Mon compte
    Boulevard du crépuscule
    Note moyenne
    4,3
    4484 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Boulevard du crépuscule ?

    236 critiques spectateurs

    5
    105 critiques
    4
    90 critiques
    3
    25 critiques
    2
    10 critiques
    1
    3 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 janvier 2013
    Hollywood et ses coulisses, où comment les tentacules de la gloire peuvent conduire à la folie et l'irréparable. Une histoire simple dont l'universalité du propos et la puissance des enjeux trouve plus que jamais un écho aujourd'hui, dans un monde ravagé par le "star system" et le culte de l'image. À cette époque-là, ils avaient bel et bien tout compris, et en plus ils savaient parfaitement et terriblement bien le raconter. Chef d’œuvre, classique, indispensable, c'est au choix. Un grand film pour et sur le cinéma.
    Typi35
    Typi35

    49 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 janvier 2013
    Un bon film d'accord mais un chef d'oeuvre, sûrement pas. Disons que dans tous les domaines, on sent ce film surclassé par d'autres.
    gjolivier1982
    gjolivier1982

    64 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 février 2013
    Sunset boulevard grand classique du film noir dépasse totalement les coutures du genre pour devenir au final bien plus qu'un polar mais un portrait hallucinant d'Hollywood et d'une ancienne gloire d'antan qui a sombré dans une folie digne de sa démesure. Un grand film tout simplement et un final marquant qui est devenu un très grand moment de cinéma.
    yayo
    yayo

    62 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2012
    Certainement un des films qui m'a le plus marqué. Comment ne pas être imprésionné par le jeu de Gloria Swanson et de Erich Von S. qui sont vraiment éblouissant. Le tout servi par des dialogues soignés, une mise en scène efficace et une photo sublime. Un film qui fait la légende du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 novembre 2012
    Décidément Billy Wilder savait écrire un scénario. Il se permet même d'ouvrir Sunset Boulevard par le climax, de révéler dans la foulée l'identité de la victime, comment sa mort est survenue et qui est la victime. L'histoire ensuite présentée est d'un grand intérêt car elle mélange plusieurs aspects concernant Hollywood. Le premier étant la condition des scénaristes qui doivent toujours avoir des idées nombreuses et originales. Le réalisateur s'attaque ensuite à la starification des acteurs et à la manière dont la célébrité peut monter à la tête de certains. Plus le film avance et plus le scénario explicite l'enchaînement des faits amenant à la mort de Joe Gillis. Une fois revenu dans une narration linéaire, le réalisateur assène le coup de grâce à la folie Hollywoodienne dans une scène finale renversante qui montre une des possibles manifestations de la folie. Sunset Boulevard, dans un genre bien différent de Certains l'aiment chaud, est un autre grand film de Billy Wilder.
    7eme critique
    7eme critique

    529 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2017
    Une magnifique réalisation, des acteurs formidables et un scénario intéressant, "Boulevard du crépuscule" s'inscrira dans les plus grands films de Billy Wilder. Gloria Swanson excelle dans ce rôle de star hollywoodienne passant de la lumière...à l'ombre, et vivant très mal cette situation au point de troquer la réalité pour la nostalgie d'une vie passée. Ce film se trouvera quelques points communs avec "The Artist" (le cinéaste Michel Hazanavicius s'en étant sûrement inspiré), même si l'histoire principale restera différente. On reconnait bien là l'état d'esprit de la vedette du cinéma muet, délaissée du jour au lendemain suite à l'arrivée du cinéma parlant, et essayant tant bien que mal de remonter la pente. Ce film installe une confrontation entre un scénariste raté et une actrice has-been, espérant pouvoir retrouver les projecteurs en se servant l'un de l'autre. Tout ça est parfaitement calibré par Billy Wilder, même si on émettra quelques réserves quant à sa conclusion.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 août 2012
    Un des sommets du septième art. Tout simplement fascinant.
    Jipis
    Jipis

    38 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2012
    Il y a un parallélisme émouvant dans ce film. Norma Desmond copie conforme de Gloria Swanson star du muet ne tourne plus guerre en ce début des années 50. Même constat pour Eric Von Stroheim comédien et réalisateur de films muets de grand talent.

    Ce film est un véritable musée cinématographique, Buster Keaton fantôme de cire complètement oublié apparaît dans un unique plan clair obscur.

    Cecil B de Mile joue son propre rôle en accompagnant du mieux qu’il peut Norma devenue meurtrière dans un ultime dernier plan symbolique d’un film imaginaire « Salomé » que la star désirait incarner pour son grand retour à l’écran.

    Sunset Boulevard réquisitoire sans pitié montre la destruction et le côté revanchard de ressources uniquement opérationnelles le temps d’une technologie.

    Refusant d’être archivée toute une bannière défunte se donne en représentation que pour elle-même pendant que les nouvelles technologies s’éloignent à la vitesse de la lumière de ces spectres consumés
    mistermyster
    mistermyster

    56 abonnés 1 268 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2012
    Tout en maitrise Billy Wilder, nous offre une somptueuse histoire de cinéma, une leçon d'humanité, de savoir vivre, d'abandon de soit, une vision cruelle, sans concession ni compromis. C'est très bien réalisé, les acteurs sont parfaits, tout en retenu pour certains, tout en exagération pour d'autres, le film comprends des moments de pur bonheur, de pur tragédie, c'est du grand cinéma.
    Rebblon
    Rebblon

    26 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mai 2012
    Classique des années 50, ce thriller hollywoodien nous tient en haleine du début jusqu'à la fin. Je recommande ce chef d'oeuvre.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    154 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mai 2012
    Au vu des critiques allocinéennes dithyrambiques, je ne m'attendais pas à une telle déception (relative bien sûr). Le film noir que j'attendais s'avère plutôt être une tragicomédie grinçante. Certes, ce long métrage est loin d'être dénué de qualités ou d'intérêts : la mise en scène est très bonne, le noir et blanc parfait, et la critique d'Hollywood et de la folie de ses stars, sans être effrontée, est intelligemment formulée. Le premier problème vient du scénario, assez convenu, ultra prévisible et pas toujours des plus captivant, d'autant plus que la voix-off commentant les péripéties finit par être lourde avec son insistance et sa quasi-omniprésence. Le deuxième problème vient du déséquilibre des rôles : si Gloria Swanson est délicieuse en diva acariâtre sur le déclin, narcissique et obsédée par sa beauté d'autrefois, persuadée d'avoir conservé tout son charme et ses admirateurs alors que plus personne n'en veut, les rôles de Eric Von Stroheim et William Holden sont quelque peu stéréotypés et plutôt fades. Toutefois c'est un bon film, les apparitions de quelques stars d'Hollywood sont savoureuses et la démesure de l'époque est brillament retranscrise. Pour conclure, un long métrage sympathique donc, de bonne facture, mais manquant de piquant et d'audace. [2/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    Kill-Jay
    Kill-Jay

    66 abonnés 928 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2012
    Considéré comme un classique du cinéma, "Boulevard du crépuscule" délivre une vision péjorative de l'industrie qu'est Hollywood, avec l'histoire d'un scénariste raté qui se retrouve par le plus grand des hasards dans le manoir du ancienne grande star du cinéma muet aujourd'hui déchue qui tente tant bien que mal grâce à une histoire qu'elle a, elle même, écrit de retrouver sa gloire d'autrefois et pouvoir ainsi jouer la vedette de ce scénario. Composé d'imperfections elle demande à ce scénariste de le modifier. Le scénario est parfait avec une fin en apothéose mais l'histoire traîne parfois un peu en longueur. C'est dommage car la mise en scène est en plus excellente de la part de Billy Wilder. Par contre, comment ne pas parler de la performance de Gloria Swanson que j'ai personnellement trouvé exceptionnelle dans un rôle qui retrace quelque peu sa propre histoire (hormis la fin évidemment), parfois exaspérante à raison, toujours dans son rôle.
    -marc-
    -marc-

    17 abonnés 233 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mai 2012
    Un monument incontournable du cinema. Une vision sombre et cynique d'hollywood, un monde de faux-semblants où chacun s'enferme dans le personnage qu'il s'est construit. La communication entre ces bulles narcissiques ne se fait que par mensonges et quiproquos. Le héros signe sa perte en choisissant d'abandonner le monde réel pour ce monde. Les autres acteurs ne jouent pas, ils sont les personnages: Gloria Swanson, ex-star du cinema muet, d'où son jeu très théâtral; Erich von Stroheim, ancien réalisateur rejeté par l'Amérique puritaine; Cecil B. de Mille qui a réussi son passage au parlant, tourné vers l'avenir ne peut que croiser les précédents...Je regrette que la scène de la partie de cartes hebdomadaire des rejetés du parlant n'ait pas été plus valorisée: il y avait matière à une scène culte. C'est aussi la fin d'un monde, où ceux qui s'y accrochent sont inexorablement broyés par ceux qui vont de l'avant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 mars 2013
    Billy Wilder dépeint dans son film, la dureté d'Hollywood qui fait et défait ses stars, d'ailleurs c'est toujours d'actualité aujourd'hui! On dit que c'est un chef-d'oeuvre, que dire de plus? Si, un clin d'oeil à Buster Keaton et à Erich Von Stroheim, stars du muet, tout comme Gloria Swanson, face à un William Holden au sommet de son art:-))
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 juillet 2012
    Conduit dès les premières secondes au travers de ce drame profond, le long-métrage n'a cessé de prendre de l'ampleur au fil des minutes. Pourtant, l'issue de cette histoire nous est révélé d'emblée, avec la voix-off de Joe, évoquant sa propre mort tandis que son corps repose inerte au fin fond d'une piscine sur Sunset boulevard.

    Cette adresse représente deux facteurs clés : D'une part elle symbolise la toute puissance de Los Angeles. Et d'autre part, elle symbolise aussi la perte de l'éclat matinal, comme une fleur qui s'apprête à faner pour toujours, en restant persuadée de posséder encore toutes ses couleurs. Il y a donc un procédé métaphorique provenant de cette adresse, comme il y en a un dans le fait de commencer par la fin, ou encore de remonter l'avenue avec un travelling arrière qui renvoie toujours à l'idée de regarder derrière soi à la place de regarder devant soi.

    À vrai dire, si pour la star déchue – Norma –, regarder derrière elle lui permet d'oublier qui elle est devenue et de croire en ses illusions, c'est-à-dire de se sauver elle-même ; pour Joe le fait d'oublier de regarder derrière lui causera sa perte, puisque c'est par des balles dans le dos qu'il trouvera la mort.

    Après cette entrée en matière marquante et sa richesse narrative nous revenons au point de départ, six mois avant la mort du protagoniste, qui continue de commenter ses dernières semaines de vie. Notre homme, Joe Gillis, est un scénariste un brin arrogant, endetté et au bord du gouffre. Et lorsque sa voiture rencontrera un problème mécanique, il se retrouvera malgré lui contraint d'entrer dans une demeure. Cet accident mécanique et cette demeure scelleront son destin.

    Cette immense demeure, qui paraît comme un château surplombant les falaises de Californie, abrite deux personnages complexes. Joe les découvrira un à un. Le premier, Max, sera un serviteur dont on ne comprendra jamais véritablement les intentions. Il apportera toujours la sensation à Joe d'être épié, et une étrange relation se nouera entre eux deux, mais une barrière les séparera toujours. Cette barrière c'est Norma, la Maîtresse de maison. Ancienne star oubliée et qui n'arrive pas à se remettre de la perte de célébrité, elle dicte la vie dans son antre, cette dernière étant d'ailleurs à son Image : L'intérieur sera très soigné, vestiges d'une gloire passée, avec ces divers tableaux et photos aux effigies de la légende-vivante. Par contre, l'extérieur sera rongé par le temps qui passe, comme un corps étique et faible.

    Dans cette maison, suite à un concours de circonstances, Joe devra y vivre, se coupant de toute relation extérieure. Une grosse partie du film va donc être consacrée à l'évolution du personnage dans ce lieu mystérieux où les relations deviendront ambigües et où un malaise constant se fera ressentir. La narration, bonifiée par cette voix-off qui continue de nous en apprendre d'avantage, se révèlera très poétique : Envolées lyriques faisant penser à de la littérature, bercées par des musiques de choix en fond, comme un morceau de piano du récital de Bach (Toccata et fugue), qui correspondent à la noirceur du film et à la condamnation inéluctable de Joe.

    Le film ne se prive pas d'aborder un tas de thèmes intéressants : L'amour, la fierté, la folie, le mensonge...
    Effectivement, Max, le serviteur, sera le premier à témoigner cet amour envers sa maîtresse, dévoué pour la vie. Joe caressera aussi ce sentiment amoureux. Il rencontrera cette jeune femme – Betty –, avec qui il partagera des moments doux et romantiques. Mais jamais on ne le sentira respirer cet amour. Le personnage paraîtra étouffé dans cette maison, utilisé comme un jouet des mains de Norma. Finalement, que veut Joe, réellement ? Nous ne le saurons jamais. Il a quitté une prison pour en rejoindre une autre, et on comprend que rien ne peut le satisfaire, ni le sauver, dans cette Californie désolée.

    Toute cette ambiance d'influences psychologiques contribuera petit à petit à ancrer les personnages dans leur bulle détestable. La folie s'imposera de plus en plus comme la seule issue possible pour éviter que la bulle explose. Cette folie sera étroitement liée au mensonge, qui parcoure tout le long-métrage. Dans chaque scène un mensonge est prononcé, et la première victime de ces non-dits sera Betty. Sa jeunesse et sa naïveté apporte beaucoup de charme au film et rajoute une innocence et un côté bienveillant à cet aspect très sombre des autres personnages.

    Chaque passage du film ne cessera de gagner en intensité, de révéler un ensemble plus cohérent et tragique que jamais. Tout ceci pour arriver à une séquence finale d'une puissance émotionnelle forte, avec cet escalier, symbole d'ascension, emprunté à l'envers. Billy Wilder livre un film qui s'impose comme une prouesse artistique et narrative. C'est la marque des chefs-d'œuvres intemporels et celui-ci en est un, clairement, pour ses qualités cinématographiques et la passion qu'il engendre chez le spectateur.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top