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    Boulevard du crépuscule
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    236 critiques spectateurs

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    MaCultureGeek
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    1 080 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2019
    Joe Gillis, incarné par William Holden, croule ainsi sous les dettes dès le début : les huissiers le poursuivent, et les patrons de la Paramount méprisent son travail au point de se demander s'il ne ferait pas mieux de quitter Hollywood afin de retourner dans son petit patelin natal, loin des célébrités et de la concurrence artistique. On retrouve un cheminement inversé de celui de Kirk Douglas dans Ace in the Hole : là où ce dernier venait, en introduction de film, de son coin paumé, il est ici question d'y revenir dès le départ.

    Là encore, inversion de la forme : on connaît sa fin dès le début, quand l'autre maintient le suspens du début à la fin. On sait très bien que Gillis suivra inexorablement le chemin de la mort : film noir oblige, on suit les traces d'un mort, en pensant que la déchéance du départ ne pouvait pas aller plus loin. C'était sans compter sur l'arrivée d'une jeune secrétaire un peu naïve, représentante de la jeunesse que connut le personnage d'Holden : il ne se prive d'ailleurs pas de lui avouer qu'elle a une autre vie à mener, loin de lui, loin de son âge avancé, de la décadence d'une vie qui ne mènera leur couple nul part.

    Gillis qui aura menti tout son temps à Hollywood se prend, en pleine face, le revers de la médaille : révéler la vérité au milieu des mensonges insinue que cette même vérité devra se confronter à ses mensonges, et qu'il ne pourra y avoir de fin heureuse pour cet homme qui, à l'image du cinéma, parlant, incarne les artifices de la beauté, les magouilles du système, le pathétique de ces pauvres gens désireux de s'extirper de leur quotidien morose sans avoir les moyens de leurs ambitions.

    C'est là qu'intervient le génie de Wilder : plutôt que d'employer Holden comme élément tire-larme de son intrigue, il s'en sert comme d'un moyen de propulser au sein de l'intrigue des thématiques qui lui tiennent à coeur. Autour de son sujet, la déchéance d'un journaliste, viennent s'imbriquer de multiples pistes de réflexion absolument fascinantes, pour la plupart portées sur cet affrontement artistique entre cinéma muet et cinéma parlant.

    Là où le spectateur actuel voit ce dernier comme une référence, avoir la vision d'une actrice du muet de l'époque (sidérante Gloria Swanson) permet de tempérer la réflexion générale et de remettre en cause l'art qu'on connaît aujourd'hui; profondément intemporel, Boulevard du crépuscule développe astucieusement une critique coup de poing du narcissisme induit par la popularité de ce cinéma parlant, où ses acteurs à la beauté stéréotypée développèrent, selon Wilder, un égocentrisme lié à leur représentation sublimée à l'écran.

    Ainsi, Gloria Swanson sert de dernier rempart face à ce modernisme qu'elle refuse sec, mais auquel elle doit se soumettre pour retrouver sa popularité d'avant : les années ayant passé dans l'ignorance de la réalité et les mensonges de son majordome aimant, elle est devenue ce qu'elle rejette dans le cinéma parlant : superficielle, obsédée par son image et parlant constamment, à l'excès, sans avoir à dire de paroles éclairées.

    Souvent dans le délire, elle pose cependant une mise en abîme d'une grande intelligence : c'est alors qu'elle va à la rencontre du réalisateur Cecil B. DeMille, qui campe son propre rôle sur le tournage d'un film parlant, qu'on comprend l'étendue de la supercherie; tout le monde dans ce milieu se ment. Le jeu de dupes va si loin qu'en se renseignant sur la carrière de l'actrice, on se rend compte que Gloria Swanson, elle-même actrice influente du cinéma muet, a énormément tourné avec ce même Cecil B. DeMille qui lui donna, comme dans Sunset Bouelvard, l'occasion de briller pour la première fois de sa carrière.

    Il en va de même avec son majordome, ancien réalisateur qui la dirigea quelque fois et tomba irrémédiablement amoureux d'elle : campé par la référence Erich Von Stroheim, il la dirigea autant dans le film que dans la vraie vie. Ainsi, Boulevard du crépuscule est à mi-chemin entre la fiction et le documentaire, sorte de thèse d'un historien et amoureux du cinéma, Billy Wilder, qui rend un hommage servi en guise d'adieu aux légendes de sa jeunesse dans une scène surréaliste où des légendes du muet jouent aux cartes, maquillés comme des poupées de cire.

    Cette volonté de modernisme donnant lieu à un désir de détruire ce qu'on juge obsolète car ancien retentit encore plus aujourd'hui : à l'heure où l'on se détourne de nos anciens pour se consacrer pleinement aux plus jeunes, où l'on remet au "goût" du jour les références cinématographiques d'il y a trente-quarante ans en détruisant à la fois leur sens, leur portée divertissante et leurs codes, ce terrible plaidoyer en faveur de l'ancien, de l'authentique, de la base des inspirations transforme une douce note de nostalgie en regret amer de voir que le cinéma aura perduré, dans les 70 ans qui nous séparent de la sortie de Sunset Boulevard, dans la voie que dénonçait déjà Wilder à son époque.

    Si Hollywood n'apprend pas de ses erreurs, c'est parce que le superficiel a pris le pas sur l'art, que Gloria Swanson, reflet d'une époque remplacée par la jeunesse relative de William Holden, ne peut plus exister que par l'écran, qu'il soit petit ou grand, et quelle que soit la nature de sa renommée; il n'est pas surprenant de la voir exaltée lors de la mort de Gillis, séquence durant laquelle elle confond, perdue dans son délire obsessionnel, les flashs des journalistes à scandale avec les lumières des projecteurs d'un tournage.

    Parée pour son film, elle est l'ultime figure d'une génération qui s'éteint dans un scandale horrible, prête à embrasser la destinée dont elle rêve depuis la fin de sa carrière originelle, destinée qu'elle rejoint dans un magnifique traveling la suivant descendre les escaliers, et se mettre au niveau de ses détracteurs qu'elle considère comme admirateurs. Délirante, elle s'est mise au niveau d'où mourut Gillis, incarnation d'une première génération de cinéastes du cinéma parlant en voie de s'éteindre (soit celle de Wilder), au profit de la prochaine, interprétée par son amour qu'il laisse filer, s'élever loin de sa déchéance programmée, une Nancy Olson qui apprend de l'ancienne génération et pose les bases du cinéma parlant de la nouvelle décennie à venir, les années 50.

    Boulevard du crépuscule, ce chef-d'oeuvre de Billy Wilder, est un clash générationnel intemporel à la portée réflexive fascinante, portée par une mise en abîme renversante et des acteurs emblématiques. Terriblement tragique, affreusement réaliste, il reste d'actualité et pose les bases de la plus virulente critique sur Hollywood qu'on a pu voir au cinéma en signant une intrigue d'une intelligence redoutable, conclue de façon parfaite sur une ultime note de cynisme désespérant.

    Après tout, Swanson n'est pas petite, ce sont les écrans qui sont devenus trop grands pour elle.
    Audrey L
    Audrey L

    632 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2019
    Le film "de chevet" de tout professeur de cinéma, et grand classique pour les cinéphiles, Boulevard du Crépuscule se regarde surtout comme une œuvre avant-gardiste : l'un des premiers films (si ce n'est le premier) dans lequel le narrateur vous montre dès le début sa mort, et remonte les circonstances de ce drame. D'une patte esthétique raffinée et magnifique, il y a largement de quoi disserter sur les effets de lumières et placements des acteurs (ne serait-ce que la descente finale des escaliers de l'actrice devant les paparazzi immobiles et qui se meuvent lentement au fur et à mesure de son passage). Seulement, d'un point de vue purement subjectif, ce film ne m'aura pas passionnée ni vraiment intriguée, connaissant la fin dès le début, on ne meurt pas de suspens dans la dernière demi-heure... Les coulisses du cinéma restent cependant très agréables à suivre, du producteur peu scrupuleux à l'actrice déchue, en passant par la formidable apparition du cinéaste De Mille dans son propre rôle. Si William Holden interprète en subtilité son personnage mal à l'aise dans la situation inconfortable de l'invité involontaire d'une étrange demeure, Gloria Swanson en revanche surjoue tout du long (ce qui est en accord avec son personnage, bien entendu, mais cela devient vite pénible) et l'on se lasse de ses yeux exorbités pour jouer la démence. Un monument d'esthétisme et d'intrigue avant-gardiste, mais pas forcément plaisant pour tous.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 771 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2018
    Pour une fois , le titre français colle parfaitement à ce film crépusculaire. Un certain Hollywood est mort, que Billy Wilder fait revivre, en excellent scénariste qu'il a toujours été.
    Le film est un peu le pendant morbide des réjouissantes comédies Singing in the rain ou The artist. Le muet est mort, vive le parlant! Hollywood ne meurt jamais.
    Construit astucieusement- le narrateur en voix off étant décédé dès la première scène! - Sunset Boulevard regorge de scènes incroyables: l'enterrement du singe/enfant, la rencontre avec De Mille dans le studio 18, la partie de bridge avec Fred Astaire et le patron de la Warner. Et aussi la soirée de nouvel an à deux, en tenue de soirée avec l'orchestre jouant pour le seul couple présent (prémonitoire de l'invitation faite par De Niro à Deborah dans Il était une fois en Amérique).
    Gloria Swanson est sublime dans sa paranoïa destructrice, d'elle -même mais aussi du pitoyable scénariste, désargenté et poursuivi par les huissiers. Hollywood brule et consomme les êtres qui ont fait sa réussite. Voilà donc une belle pépite du créatif Wilder. TV2 - décembre 2018
    Housecoat
    Housecoat

    121 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 novembre 2018
    L'une des œuvres les plus acides sur le show-business. Billy Wilder retranscrit à travers ses personnages moroses les dégâts causés par le temps après avoir été laissé sur le carreau par l'industrie Hollywoodienne. Deux victimes nombrilistes recherchant pathétiquement l'attention d'autrui, une ancienne star du muet restant prostrée dans le passé glorifié et un scénariste minable devenu malgré-lui son singe savant. Le niveau critique est élevé au point que la seule personne à être réellement respectable est une scénariste animée par une envie inconditionnelle de créer. A cette exception lumineuse s'entoure des morts-vivant ne subsistant que grâce à une tromperie constante, le mensonge et les faux-semblants conditionnent chaque action, tel un poisson à l'air libre sautillant pour gratter la moindre parcelle d'oxygène. Démontrant qu'une renommée dépassée et plus amer que l'échec présent quand l'on saisit la vie a bond. Une perle qui retranscrit une vanité tristement humaine.
    Chris46
    Chris46

    510 abonnés 978 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2018
    « Boulevard du Crépuscule  » grand film de Billy Wilder .

    L’histoire se déroule à Holywood au début des années 50 . Un homme nommer Joe Gillis ( William Holden ) un scénariste de film sans le sou endetter qui aimerait voir sa carrière décoller reçoit un jour la visite des huissiers qui veulent saisir sa voiture . Il réussit à s’enfuir avec sa voiture pour la mettre à l’abri . Il arrive par hasard dans une propriété où vit Norma Desmond ( Gloria Swanson ) une ancienne star du cinéma muet qui n’a plus tourner de films depuis l’arrivée du cinéma parlant vingt ans auparavant qui a mis un frein à sa carrière . Depuis elle vit recluse dans sa villa en compagnie de Max ( Erich Von Stroheim ) son majordome . Norma propose à Joe de l’aider à peaufiner le scénario quelle est en train d’écrire qui elle l’espère marquera son grand retour à l’écran . Joe accepte de l’aider mais uniquement pour l’argent qu’elle va lui donner pour son travail qui lui permettra de se remettre à flot car il ne croit absolument pas en son retour sur le devant de la scène . Elle voit en Joe le dernier espoir de revenir au sommet et celui qui va l’aider à sortir de cette solitude . Pour le garder auprès de lui elle va le couvrir de cadeaux . Joe qui voit son train de vie s’améliorer décide d’accepter la situation et il devient petit à petit son amant . Une relation malsaine se met alors en place baser sur les mensonges et les faux semblant ...

    «  Boulevard du Crépuscule » est un grand film signé Billy Wilder . Il nous narre une histoire sombre et cruel . L’histoire de ce film est vraiment prenante où l’on va donc suivre ce scénariste qui va faire croire à une ancienne star du cinéma qu’il va l’aider à faire son grand retour sur le devant de la scène afin de profiter de sa fortune et vivre comme un prince sous son toit . Dès le début du film on sait que cette histoire va se terminer très mal pour les deux protagonistes en question vu que le film s’ouvre sur le cadavre de ce scénariste retrouver dans la piscine de cette ancienne star de cinéma . Et on va donc faire un retour en arrière avec un long flash-back tout le long du film pour voir comment on est arrivé à cette situation la . Une relation malsaine va donc se nouer entre ce scénariste sans scrupule qui va faire semblant d'aider cette ancienne star de cinéma afin de profiter de sa fortune elle qui est persuader qu’elle peut faire un grand comme back grâce à lui et qui va donc tout faire pour le garder auprès d’elle . C’est avec tristesse et amertume qu’on va suivre cette terrible histoire avec cette actrice qui était une grande star du cinéma muet et qui a vu sa carrière s’arrêter quand le cinéma est devenu parlant . Totalement tomber dans l’oubli et abandonner de tous elle c’est depuis renfermer sur elle même dans son manoir à ressasser son passé d’actrice et sa gloire passé . Elle est persuader qu’elle peut faire son grand retour alors qu’en réalité plus personne ne veut d’elle mais un scénariste profiteur et sans scrupule incarner à merveille par l’acteur William Holden va la bercer d’illusion pour profiter de son argent . L’histoire de cette star déchu oublié de tous convaincu qu’elle va revenir au sommet en y mettant toute son énergie et en y croyant dur comme fer alors qu’elle va droit dans le mur est triste et sa nous fait vraiment de la peine . Dès le début du film on sait qu’on va assister à une terrible désillusion et une terrible descente aux enfer pour cette actrice et le scénariste qui a voulu profiter d’elle s’en se rendre compte des terribles conséquences que sa pourrait avoir . Elle est incarner à merveille par l’actrice Gloria Swanson qui est vraiment excellente et très crédible dans le rôle de cette actrice déchu solitaire qui a un égaux énorme toujour persuader d’être toujour une immense vedette qui ne veut pas se résoudre à ce que son heure de gloire soit terminé et qui est persuader qu’elle va faire un énorme retour en s’enfermant totalement dans ce rêve inaccessible et en refusant de voir la réalité en face . Elle joue à merveille ce personnage totalement déconnecté de la réalité qui va s’enfermer dans son rêve et sa folie . Gloria Swanson qui est d’ailleurs comme son personnage une ancienne actrice du cinéma muet qui a vu sa carrière s’arrêter brutalement quand le cinéma parlant a fait son apparition . La seule différence avec son personnage c’est qu’elle a accepter le fait que sa carrière prenait fin . Le réalisateur Billy Wilder l’a donc contacter pour tourner ce film pour que le personnage est vraiment une part de réalisme et d’authenticité . Et on peu dire qu’il a vraiment fait le bon choix car on y croit à fond . Il y a donc un vrai parallèle entre l’histoire du personnage de Norma Desmond et la vrai vie de l’actrice Gloria Swanson . Le réalisateur Billy Wilder a fait appelle à plusieurs grand nom du cinéma comme le réalisateur Cécile B. De Mille qui jouent donc leurs propre rôle dans ce film pour rendre le film plus authentique et vrai . Le réalisateur Billy Wilder livre avec ce film une véritable critique très sombre sur le monde cruel que peut être le cinéma qui est merveilleux à l’écran mais qui peu être terrible dans les coulisses et nottament sur ses artistes déchu qui ont connu la gloire , qui ont été adulé et qui du jour au lendemain ont vu leurs carrière s’arrêter net comme ses stars du cinéma muet qui ont été jeté par l’industrie du cinéma car il ne correspondaient plus à la tendance du moment celle du cinéma parlant et qu’il étaient désormais juger dépasser et ringard . Un sujet encore toujour d’actualité aujourd’hui plus de 70 ans après la sortie de ce film vu comment l’industrie du cinéma traite ses employés en les jetant comme des vieilles chaussettes dès qu’il ne sont plus en phase avec ce milieu que se soit en n’étant plus à la mode , plus assez rentable ou alors trop vieux . On peut voir que les actrices par exemple passer un certain âge elles ont de plus en plus de mal à trouver de grands rôles au cinéma , l’industrie du cinéma n’aimant pas voir les actrices vieillir à l’écran , c’est quand même un terrible constat . Le milieu artistique peu être un milieu très cruel et le film nous le montre très bien .
    La scène finale spoiler: des escaliers


    est terrible et marquante

    spoiler: avec Norma qui a complètement péter les plombs et qui est totalement déconnecté de la réalité après son meurtre du scénariste . Elle c’est totalement enfermer dans son rêve qui ne verra jamais le jour celui de redevenir une grande star de cinéma adulé du monde entier . Elle descend les escaliers comme une grande star qui s'apprête à tourné une grande scène de cinéma sous la caméra d’un très grand réalisateur de cinéma alors qu’elle est en réalité conduit en prison pour le meurtre du scénariste sous la caméra des journalistes de la television . La chute finale d’une star déchu .


    Terrible fin qui conclu une cruel histoire .

    Pour résumer «  Boulevard du Crépuscule  » est un très grand film de Billy Wilder prenant , cruel , et cynique et qui brosse un portrait très sombre de Holywood .
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    86 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mai 2018
    Chef d'œuvre !! Je ne me lasse pas de ce film ! Une pépite, moderne, tragique, émouvante, cruelle et avec un peu d'humour noir. Une audace terrible dans la narration (c'est le mort qui raconte) et un bel hommage au cinéma et aux stars déchues d'Hollywood. Une mise en scène classe, une lumière sublime et de grands acteurs. Bref indispensable pour tout cinéphile !!
    P.  de Melun
    P. de Melun

    54 abonnés 1 125 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2021
    Un film plaisant construit sous la forme d'une enquête policière, menée par un petit scénariste d'Hollywood sans grand talent et fauché qui rencontre une ancienne star du film muet vivant dans la déchéance de sa gloire passée. La construction sous forme d'enquête est agréable. Les personnages sont psychologiquement tordus et la tension est présente tout au long du film, un peu lent à certains moments. Bon film sur le cinéma, sur les stars, la passion, sur la gloire et ses dérives.
    Gautier J.
    Gautier J.

    1 abonné 26 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2018
    Assurément un beau et grand film, avec une valeur documentaire sur deux époques du cinéma. Quelques longueurs néanmoins.
    Ghighi19
    Ghighi19

    67 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juin 2017
    Le film parfait . L ' ambiance la mise en scène le ton général du film le système de narration et TOUS les comédiens époustouflants de ce chef d ' oeuvre . La scène finale a elle même mérite qu' on voit le film . C ' est aujourd'hui devenu tellement difficile de parler de chose qui peuvent durer ou plus précisément rester mais ce film restera comme un modèle je pense dans la grande Histoire du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 juin 2017
    Un très beau film à la fois romantique et tragique avec un scénario peaufiné, des décors et costumes sublimes et des personnages entraînant et attachant. Il y a un parfait dynamisme avec aucun temps mort et les scènes sont travaillées et de qualités donnant des images somptueuses.
    Le dénouement final (qui donne la scène d'ouverture du film) donnant lieu à cette tragédie conclue le tout en beauté à mon gout.
    Un film montrant le monde cinématographique et ses dérives sous un autre angles et pour l'époque absolument remarquables.
    Billy Wilder à su captivé et sublimé le spectateur dans une autre tel que celle-ci remarquable et travaillé soigneusement. A voir absolument car elle fait partie des œuvres de cinéphiles et incontournables
    dagrey1
    dagrey1

    96 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 avril 2017
    Joe Gillis, scénariste raté écrit un scénario consacré à Salomé pour une ancienne star du cinéma muet, Norma Desmond, qui a sombré dans l'oubli et qui vit dans la solitude de sa grande maison avec son majordome.

    "Boulevard du crépuscule"(Sunset Boulevard) est un classique de Billy Wilder que je n'avais jamais vu. Cette lacune est désormais comblée. Il s'agit d'une grande comédie dramatique qui flirte avec le film noir et dont le titre est particulièrement bien choisi.

    "Boulevard du crépuscule" est d'abord un témoignage sur un changement d'époque, le passage du muet au parlant, les évocations de Norma Desmond de sa splendeur passée rappelant combien la technique d'expression des comédiens a changé avec l'abandon du muet. A cet égard, "Boulevard du crépuscule" rassemble dans le film un casting brillant dont d'anciennes stars du muets (figures de cire) comme Buster Keaton. Billy Wilder avait vécu à Los Angeles à partir des années 40 et avait cotoyé nombre des vedettes du cinéma muet qui vivaient, comme son personnage principal, coupés du monde et de leur gloire passée.

    Le script du film est particulièrement ingénieux. Je considère qu'il s'agit davantage d'une comédie dramatique que d'un film noir, l'essentiel du film consistant à montrer comment ce scénariste en perte de vitesse cherche à sortir de la prison dorée dans laquelle Norma Desmond l'a progressivement emprisonné, lui faisant perdre tout lien avec la réalité. La grande demeure aux contours gothiques dans laquelle vit l'actrice et le coté désuet de son majordome accentuent encore ce coté décalé et hors du temps.

    Si le ton du film est grave, il n'est pas non plus en reste en matière d'humour.

    Le film est cruel, cynique et assez juste sur l'industrie du cinéma. Il démontre le coté "kleenex" des acteurs tout en dénonçant le coté "enfants gâtés" de certains notamment Norma Desmond.

    Le casting du film est excellent: Gloria Swanson excelle dans son rôle d'actrice sur le retour capricieuse, schizophrène et néanmoins touchante (tout particulièrement dans sa dernière "descente des marches"), Erich Von Stroheim est très bon dans le rôle de son fidèle majordome (et ex premier mari!) et William Holden interprète avec beaucoup de justesse le scénariste raté qui a voulu être dans la lumière et qui finira par se brûler les ailes. La justesse du film réside dans sa capacité à peindre des caractères qui ne sont pas manichéens et dont les ressorts psychologiques sont logiques même s'ils vivent dans le "microcosme" d'Hollywood.
    Figurent également au générique et dans leurs propres rôles la journaliste Hedda Tooper et le metteur en scène Cecil B de Mille.

    Nominés 11 fois au oscars, "Boulevard du crépuscule" en a obtenu 3.
    TommySenti
    TommySenti

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 décembre 2016
    Ce film est un chef d’œuvre.
    MAIS
    Quel dommage de le revoir dans la "Version restaurée" sortie le 9 novembre 2016, telle que diffusée au Desperado à Paris. Image grisâtre, manque de définition : la qualité de la projection avait tout d'un DVD ! C'est honteux de présenter au public un tel film dans cet état là !
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2016
    S'il pourrait souffrir d'un thème rebattu maintes fois en neuf ou dix décennies de cinéma, à savoir la fascination du Septième Art pour lui-même, et la puissance d'un medium qui s'abîme en lui-même jusqu'à s'y aliéner, Boulevard du Crépuscule demeure aujourd'hui un pinacle du genre, parce que tout ce qu'il le dit, il le dit mieux que les autres après lui. Déjà, le film de Wilder marque par sa précocité ; à peine sorti de l'âge d'or des années 30-40, et sans doute encore très peu conscient de sa décadence, Hollywood a du à l'époque être profondément marqué par cette peinture acerbe, cynique et vitriolée de son envers. Wilder y déplorait déjà la séparation entre les enjeux artistiques et les génuflexions des producteurs devant le tout-puissant public ; Sunset Boulevard note avant tout le monde la séparation entre le désir de profondeur et de vérité auquel le cinéma peut mener, et le factice, l’apparat rattaché au divertissement qui se détachait définitivement du cinéma "d'auteur". Ce déracinement, Wilder l'incarne dans une mise en abyme là encore en avance sur son temps (Keaton ou De Mille se prêtent au jeu) et par le biais de Norma Desmond, ancienne star aujourd'hui has been broyée par un système sans pitié. Ce qui donne sa vie au film, c'est la dialogue permanent entre ce monde à la fois pharaonique et déliquescent (représentée par un château anachronique et gigantesque, symbole de rêves aujourd'hui sans substance) et la nouvelle génération qui tente de se frayer une place dans le nouveau monde d'Hollywood, armée de son allant et de l'avenir qui s'étale devant elle. Joe Gillis (très bon William Holden), sert alors de pont chancelant entre le passé et l'avenir, incapable de quitter pour de bon le premier, incarné par Norma Desmond, pour le second qui prend les traits pleins de vie de Betty Schaefer (Nancy Olson). Toujours juste dans son témoignage d'un passage de relais entre deux mondes irréconciliables, Wilder se sert du dilemme de son personnage principal pour illustrer la dangereuse fascination des vieux sphinx, et ne pas exclure dans une folie lointaine ou intangible une Norma Desmond dont on finit par partager un peu de la nostalgie. Une belle pathologie des grandeurs, qui respire le cinéma, et reste aujourd'hui encore un classique qui, curieusement, est d'autant plus immortel qu'il parle justement de la mort des classiques.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    193 abonnés 2 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2016
    Le boulevard du crépuscule est un bon film noir.
    William Holden, Gloria Swanson et Erich von Stroheim sont très bons et nous captivent. Le film se permet d'avoir Cecil B. DeMille, Buster Keaton, … dans des rôles très secondaires.
    L'histoire est impeccablement écrite. Elle est pleine de rebondissements.
    Les personnages sont très intrigants à commencer par celui incarné par Gloria Swanson.
    Un bon classique.
    moonboots
    moonboots

    58 abonnés 1 322 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 août 2016
    un scénariste sur le déclin rencontre par hasard une actrice déchue... un Wilder lent et décevant qui ne mérite pas sa réputation de classique
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