Mon compte
    Boulevard du crépuscule
    Note moyenne
    4,3
    4491 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Boulevard du crépuscule ?

    236 critiques spectateurs

    5
    105 critiques
    4
    90 critiques
    3
    25 critiques
    2
    10 critiques
    1
    3 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    293 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 septembre 2014
    Un grand classique, formidablement interprété et joliment mis en scène. La grande force de "Boulevard du crépuscule", c'est surtout ce regard peu reluisant mais lucide sur le milieu du cinéma, constat emprunt d'une grande modernité pour l'époque. Billy Wilder donne une force incroyable à ses personnages, qui ont en commun une grande solitude et le besoin de reconnaissance. Le contraste entre gloire passée et ambition présente est saisissant, notamment dans les rapports entre les personnages, interprétés avec justesse par William Holden et Gloria Swanson. C'est aussi un film sur les illusions perdues, incarnées par cette dernière, campant un personnage ne parvenant pas à sortir de son passé, obsession virant jusqu'à la folie. "Boulevard du crepuscule", c'est donc un grand film sur le cinéma, ses coulisses et ses malheurs.
    Parkko
    Parkko

    160 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2010
    Billy Wilder signe un bon film noir. Sa mise en scène très réussie permet d'instaurer une ambiance dès le début, angoissante, inquiétante, troublante.
    Je souligne vraiment les qualités de réalisateur de Billy Wilder, il parvient à créer vraiment quelque chose, il cadre bien ses plans, etc. Peut être que le principal problème dans ce film est qu'au final il n'y a pas vraiment de climax, et que de ce fait, même si l'histoire est intéressante, elle manque peut être un peu d'ampleur pour permettre au film de devenir un chef d'œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 juillet 2013
    L'histoire improbable d'un scénariste fauché qui tente de retrouver un statut social, et qui croise la route d'une richissime star déchue du cinéma muet espérant retrouver sa couronne. Sunset Boulevard est un film intéressant sur plusieurs aspects, son propos bien entendu, avec de nombreuses scènes prenant place dans le microcosme des studios Paramount. Le caractère impossible de l’héroïne ensuite, cette Norma Desmond hallucinée qui vit dans l'ivresse d'un succès imaginaire, comme un symbole du passage du temps dans le cruel milieu du cinéma. Quelques pointes d'humour bienvenues, de bons dialogues, quelques longueurs mais un cheminement assez imprévisible : plus de points positifs que négatifs pour ce classique du cinéma américain.
    real-disciple
    real-disciple

    81 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2011
    Un film réalisé avec talent sur la déchéance d'une star du muet. Presque un biopic finalement sur la star Gloria Swanson avec William Holden en scénariste arriviste, partagé entre sa prison doré et la jeune fille amoureuse de lui qui représente pour lui la liberté. Le film contient des plans sublimes, et le côté pathétique qui en ressort ne peut que faire réfléchir, c'est un film très dur car réaliste. Le film vaut bien entendu pour ses acteurs mais aussi pour son scénario vraiment riche.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    68 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 septembre 2011
    Un des plus grands films de l'histoire par le plus grand des metteurs en scène (ce n'est que mon avis). La prestation de Gloria Swanson est absolument époustouflante (au contraire de celle de William Holden, plutôt quelconque je trouve). La lumière, la musique, et l'ambiance incroyable servent une mise en scène bourrée d'idées (les dialogues entre Norma et Joe, le plan du cadavre dans la piscine, la montre à gousset qui se coince dans la porte pour signifier que le héros tombe dans le piège de la prison dorée....) . Une véritable leçon de cinéma. A voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 février 2012
    Chef d'oeuvre parmi les chefs d'oeuvre, "Sunset Boulevard" est un film indispensable, très souvent imité et jamais égalé (si ce n'est par "Mulholland Drive"). Billy Wilder rend hommage au cinéma muet en mettant en lumière les conséquences désastreuses (mais inévitables et évidemment nécessaires) du passage au parlant. Le film garde toujours une actualité vibrante, 60 ans après : "The Artist" ne parle guère pas d'autre chose (en forcément moins bien). En cela, "Sunset Boulevard" peut même maintenant être vu comme une sorte de documentaire, aussi bien sur le Hollywood des années 20 que celui des années 40. Le film est une mise en abyme permanente : Norma Desmond et Gloria Swanson, c'est quasiment la même personne. Le casting porte déjà un discours, et ce n'est évidemment pas un hasard si Swanson joue aux côtés de Erich von Stroheim et Cecil B. de Mille, deux réalisateurs l'ayant dirigée 25 ans plus tôt. Sous ses allures de film noir (le premier récit du film est celui de la mort d'un loser), "Sunset Boulevard" est également un pur drame, une comédie noire (le cynisme de Wilder se retrouve dans les dialogues) et presque un film d'épouvante (on pense aux films de vampires lors des scènes dans la demeure de Norma). Magnifique film sur le cinéma, réalisé à la perfection (Billy Wilder est étonnamment méconnu aujourd'hui par le grand public alors qu'il est un des plus grands réalisateurs de son époque), "Sunset Boulevard" est assurément un très grand film.
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    34 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2008
    Une oeuvre aussi terrible que formidable, portée par une G.Swanson fabuleuse. Photographie, réalisation et intelligence du scénario rendent le chef d'oeuvre de W.Wilder inoubliable.
    gandalf001
    gandalf001

    18 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2014
    Les dialogues et la mise en scène sont les points forts du film. Le personnage de Gloria Swanson est particulièrement bien joué et captive tout l'intention du spectateur. Le film a bien vieilli, le son est bon et l'absence de couleur n'a rien de gênant.
    Adrien B.
    Adrien B.

    19 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2016
    un film très poignant. il convient de saluer la prestation de Gloria Swanson, géniale dans son rôle. le scénario reste également très réussi tant il captive.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 220 abonnés 7 513 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2011
    Billy Wilder est à son apogée avec Sunset Boulevard (1949), traduit en Français par Boulevard du Crépuscule.
    Avec ce chef d’œuvre, il nous fait partager la descente aux enfers d’une ancienne grande star d’Hollywood. Norma Desmond, est une vedette sur le déclin depuis que les films muets ont cessé d’exister, face à l’engouement du public pour les films parlant, elle vie recluse dans sa belle propriété de Berverly Hills.
    Mais un jour, un scénariste s’arrête chez elle suite à une roue crevée. C’est à ce moment qu’elle décide de l’embaucher afin qu’il peaufine le scénario qu’elle était entrain d’écrire. Joe Gillis comprend rapidement à qui il a affaire, cette femme extravagante, narcissique est en plein délire, elle vit entre les cauchemars et ses éternels rêves de star, celle qu’elle était il y a plus d’une dizaine d’années.
    Sa paranoïa s’aggrave, elle devient dangereuse pour elle-même, c’est à ce moment là que Gillis décide de prendre ses distances.
    Wilder nous montre ce à quoi ressemble réellement le rêve Hollywoodien, la corruption et la face cachée d’une industrie, l’usine à rêve ne serait qu’un voile de fumée opaque nous cachant bien des choses ? Possible … .
    Sunset Boulevard est un bijou du film noir (qui a obtenu 3 Oscars !), un classique, un film culte que l’on ne peut s’empêcher de voir et revoir sans être lassé. Son histoire et ses personnages sont si passionnants et avec une telle distribution, comment ne pas tomber sous le charme ?? Avec notamment Erich Von Stroheim (La Grande Illusion - 1937, de Jean Renoir), Gloria Swanson (Queen Kelly - 1929, de Erich Von Stroheim), William Holden et deux grands ponte du cinéma US : Cecil B. DeMille, grand producteur Hollywoodien et Buster Keaton, grand acteur du cinéma muet, qui jouent tous deux, leur propre rôle.
    this is my movies
    this is my movies

    702 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2016
    Sublime film évoquant avec beaucoup de talent et de cynisme la folie, l'amour et les affres de la célébrité. B. Wilder signe un film dans les règles de l'art, avec sa voix off omnisciente, ses personnages borderline, ses rebondissements et une ambiance sombre et pesante. Porté par des interprètes formidables, on suit avec une petite pointe d'angoisse cette descente au cœur de la folie d'une femme, une ex-star du muet, égocentrique et mégalo, qui tente de revenir vers ce milieu qui l'a rejeté après lui avoir tant donné. Très bien écrit, réalisé avec beaucoup de savoir-faire, avec quelques caméos savoureux (B. Keaton et C. B. De Mille notamment), Wilder reste aussi un sacré provocateur (pour l'époque, il faut resituer le contexte), n'oubliant pas d'être drôle voire très sarcastique. Les dernières minutes sont une plongée en apnée dans un enfer mental bouleversant, émaillé de quelques scènes chocs et sublimées par G. Swanson (au jeu qui peut paraître parfois trop surjoué). Un très beau film, un vrai classique. D'autres critiques sur
    Housecoat
    Housecoat

    122 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 novembre 2018
    L'une des œuvres les plus acides sur le show-business. Billy Wilder retranscrit à travers ses personnages moroses les dégâts causés par le temps après avoir été laissé sur le carreau par l'industrie Hollywoodienne. Deux victimes nombrilistes recherchant pathétiquement l'attention d'autrui, une ancienne star du muet restant prostrée dans le passé glorifié et un scénariste minable devenu malgré-lui son singe savant. Le niveau critique est élevé au point que la seule personne à être réellement respectable est une scénariste animée par une envie inconditionnelle de créer. A cette exception lumineuse s'entoure des morts-vivant ne subsistant que grâce à une tromperie constante, le mensonge et les faux-semblants conditionnent chaque action, tel un poisson à l'air libre sautillant pour gratter la moindre parcelle d'oxygène. Démontrant qu'une renommée dépassée et plus amer que l'échec présent quand l'on saisit la vie a bond. Une perle qui retranscrit une vanité tristement humaine.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 août 2007
    Sunset Boulevard ou Boulevard du crépuscule raconte le destin d'un scénariste pauvre et raté qui se retrouve par hasard près d'une somptueuse villa où habite Norma Desmond, riche et ancienne star du muet vivant dans l'illusion de sa gloire perdue, dans un monde figé à l'époque où elle était encore une star. Cependant, le scénariste qui incarne à lui seul l'opportunisme hollywoodien abusera de la confiance de Norma Desmond, star du muet qui rêve de retour sous les sunlights. Puis malheureusement, c'est en héroïne de faits divers que celle-ci finira sous les flashes des journalistes...

    Quand j'ai regardé Sunset Boulevard, ce film m'à fait penser à Eve de Mankiewicz qui a été aussi produit à la même époque, aborde également le sujet du vedettariat dans une histoire se passant dans les années 50. Pourtant, Sunset Boulevard semble d'avantage partager de thème commun avec le film qu'il a inspiré, Mulholland Drive de David Lynch réalisé une cinquantaine d'année plus tard. Il faut dire que les 2 films font une description pessimiste d'Hollywood où le cinéma a une faculté d'illusion (Norman Desmond croit toujours être une star) tout comme un pouvoir d'attirance (la scène dans le studio Paramount). De plus comme dans le chef d'oeuvre de Lynch, on trouve dans Sunset Boulevard, une description noire d' Hollywood qui fabrique ainsi des vedettes avec des supers égos puis les exploite avant de les oublier.

    A noter aussi que Norma Desmond est magistralement interprétée par Gloria Swanson, elle-même ancienne actrice du muet qui fit son retour grâce à Billy Wilder après vingt ans de silence. Et certains personnages jouent leur propre rôle comme Buster Keaton et Cécil B. De Mille que Wilder met en scène dans les studios de la Paramount.
    NicoMyers
    NicoMyers

    56 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 avril 2009
    Chef d'oeuvre fascinant et morbide, à la fois proche du film noir, de la tragédie, mais aussi de la comédie corrosive sur les studios hollywoodiens, Sunset Boulevard frappe par le génie de sa mise en scène signée Wilder, par son originalité et la puissance des émotions qu'il dégage. Un pur bijou qui nous parle, sous forme de mises en abîmes perpetuelles, d'échec, d'amour et de mort. La mort transcende l'oeuvre (le film s'ouvre sur un mort, le titre évoque le crépuscule d'une vie et d'un cinéma disparu, le flash-back commence par l'étrange enterrement du singe, Salomé qui embrasse de ses "lèvres mortes"...), ainsi que la peur qu'elle crée : images de fantômes éternels que le cinéma engendre, Norma qui descend les escaliers en disant qu'elle jouera encore et encore, à tout jamais... Sunset Boulevard fascine, angoisse, fait rire... un film envoûtant de bout en bout, porté par un excellent casting, dont Gloria Swanson mythique, par une photographie de toute beauté, une mise en scène géniale parsemée de prouesses techniques, ainsi qu'une musique culte signée Franz Waxman.
    blacktide
    blacktide

    58 abonnés 795 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 avril 2016
    Sunset Boulevard est un monde à part, un monde où les rêves se brisent aussitôt qu’ils se concrétisent, un monde d’apparences transposant l’usine à gloire fantasmée en Gouffre aux chimères enténébré. Au crépuscule d’un Hollywood jalousé, Billy Wilder calomnie la mécanique du star system, l’invective d’un cynisme débridé, dont la noirceur n’a d’égale que les fêlures de Norma «megalomaniac» Desmond. A travers l’aveuglement dévastateur de cette diva avilie, le cinéma américain se regarde dans un miroir peu rutilant, matérialisé par des illusions obsessionnelles, empire fragmenté par la célébrité momentanée.

    L’ouverture déstabilise, noie tout soupçon quant au dénouement : un cadavre, une voix off, un noir et blanc immaculé suffisent à Wilder pour imposer une atmosphère, une esthétique, un suspens… un paradoxe, l’enchevêtrement entre irréel et réalité ; aucun doute subsiste : le film noir s’incarne tout entier, flashback oblige, dans cette effroyable fatalité. Échapper à sa réalité, s’immiscer dans les stigmates d’une résidence voilée par l’excès d’antan, surplomber sa propre mort, singer la déchéance, Joe Gillis (William Holden exemplaire d’élégance) s’aventure dans l’antre de la folie, aucune échappatoire, la diablesse s’empare de l’âme du Faust trompé, et se l’approprie telle une sangsue assoiffée par la vitalité nécessaire à sa conservation. Il est trop tard, l’amour et l’optimisme de Betty Schaeffer envers Joe et Hollywood ne suffiront pas pour le sauver de la cruauté pessimiste de la femme fatale. L’inévitable tragédie se joue sous ses yeux pervertis par un monde fabriqué, opulent et superficiel, habité par l’aversion fascinante de l’aliénation par la célébrité, intemporel leitmotiv, hantant la sphère médiatique encore 66 ans après.

    Boulevard du Crépuscule ironise sur l’insatiable soif de grandeur, la complaisance dans le fétichisme artificieux d’Hollywood. Délaissée d’un monde qui a autrefois fait sa renommée, Norma s’invente une destinée à travers les vestiges du passé, démence inéluctable d’une crise de la psyché, conséquence directe d’un arrivisme provoqué par des studios apathiques et transitoires, transformant l’actrice en un produit uniformisé, figée à jamais dans le rôle de sa vie. Norma reflète un musée mémoriel, une époque révolue, celle du cinéma muet, à l’image de son manoir éculé, où le temps semble s’être arrêté : des figures de cire, fantômes stoïques victimes du parlant (dont Buster Keaton), jouent leur propre rôle le temps d’une partie de bridge. Norma semble être hors du temps, vampirise l’écran de sa schizophrénie forcée par une industrie inhumaine ; maniérée, elle lève sa main vers l’écran laissant apparaître son double d’antan, dans un sursaut nostalgique et désespéré, atteint par sa perte d’individualité et un narcissisme involontaire.

    Billy Wilder insuffle à ses personnages un sens de la sentence remarquable, un magnétisme par les mots, propagation de son amour pour le cinéma respirant à travers chaque image, l’implicite cultivant notre curiosité. Sunset Boulevard, c’est avant tout un numéro d’acteurs, ou devrai-je dire le cinéma personnifié en UN rôle, celui de Gloria Swanson, admirable de réalisme, extériorisant une grandiloquence théâtrale, visiblement hantée par son alter ego jadis pin-up glorieuse du cinéma muet, Némésis grandiose du cinéma sur le cinéma ; sublime séquence d’un ultime rayon de gloire, reconnue sur le tournage d’un DeMille, l’étoile apparaît. A sa façon, Billy Wilder réhabilite les « oubliés », les « incompris », les « rejetés » dans l’ombre d’Hollywood : la présence d'Erich Von Stroheim est significative, expression des chefs d’œuvres abandonnés et du sadisme des producteurs avares (Les Rapaces, grand mutilé du cinéma).

    Puis, foudroyé par le génie, Wilder signe l’une des séquences les plus marquantes de l’histoire de cinéma. Le temps d’une descente d’escalier, Norma et Max se réincarnent en leur essence première, la star et son réalisateur brillent une dernière fois au milieu d’une « assemblée » médusée ; Norma nous absorbe, attire notre sympathie, aparté gestuelle et mélodieuse, tragédie consciente, Norma lorgne son spectateur, l’invite à la rejoindre derrière l’écran, à partager sa folie irréelle… Des larmes, un sanglot, ébahis par l’isolement de la star culminant dans la névrose médiatique, Max se lamente devant l’effacement progressif de sa muse désaxée… et le spectateur émerge galvanisé à l’idée d’avoir été témoin d’une composition unique et ineffaçable.

    FADE OUT

    Voir Sunset Boulevard, c’est admirer la beauté du cinéma, envoûté par cette fluidité narrative, cette nostalgie tapissée de sous-entendus subtils, regard lucide et audacieux d’une usine à rêves truquée par la mécanique du succès. Wilder questionne l’existentialisme à travers sa réflexion sur le temps qui passe, intimement liée aux bouleversements du monde hollywoodien, avertissement clair et obscur à la célébrité fuyante, à un Age d’Or révolu s’admirant dans le miroir du passé, touché par la grâce de la pellicule, à jamais gravé dans la postérité.

    Lights, camera, action !
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top