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selenie
6 344 abonnés
6 208 critiques
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5,0
Publiée le 18 janvier 2021
Le film est en fait le remake version far-west du chef d'oeuvre japonais "Les 7 Samouraïs" (1954). Ce western est mythique, et à chaque visionnage on ne peut que constater ces quelques défauts notables mais on constate aussi qu'ils ne sont pas assez forts pour gâcher le plaisir tant le souffle épique et les envolées sont inspirées. Par contre, malgré des personnages attachants même dans leur défaut et sans oublier l'inénarrable Eli Wallach, on peut rester perplexe voir déçu par le traitement différent entre certains personnages. On pense surtout à la position favorable de Buchholtz alors que le personnage génial du lanceur de couteau incarné par le génial James Coburn semble le dernier des 7. Evidemment, voir des paysans pauvres du désert aussi apprêtés prêtent à sourire (merci les censeurs), mais ça se rattrape largement par un propos de fond qui enrichit un scénario qui pourrait paraître primaire et qui est résumé en une réplique par Chris/Brynner : "Le vieux a raison : les paysans ont gagné. Nous, on perd toujours."... Site : Selenie
Ils agissent au final comme des anges gardiens. Il font ça pour l'honneur. Les dernières paroles pour le mort sont terribles car elles renient cet acte. Un excellent western avec les valeurs de l'entraide mais où le métier de porteur de fusil fera quand même sa loi.
Inspiré par les 7 samouraïs de Kurozawa, un western légendaire qui réunit tous les ingrédients du genre, interprété par une belle brochette de rois de la gâchette, mais avec un scénario avec trop de temps morts.
Beau western, un des meilleurs, tous les ingrédients y sont pour en faire un incontournable : des scènes d'action réalistes, de supers personnages, de beaux décors, des dialogues empreints de cynisme, une photographie superbe, et une musique fabuleuse. Le casting est exquis, les acteurs à l'affiche sont charismatiques et c'est un plaisir de les voir réunis.
"Les sept mercenaires" est simplement l'un des meilleurs westerns et est devenu un classique incontournable. Certes, c'est un remake des "Sept samouraïs" de Kurosawa, mais c'est une excellente adaptation. On retrouve avec bonheur un casting remarquable fait de grandes figures du cinéma américain du siècle dernier, la réalisation de John Sturges n'a pas pris une ride et la musique est mythique. Donc rien que du bon, on pourra voir ou revoir "Les sept mercenaires" et se laisser porter par son très bon scénario ponctué de quelques surprises et bons moments d'action.
La quintessence du western! Malgré quelques facilités scénaristiques et clichés psychologiques, le film incarne ce qu'est un western: les péripéties héroïques de mâles faussement bourrus à l'humour pince-sans-rire au milieu de somptueux paysages mi-désolants mi-fantasmagoriques. Là le propos de tolérance et de courage est servi par un casting d'excellence s'amusant des stéréotypes et attendus du genre. C'mon cow-boys!
Faire découvrir un classique du genre à des préados nourris au numérique est toujours une gageure. Résultat: un fan enthousiaste jusqu'au combat final, et deux endormis en cours de route. Peu importe, la photographie reste superbe, la plupart des acteurs mythiques, la multiplicité des caractères bien vu, et la morale finale pas courante ( vit-on mieux comme paysan ou comme tueur à gages?). Voir de la qualité ne leur fera jamais de mal. DVD vf aout 2020
La musique est excellente mais rien à faire, j'ai du mal à apprécier les westerns. Trop lent pour moi, pas de femmes, on croirait voir des enfants de 5 ans jouer dans une cour d'école ! Beaucoup de mal à accrocher bien que je puisse comprendre qu'à l'époque ça faisait voyager et rêver d'un ailleurs...exotique ! 3/5
Bon, c'est un honnête western, mais rien d'exceptionnel. Le casting était pourtant alléchant (Yul Brynner, Charles Bronson, Steve Mc Queen, Robert Mitchum, Eli Wallach...), mais certains personnages sont sous-exploités ou peu charismatiques, et malgré quelques scènes intéressantes spoiler: comme celle du corbillard , il y a au final peu de surprises et de rebondissements. J'ai largement préféré l'original de Kurosawa !
Je n'ai pas vu les 7 samouraïs mais je dois dire que les 7 mercenaires tiré de ce film est plutôt très bien réussi. D’emblée dès le début, on assiste à un générique typiquement western mais c'est surtout cette musique qui nous enchante. Ensuite on nous projette directement au premier combat avec cette arrivée fracassante des bandits dans ce villages mexicains et qui sèment la terreur aux villageois en les pillant. Dirigé d'une mains de fer par le fameux Calvera, spoiler: cette scène se traduira déjà par la mort d'un villageois . Excédés, la habitants demande de l'aide à un certains Chris. Lui même va recruter 6 six hommes et les dirigera pour tenter de régner l’ordre dans ce village.
J'ai beaucoup aimé le recrutement dans ce bar et leur tactique contre ces apaches, plutôt intelligent. Un beau décor, une belle mise en scène Mexicaine, un cadrage sur les personnages superbe et une musique qui nous transporte.
Des acteurs sublimes et à belles tronches qui nous déçoivent pas. Horst Buccholtz, le gamin qui joue parfaitement son rôle et apporte une bonne dose d'humour au film ou encore Yul Brynner qui dirige droitement son équipe excepté Robert Vaughn que je n'ai pas trouvé trop concluant dans son rôle. Des scènes mémorables spoiler: comme celle du tir à longue porté de Vin et qui selon lui n'est pas son meilleur tir et il voulait visé le cheval ou encore celle ou les hommes se battent avec des chaises, des fous rires assurés. Les courses folles et les combats sont nombreux aussi, bref pas mal d'action et de violence malgré des moments un peu surjoué mais qui reste excellents.
La fin de la bataille fini tragiquement pour beaucoup d'entre eux mais elle restait prévisible quand à la scène finale des retrouvaille entre le gamin et cette femme conclue par une touche sentimentale et poétique au film.
Quand les américains s'emparent du chef-d’œuvre d'Akira Kurosawa, cela donne "Les Sept mercenaires" ! Les samouraïs sont ici troqués contre des cow-boys charismatiques (avec Yul Brynner, Steve McQueen, Charles Bronson et James Coburn au casting, c'est obligé) qui défendent un village de paysans mexicains des attaques de Calvera, incarné par Eli Wallach. Si ce remake n'a pas la puissance de l’œuvre dont il tire son inspiration, on ne pourra que constater l'efficacité du scénario qui prend le temps de s'attarder sur la psychologie des personnages (le mercenaire paralysé par la peur, celui qui se lie avec les enfants) sans négliger l'action pour autant, allant au plus simple. Si aujourd'hui, les scènes de fusillade sont un peu datées et que le manque de rythme dans la mise en scène de John Struges se fait sentir, il n'empêche que le film reste un classique qui se voit avec plaisir, ne serait-ce que pour savourer son casting 4 étoiles.
Si l'on s'en tient à son unique qualité cinématographique, on peut à coup sûr estimer que "Les sept mercenaires" occupe une place flatteuse dans toutes les anthologies du western qui le citent systématiquement comme une référence. Cette aura tient sans doute plus au succès phénoménal du film et au pont qu'avec Sam Peckinpah et Robert Aldrich, John Sturges tend entre le western classique des grands anciens (Walsh, Ford, Hawks, Mann, Daves ou Boetticher) et le western spaghetti de Sergio Leone et de ses nombreuses émules. La légende qui l'accompagne désormais entretenue par deux suites et de nombreuses diffusions télévisées, continue de nourrir le mythe. Vaguement inspiré du film d'Akira Kurosawa, "Les sept samouraïs" (1954), lui-même né de l'admiration de maitre japonais pour les westerns de John Ford, le film a connu une production assez mouvementée, parsemée de déchirements autour de la paternité du projet et de la distribution des rôles. Si un temps Anthony Quinn, Clark Gable, Stewart Granger, Glenn Ford ou Anthony Franciosa ont été envisagés pour le rôle principal c'est Yul Brynner devant initialement diriger le film qui sera choisi. John Sturges déjà rodé au western arrivera sur le projet après que Martin Ritt a jeté l'éponge, décrochant par là même le titre de producteur aux côtés de Walter Mirisch. La présence roborative des sept mercenaires et d'un méchant caricatural de choix (Eli Wallach) pour se démarquer du film de Kurosawa, permet de réunir autour de Brynner star confirmée, toute une pléiade de jeunes pousses qui vont se faire connaître grâce au film après s'être "tiré la bourre" sur le tournage. On sait notamment que Steve Mac Queen fera tout pour voler un maximum de plans à Yul Brynner comme le confirme les gesticulations du héros ambitieux de la série "Au nom de la loi" en arrière plan de l'acteur chauve qui prit assez mal la chose. Le scénario écrit à trois mains (William Roberts, Walter Newman, Walter Bernstein) montre aujourd'hui ses faiblesses narratives et ses carences quant à l'approche psychologique des personnages dont les dialogues sont aussi pauvres qu'ils sont rares. Chacun enfermé dans un stéréotype semble jouer sa partition de son côté comme si John Sturges tout à son rôle de producteur n'avait pas vraiment voulu prêter attention à la directeur d'acteurs. La fluidité narrative ajoutée à quelques incohérences scénaristiques n'est donc pas au rendez-vous. Comment expliquer alors le succès du film à sa sortie et son aura encore bien réelle alors que les critiques en ont depuis longtemps exposé les faiblesses ? Sans doute parce que dans les années 60 le public du western était en partie composé d'enfants de sexe masculin. Et il faut bien admettre que si le jeu hiératique des Coburn, MacQueen, Bronson ou Brynner peut paraitre outré et sans nuances à un public adulte, il en va tout autrement pour de jeunes garçons qui n'ont qu'une hâte de rejoindre leur copains à la fin du film pour reproduire certaines des scènes de bravoure. C'est sans aucun doute ce qui peut rendre "Les sept mercenaires" sympathique si l'on veut bien le regarder avec un brin de nostalgie. Le film tire alors paradoxalement toute sa force de ses faiblesses. Toujours dans l'esprit de cette vision enfantine, on peut se féliciter de la morale pacifiste prônée par Sturges qui souligne via chacun des sept mercenaires la vacuité de cette vie sans attache passée à tuer des hommes pour de l'argent qui vous oblige rapidement à toujours regarder derrière vous si un jeune ambitieux n'en veut pas à votre réputation (personnage interprété par Robert Vaughn très symptomatique à ce sujet). Pas certain que de nos jours tant de précautions soient prises par les scénaristes dans les films à effets spéciaux qui visent essentiellement le public préadolescent. "Les sept mercenaires" occupe donc une place bien à part qui lui a permis à une période où le western se mourrait à Hollywood d'offrir une synthèse à grand spectacle, certes un peu grossière et naïve mais aussi très rafraîchissante de tout ce qui avait pu ravir les spectateurs des petits westerns de série B des années 30 à 50.
Le remake des Sept Samouraïs (1954) d'Akira Kurosawa en version cowboys et mexicains est vraiment plus facile d'accès que son prédécesseur nippon. Avec "à peine" deux heures de durée contre 3h30, Les Sept Mercenaires est un condensé d'action, on n'a pas le temps de s'ennuyer, et on ne résiste pas au beau casting qui nous est proposé : Yul Brynner, Charles Bronson et Steve McQueen, dans des rôles taillés sur mesure. Chaque membre de cette union de justiciers a un profil propre et facilement identifiable, la construction des personnages est assez surprenante car elle s'affirme rapidement et efficacement : en tout juste 40 minutes, voilà notre troupe formée solidement, et les premiers échanges de coups de feu éclatent déjà avec les bandits, là où l'on se rappelle (la goutte au front) avoir patienté plus de 2h45 dans l'original pour en arriver au même stade. Même si l'on n'est pas un aficionado des westerns, Les Sept Mercenaires se regarde avec un plaisir commun aux plus férus, grâce à ses phrases immédiatement cultes (la blague du "gars qui se jette d'un immeuble de dix étages" qui nous laissera en héritage la réplique "jusqu'ici ça va", ainsi que sa reprise dans le film La Haine), ses combats copieux à coups de fusil (pelles, bâtons et chaises, pour diversifier les plaisirs), ses personnages attachants (le jeune téméraire qui s'accroche à sa passion, le brave cowboy qui apprend la vie à des enfants mexicains adorables, qui signent sa perte... Triste moment) mais aussi sa belle morale qui oscille délicieusement entre la soif de justice et l'aide d'autrui de façon désintéressée (ces mercenaires acceptent le périlleux travail pour la modique somme de 20$, soit uniquement pour l'honneur). La musique, même en n'étant pas signée du célèbre Morricone, impose ses notes aux plans larges de paysages magnifiques et devient indispensables aux chevauchées qui s'ensuivent. En si bonne compagnie, les deux heures passent bien vite... Jusqu'ici, ça va.
Première transposition en western du célèbre Les 7 Samouraïs, Les 7 Mercenaires de John Sturges s'avère être un très honnête western, pas le meilleur c'est certain mais sans doute une bonne adaptation avec en sus un casting alléchant, Steve McQueen a vraiment une classe folle ! Après le scénario est d'une simplicité confondante et l'émotion n'est pas forcément au rendez-vous, la faute à des personnages trop peu creusés au final avec des intentions plutôt flous, une chose bien mieux mis en valeur dans le remake d'Antoine Fuqua par exemple. De belles fusillades nous attendent quand même ainsi que des dialogues intéressants et une belle ambiance, en revanche les musiques, toutes sympathiques soit-elles, ne sont pas toujours à la hauteur. Dans l'ensemble John Sturges réussit son adaptation et nous livre un bon western, cependant près de 60 ans plus tard, il faut bien reconnaître qu'il a pris un petit coup de vieux malgré toutes ses qualités. A voir.
Film qui reprend le concept des 7 samouraïs pour l'adapter en Western ! On perd ce côté authentique et précieux du film originel mais on y gagne tellement en terme de dynamisme et en effaçant des longueurs. De plus, on est plongé dans un univers de western agréablement superbe !