cela assez fidèlement. On retrouve les personnages attachants du japonais et la morale du monument nippon. Le tout est efficace et servi par une bande originale excellente. Malheureusement on ne peut s'empêcher de comparer le film de Sturges aux Sept samourais, et forcément on ne peut que constater un gap assez net. Moins épique, moins drôle, moins tendu et surtout beaucoup moins romanesque et tragique. Il manque surtout le recul et l'humour et la mise en scène reste un peu trop classique. Un bon moment malgré tout.
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