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    Boulevard du crépuscule
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    236 critiques spectateurs

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    JacksVDL
    JacksVDL

    17 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2020
    1/ Parce que 'Blvd du Crépuscule' dresse un portrait unique du Cinéma et de son industrie ;
    2/ Pour l'empathie malaisante que l'on porte au personnage principal et à sa trajectoire de vie ;
    3/ Pour ce plan frappant sur le visage d'un morne Buster Keaton ;
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 janvier 2007
    Une photographie magnifiques, un scénario grouillant d'idées qui s'expriment de la manière la plus délicate, et tout ceci est réalisé sous la forme d'un divertissement. Du grand cinéma
    selenie
    selenie

    6 250 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2018
    "Boulevard du Crépuscule" où comment dépeindre Hollywood au vitriol. Gloria Swanson dans le rôle principal est un choix est aussi géniale que terriblement juste puisque le personnage de Norma Desmond fait incroyablement écho au destin de Gloria Swanson elle-même. Cette dernière a été une des plus grandes stars du muet, et elle aussi eût des difficultés avec le Parlant. Un magnifique travail sur les dialogues, de sourd pourrait-on dire tant la star ne semble pas comprendre les répliques pourtant cynique et désenchantée de son amant scénariste. Gloria Swanson est juste extraordinaire, dans un rôle miroir aussi bluffant que troublant avec, en bonus, une séquence "comique" inoubliable où elle imite Charlie Chaplin. Un film immense à voir et à conseiller.
    Site : Selenie
    Julien D
    Julien D

    1 199 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 août 2012
    Billy Wilder, avec son cynisme et sa superbe patte expressionniste, nous offre là une vision particulièrement morbide des dérives du star-system hollywoodien. Ce film intemporel est une page dans l’Histoire du cinéma américain car il est le premier miroir qu’il se créé en traitant d’une actrice ayant perdu son statut de star suite à l’avènement du cinéma parlant (4 ans avant CHANTONS SOUS LA PLUIE). Il s’agit donc à la fois d’une intrigue passionnante autour de la difficulté d’un scénariste à percer à Hollywood en plein âge d’or et d’une véritable déclaration faite au cinéma grâce à une accumulation de références, ne serait-ce que dans le casting pleins de célébrités interprétant des rôles proches de leur propre rôle, tel que Gloria Swanson y jouant un ersatz surdimensionné à l’ex-star est était vraiment, et des apparitions de Cecil B. DeMille et Buster Keaton.
    elriad
    elriad

    434 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2015
    le génial Billy Wilder, déjà en 1950, offrait une peinture au vitriol de la machine Hollywood, et ce n'est pas un hasard si aujourd'hui, plus d'un demi siècle plus tard, "map with the stars" de Cronenberg avec Julianne Moore, s'est vu récompenser sur la croisette. Même si le jeu de Gloria Swanson ne donne pas dans la subtilité (elle fut l'une des plus grandes actrices du muet et réellement ringardisée avec l'arrivée du cinéma parlant) le ton acide et cauchemardesque oppresse et remplit son rôle. Le domestique ex-mari qui a sacrifié sa carrière pour entretenir l'illusion de la femme qu'il a aimé est d'une force et d'une cruauté implacable, et la dernière scène avec la descente des escaliers sous "le feu des projecteurs" est un moment d’anthologie. La vieillesse et la déchéance ont déjà été souvent abordés et l'on peut préférer 'c'est mon cas) les extraordinaires "All about Eve" ou " What ever happened to baby Jane" , il n'en demeure pas moins que "boulevard du crépuscule" apporte une pierre incontournable à l'édifice de ce broyeur sans pitié qu'est Hollywood.
    Audrey L
    Audrey L

    638 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2019
    Le film "de chevet" de tout professeur de cinéma, et grand classique pour les cinéphiles, Boulevard du Crépuscule se regarde surtout comme une œuvre avant-gardiste : l'un des premiers films (si ce n'est le premier) dans lequel le narrateur vous montre dès le début sa mort, et remonte les circonstances de ce drame. D'une patte esthétique raffinée et magnifique, il y a largement de quoi disserter sur les effets de lumières et placements des acteurs (ne serait-ce que la descente finale des escaliers de l'actrice devant les paparazzi immobiles et qui se meuvent lentement au fur et à mesure de son passage). Seulement, d'un point de vue purement subjectif, ce film ne m'aura pas passionnée ni vraiment intriguée, connaissant la fin dès le début, on ne meurt pas de suspens dans la dernière demi-heure... Les coulisses du cinéma restent cependant très agréables à suivre, du producteur peu scrupuleux à l'actrice déchue, en passant par la formidable apparition du cinéaste De Mille dans son propre rôle. Si William Holden interprète en subtilité son personnage mal à l'aise dans la situation inconfortable de l'invité involontaire d'une étrange demeure, Gloria Swanson en revanche surjoue tout du long (ce qui est en accord avec son personnage, bien entendu, mais cela devient vite pénible) et l'on se lasse de ses yeux exorbités pour jouer la démence. Un monument d'esthétisme et d'intrigue avant-gardiste, mais pas forcément plaisant pour tous.
    elisa2102
    elisa2102

    139 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 janvier 2012
    J'ai découvert cette semaine Sunset Boulevard, film noir de Billy Wilder mené par une actrice pour le moins talentueuse, Gloria Swanson. Elle joue ici le rôle troublant d'une actrice glorieuse du muet qui est passée dans l'ombre, ce qui la menera à la folie. La bande originale est entraînante, la voix-off est attrayante, elle m'a permis de trouver beaucoup d'intérêt à ce film, le scénario est dôté de pas mal de mystère et au final, de beaucoup d'émotion. Je suis d'accord avec le fait que ce film mérite largement d'être qualifié de chef d'oeuvre, c'en est un, à mon avis bien meilleur que certains autres mieux classés..
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2016
    S'il pourrait souffrir d'un thème rebattu maintes fois en neuf ou dix décennies de cinéma, à savoir la fascination du Septième Art pour lui-même, et la puissance d'un medium qui s'abîme en lui-même jusqu'à s'y aliéner, Boulevard du Crépuscule demeure aujourd'hui un pinacle du genre, parce que tout ce qu'il le dit, il le dit mieux que les autres après lui. Déjà, le film de Wilder marque par sa précocité ; à peine sorti de l'âge d'or des années 30-40, et sans doute encore très peu conscient de sa décadence, Hollywood a du à l'époque être profondément marqué par cette peinture acerbe, cynique et vitriolée de son envers. Wilder y déplorait déjà la séparation entre les enjeux artistiques et les génuflexions des producteurs devant le tout-puissant public ; Sunset Boulevard note avant tout le monde la séparation entre le désir de profondeur et de vérité auquel le cinéma peut mener, et le factice, l’apparat rattaché au divertissement qui se détachait définitivement du cinéma "d'auteur". Ce déracinement, Wilder l'incarne dans une mise en abyme là encore en avance sur son temps (Keaton ou De Mille se prêtent au jeu) et par le biais de Norma Desmond, ancienne star aujourd'hui has been broyée par un système sans pitié. Ce qui donne sa vie au film, c'est la dialogue permanent entre ce monde à la fois pharaonique et déliquescent (représentée par un château anachronique et gigantesque, symbole de rêves aujourd'hui sans substance) et la nouvelle génération qui tente de se frayer une place dans le nouveau monde d'Hollywood, armée de son allant et de l'avenir qui s'étale devant elle. Joe Gillis (très bon William Holden), sert alors de pont chancelant entre le passé et l'avenir, incapable de quitter pour de bon le premier, incarné par Norma Desmond, pour le second qui prend les traits pleins de vie de Betty Schaefer (Nancy Olson). Toujours juste dans son témoignage d'un passage de relais entre deux mondes irréconciliables, Wilder se sert du dilemme de son personnage principal pour illustrer la dangereuse fascination des vieux sphinx, et ne pas exclure dans une folie lointaine ou intangible une Norma Desmond dont on finit par partager un peu de la nostalgie. Une belle pathologie des grandeurs, qui respire le cinéma, et reste aujourd'hui encore un classique qui, curieusement, est d'autant plus immortel qu'il parle justement de la mort des classiques.
    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    109 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2015
    Un des plus grands films de l'histoire du cinéma où se confondent illusion et réalité, et celui peut-être qui a le mieux exprimé la dualité entre l'artiste et le monde dans lequel il vit. Véritable documentaire sur Hollywood et construit comme un thriller, c'est très noir, probablement l'oeuvre maîtresse de Billy Wilder. Le film est d'un envoûtement à faire pâlir David Lynch - on sent l'influence qu'il aura eu plus tard sur le non moins remarquable "Mulholland Drive" - et Gloria Swanson et Erich Von Stroheim sont prodigieux. Il faut voir la scène où le personnage de Norma Desmond, ancienne actrice du cinéma muet, revient au studio retrouver Cecil B. de Mille joué par lui-même et celle, particulièrement émouvante, où la star revoit ses anciens films, ceux réellement de Gloria Swanson dans les années 20... François Truffaut disait que "8 1/2" était "le film des films", sans nul doute peut-on ranger à ses côtés "Sunset Boulevard".
    Alolfer
    Alolfer

    127 abonnés 1 148 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2024
    Un des films les plus cultes du cinéma Hollywoodien ! Sunset Boulevard est mythique, rien que pour la performance XXL de Gloria Swanson, qui incarne à la perfection, cette star déchue. Entre empathie et colère, elle nous fait passer par toutes les émotions. De plus, c est un film qui rend hommage, à sa manière, au cinéma muet ! Un grand film !
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    134 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2014
    Premier plan, un jeune homme mort dans une piscine prend la parole via une voix off posée. Ce jeune scénariste ambitieux mais au talent limité va nous proposer de revenir six mois au par avant pour nous conter les événements qui l’ont précipités dans cette piscine trois balles dans le corps. La structure narrative est déjà révolutionnaire et très audacieuse ; les dialogues entre les trois protagonistes principaux ainsi que les monologues sur un ton monocorde de la voix off contribuent largement au chef d’œuvre. Cette trame narrative est frappée du sceau du destin qui mène irrémédiablement Joe Gillis vers sa mort. Derrière ce film noir, pépite de l’âge d’or hollywoodien, le grandissime Billy Wilder en profite pour dresser un tableau mortifère et prémonitoire de l’industrie cinématographique américaine et de ses acteurs. En effet, 6 mois auparavant, Joe Gillis, criblé de dettes et poursuivi par des créanciers, trouve refuge dans une énorme demeure délabrée qui paraît être à l’abandon. Mais que nenni, cette vaste villa est habitée par une ancienne gloire du cinéma muet tombé dans l’oubli ainsi que son majordome. Norma (l’actrice) est à l’image de son logement, un champ de ruine vivant mal sa décrépitude. Elle trouve en ce jeune scénariste l’opportunité de revenir sur le devant de la scène, elle qui crache sur le cinéma parlant. Au travers de cette vieille gloire, Wilder dresse un tableau sans concession, féroce et réaliste d’Hollywood, de ses stars déclinantes et à demi folles, de ces scénaristes aux dents longues, de l’orgueil de ce milieu, de son inconséquence et de son ingratitude. Et là où Wilder prouve à nouveau son intelligence, c’est qu’il convoque des anciennes stars du muet pour jouer les rôles de ces stars vacillantes. Gloria Swanson (Norma dans le film) était une égérie du muet oublié à l’ère du parlant. Celui qui joue son majordome, ex mari et ex réalisateur ; Erich Von Stroheim l’a réellement dirigé en 1928 dans « Queen Kelly », lui aussi n’a plus trouvé grâce aux yeux du parlant. Quand Norma va voir Cecil B. De Mille (connu injustement plus pour ses grosses productions type « 10 commandements »… que pour sa production muette) en lui quémandant un rôle ; elle rencontre réellement quelqu’un qui l’a faite tournée à l’époque et qui parvient à poursuivre une carrière dans le parlant. Tous ces clins d’œil ne participent pas au récit mais brouille les cartes entre réalité et fiction ; Buster Keaton fait même une pige lors de la partie de bridge.
    Ce n’est donc pas qu’un polar, ni qu’un film historique sur le passage du muet au parlant et ni non plus uniquement le portrait d’une star déchue ; c’est aussi une réflexion sur le travail insidieux des rêves étourdissants de grandeur sur des êtres ayant connu la gloire et devenus mégalomanes… Norma a une image d’elle-même qu’elle auto entretient qui l’enferme dans un mirage et qui est aux antipodes de la réalité. Et puis, il y a aussi le traitement de cette relation à trois (Norma, Joe et le majordome) dans un huis clos empli de faux semblants et particulièrement sordide. Joe devenant son amant et son jouet (comme le singe mort du début), il est aussi un danger envers cette cathédrale d’illusions qu’elle s’est construite. Les trois protagonistes sont piégés par leurs mensonges, mortels. Et ce jeu de dupes, tout le monde y joue : Cecil B. De Mille par pitié, Joe par intérêt, Max par amour. Et pour encore renforcée le trait d’une Norma déconnecté de la modernité du cinéma actuel dans lequel elle n’a plus sa place ; Willy Wilder oppose le jeu moderne tout en sobriété de William Holden (Joe) à celui emphatique et démesuré des acteurs du muet (mimiques démesurés, exagération des gestes, grandiloquence des expressions du visage) de Gloria Swanson (Norma).
    Et la scène finale est une véritable leçon de cinéma qui prendrait aussi une critique seule pour prendre bien le soin de l’étudier. Elle démontre surtout toutes la maestria des dialogues, de la mise en scène et des éclairages de Wilder.
    Un chef d’œuvre du cinéma… un incontournable.
    matt240490
    matt240490

    83 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2016
    Classique absolu, lauréat de trois Oscars (pour onze nominations au total), Boulevard du Crépuscule reste encore de nos jours plébiscité pour la qualité de son scénario, de son jeu d'acteur, de sa bande-originale, de ci, de ça, de ... Abordant le passage du muet au parlant, de manière différente que ne l'avait fait l'immense Chantons sous la Pluie, le métrage de Billy Wilder gagne rapidement la sympathie de son public, entre autres pour la qualité narrative et l'analyse comportementale qu'il met en avant (la femme est indépendante et riche, elle entretient son ex-mari devenu son domestique). Parsemé de dialogues de qualité, que s'envoient le trouple William Holden, la jolie Nancy Olson et sa talentueuse homologue Gloria Swanson, le film sorti en France en 1950 garde un place prépondérante dans la mémoire des jeunes comme des moins jeunes.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mai 2018
    Chef d'œuvre !! Je ne me lasse pas de ce film ! Une pépite, moderne, tragique, émouvante, cruelle et avec un peu d'humour noir. Une audace terrible dans la narration (c'est le mort qui raconte) et un bel hommage au cinéma et aux stars déchues d'Hollywood. Une mise en scène classe, une lumière sublime et de grands acteurs. Bref indispensable pour tout cinéphile !!
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2024
    En 1950, Billy Wilder signe un grand classique du septième art. En livrant dès le début du film la clé de l’intrigue, le réalisateur prend un sacré pari. Pourtant, son histoire reste passionnante jusqu’à la fin en raison d’une atmosphère glaçante saupoudrée d’humour noir. La rencontre de ce jeune scénariste ambitieux (William Holden) avec une star déchue du cinéma muet (Gloria Swanson) permet de brosser le portrait de personnages fascinants, modelés par la lâcheté et l’ambition. « Sunset boulevard » constitue à la fois un hommage à Hollywood (l’apparition des figures de cire dont Buster Keaton) mais aussi une critique cynique de cet univers industriel sans pitié. Bref, une œuvre savoureuse.
    Jipis
    Jipis

    38 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2012
    Il y a un parallélisme émouvant dans ce film. Norma Desmond copie conforme de Gloria Swanson star du muet ne tourne plus guerre en ce début des années 50. Même constat pour Eric Von Stroheim comédien et réalisateur de films muets de grand talent.

    Ce film est un véritable musée cinématographique, Buster Keaton fantôme de cire complètement oublié apparaît dans un unique plan clair obscur.

    Cecil B de Mile joue son propre rôle en accompagnant du mieux qu’il peut Norma devenue meurtrière dans un ultime dernier plan symbolique d’un film imaginaire « Salomé » que la star désirait incarner pour son grand retour à l’écran.

    Sunset Boulevard réquisitoire sans pitié montre la destruction et le côté revanchard de ressources uniquement opérationnelles le temps d’une technologie.

    Refusant d’être archivée toute une bannière défunte se donne en représentation que pour elle-même pendant que les nouvelles technologies s’éloignent à la vitesse de la lumière de ces spectres consumés
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