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    Boulevard du crépuscule
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    236 critiques spectateurs

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    TCovert
    TCovert

    78 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2009
    Réalisé par Billy Wilder à qui l'on doit "Certains l'aime chaud" ce film est intéressant. On assiste ici à l'aveuglement progressif d'une ancienne star du muet qui refuse de voir la réalité en face : elle est finie depuis longtemps. A cela s'ajoute une jeune homme opportuniste qui est piégé malgré lui et une jeune femme éprise de celui-ci.
    Ce n'est pas un chef-d'oeuvre mais une oeuvre intéressante tout de même.
    Backpacker
    Backpacker

    78 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 octobre 2007
    Le réalisateur Billy Wilder vise parfaitement juste dans cette critique acerbe du cinéma hollywoodien des années 50. On sort décontenancé de ce mélange savant des genres, oscillant entre burlesque et tragédie et ne peut que s'émouvoir de la déchéance de cette star. Une oeuvre excellente...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 février 2011
    C'est un classique sans défaut, pourquoi alors lui attribue-je uniquement quatre étoiles ? Parce que ma notation repose sur le plaisir que j'ai pris à voir un film. C'est un film Hollywoodien qui prend le droit de critiquer Hollywood, certes pas directement mais grâce à des personnages qui font passer le cinéma pour un monde quasiment inaccessible briseur de rêve, ce qu'il est. Un film qui finalement nous fait découvrir le monde cruel d'Hollywood et ses victimes. J'ai aimé cette citation de la jeune fille qui bosse à Paramount (dont j'ai oublié le nom) qui dit qu'elle préfère être derrière la caméra car "c'est beaucoup plus intéressant, il y a plus de choses à faire". Une auto-critique, car ceux qui le disent sont justement des acteurs qui désirent connaître la notoriété. Le cinéma créé des stars mais ces stars un jour ou un autre s'éteignent et doivent faire face à l'anonymat. Le thème de ce film est courageux et l'intrigue presque thriller le développe avec brio. Excellent film.
    JoeyTai
    JoeyTai

    20 abonnés 442 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2009
    Le scénario du film est tout simplement fascinant et mêle habilement d'excellents ingrédients dramatiques : quête désespérée de célébrité, peur de la mort, misanthropie, folie, dévouement aveugle à l'être qu'on aime, manipulation... Les acteurs sont globalement bons, quoique William Holden ne dégage pas un charisme exceptionnel. Gloria Swanson est plus convaincante. Erich von Stroheim campe avec brio le domestique dévoué. De la belle ouvrage de la part de Billy Wilder. Ce dernier aurait peut-être pu supprimer ou écourter certaines scènes, et en dynamiser d'autres, mais l'ensemble est vraiment bon, avec des dialogues qui font souvent mouche.
    Buzz063
    Buzz063

    75 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 janvier 2011
    Sans nul doute le meilleur film qu'Hollywood est produit sur lui-même avec, dans un autre genre, le Eve de Mankiewicz, sorti à la même période. On retrouve l'habituel ton ironique de Wilder dans cette description parfois cruelle des arrières salles de l'usine à rêves. Si le cinéaste filme avant tout les tristes illusions d'une star oubliée, il n'épargne pas non plus la nouvelle génération d'Hollywood symbolisée par le personnage de scénariste arriviste joué par William Holden. Swanson et Stroheim sont filmés comme les fantômes d'une époque révolue, enfermés dans une maison aussi fantômatique qu'eux, l'ancienne star vivant avec ses illusions et les reliques de son glorieux prestigieux. Entourée de ses souvenirs, des photos de sa jeunesse, elle se repasse sans cesse les films de sa période de gloire. Ce pathétique enfermement mental et physique finira fort logiquement par un basculement dans la folie lorsque ce petit univers se fissurera.
    VodkaMartini
    VodkaMartini

    46 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Comment réussir une charge au vitriol qui soit aussi vioente que subtile? Demandez à Wilder et il vous offre un chef d'oeuvre intemporel, qui aurait pu être plombé par les multiples références qui l'habitent, mais qui n'en sort que plus riche. Swanson est immense, tout comme Von Stroheim, et Holden (qui jusqu'alors était un acteur pur "studio" cantonné à des rôles insipides) prouve son grand talent. Les fantômes qui viennent hanter l'écran marquent Hollywood du sceau de l'infamie et non du glamour. Wilder avait l'oeil pour faire des gros plans.
    girondins59
    girondins59

    40 abonnés 490 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 juillet 2007
    Comédie et film noir vont rarement de pair du fait de leur totale opposition. Il fallut attendre un génie nommé Billy Wilder pour assisster au mariage avec une touche de romance en plus. "Boulevard du crépuscule", c'est un "Citizen Kane" au féminin. Gloria Swanson en star sur le déclin en fait des tonnes sans toutefois basculer dans le grotesque. A force, son personnage en devient même inquiêtant et c'est là qu'on constate tout le génie de Wilder qui fait basculer son film d'une douce comédie à un portrait noir et mortel. Soutenue par une musique phénoménale et des dialogues extraordinaires, l'oeuvre de Wilder s'inscrit dans la lignée des plus beaux hommages à un métier, celui du cinéma. Parfois critique, parfois admiratif, le cinéaste nous décrit un univers attachant malgré ses non-dit et son aspect illusoire. Melting-pot des genres, histoire d'amour, de mort et de déchéance, "Boulevard du crépuscule" est tout cela à la fois, un film à l'image du monde auquel il appartient, insouciant et fou comme cet art qui nous passionne tous.
    cylon86
    cylon86

    2 515 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 janvier 2015
    Il est tout à fait surprenant de constater qu'un film aussi cynique et aussi amer sur Hollywood ait pu être réalisé en 1950, alors que celui-ci était encore à son âge d'or. "Boulevard du crépuscule" est sûrement le meilleur film jamais réalisé sur le monde du cinéma, son infinie beauté et son implacable cruauté. Le film s'ouvre avec un cadavre dans une piscine et le mort qui nous raconte son histoire. Il se nomme Joe Gillis et c'est un scénariste de seconde zone qui a des dettes et qui doit trouver du travail. Alors que sa voiture a une panne, il découvre la villa de Norma Desmond, ancienne grande star du cinéma muet désormais oubliée de tous et confinée chez elle. Desmond prévoit son retour et a écrit un scénario qu'elle demande à Gillis de corriger. Entre ces deux personnes va s'installer une relation malsaine, Gillis entretenant les rêves de gloire de Norma pour avoir de l'argent et Norma se berçant d'illusion quant à son retour alors que presque tout le monde l'a oublié. S'il est cruel et cynique, le film n'en est pas moins terriblement mélancolique et dévoile un envers des décors impitoyable, loin d'être aussi glamour qu'on ne le pensait, l'arrivée du parlant ayant fait des ravages chez certaines stars du muet. Non seulement le scénario est brillamment écrit, truffé de sous-entendu et de moments aussi absurdes qu'ils en deviennent tristes mais en plus, Billy Wilder a su choisir des acteurs qui correspondent grandement à ses personnages. Gloria Swanson compose ainsi un personnage qui n'est autre qu'elle-même, superbe actrice oubliée et hors du temps tandis qu'Erich Von Stroheim s'octroie le rôle du grand réalisateur désormais devenu majordome. Complétant le trio, William Holden l'un des meilleurs rôles de sa carrière en incarnant Joe Gillis, ce scénariste cynique et profiteur condamné dès qu'il rencontre Norma Desmond.
    7eme critique
    7eme critique

    533 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2017
    Une magnifique réalisation, des acteurs formidables et un scénario intéressant, "Boulevard du crépuscule" s'inscrira dans les plus grands films de Billy Wilder. Gloria Swanson excelle dans ce rôle de star hollywoodienne passant de la lumière...à l'ombre, et vivant très mal cette situation au point de troquer la réalité pour la nostalgie d'une vie passée. Ce film se trouvera quelques points communs avec "The Artist" (le cinéaste Michel Hazanavicius s'en étant sûrement inspiré), même si l'histoire principale restera différente. On reconnait bien là l'état d'esprit de la vedette du cinéma muet, délaissée du jour au lendemain suite à l'arrivée du cinéma parlant, et essayant tant bien que mal de remonter la pente. Ce film installe une confrontation entre un scénariste raté et une actrice has-been, espérant pouvoir retrouver les projecteurs en se servant l'un de l'autre. Tout ça est parfaitement calibré par Billy Wilder, même si on émettra quelques réserves quant à sa conclusion.
    Guillaume182
    Guillaume182

    130 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2012
    Un des plus grands chefs-d'oeuvre du cinéma, il doit certainement faire partie du top 100 chez beaucoup de cinéphile.

    J'ai bien senti qu'il s'agissait d'un film spécial avec une forte puissance émotionnelle.

    Une ambiance froide qui règne tout le long du film.

    L'histoire est passionnante.

    La scène finale est splendide.

    Une brillante critique d'hollywood réaliser par Maître Wilder.

    Je pense que nous ne devons jamais regarder un film qu'une seule fois comme le disait Hitchcock, car il est très fréquent surtout pour les grandes oeuvres qu'on apprécie plus le film après l'avoir vu plusieurs fois, donc j'attendrai de le revoir pour avoir un avis définitif sur celui-ci.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 janvier 2009
    L'un des plus grands films de Wilder, les plus ambitieux, les plus profonds, loin de ses comédies, quoi qu'il n'hésite pas à manier l'humour... amer. Ce film noir centré sur le cinéma lui-même possède plusieurs niveaux de lecture, mais son thème le plus important concerne la déchéance de deux personnages : celle du héros, Holden, acteur plus discret qu'un Stewart ou un Bogart, mais aussi talentueux, que l'on retrouve mort dans les premières secondes du film ; et celle d'une actrice, star du muet cloitrée dans sa villa depuis les débuts du parlant, préparant son grand retour, laquelle est jouée par l'impressionnante Gloria Swanson, qui donne toute la démesure du personnage, dans sa grandeur comme dans sa folie. Deux agonies qui se mélangent et se développent au gré d'une quête éperdue de la célébrité, menée façon polar, et de main de maître. Deux agonies décrites par Wilder, deux destinées fatales... L'arme du crime ? Hollywood. Un très grand classique.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2013
    Audacieux et inspiré. D'une élégance et d'une ironie sans pareilles. Boulevard du crépuscule est probablement le meilleur film jamais tourné sur Hollywood, du moins sur cette période des années 1940-1950, entre héritage du passé et aspirations nouvelles. Il évoque la décadence des icônes du cinéma muet à travers le personnage interprété par Gloria Swanson. Billy Wilder a offert à l'actrice le rôle de sa vie, dans un double sens : le rôle le plus marquant de sa carrière, mais aussi le plus autobiographique. Comme son personnage, Gloria Swanson, grande star du muet, était tombée dans l'oubli. En 1950, elle n'avait plus tourné depuis vingt ans. En la choisissant, Wilder eut une riche idée, mais une idée risquée. Pari payant. Composition extraordinaire.
    Les correspondances entre fiction et réalité ne s'arrêtent cependant pas là. Autour de Gloria Swanson, dans le casting, on trouve le cinéaste et acteur Erich von Stroheim dans un rôle troublant de majordome, Cecil B. DeMille dans son propre rôle de réalisateur (les deux hommes avaient dirigé l'actrice par le passé), ou encore Buster Keaton attablé avec d'autres stars oubliées, pour une partie de bridge... Entre hommage et satire, Wilder cerne un monde déchu en un tableau aux accents funèbres, pathétiques, mais aussi baroques (le décor de la villa), grotesques et effrayants (le délire narcissique du personnage central, jusqu'à la folie). En contrepoint, le Hollywood moderne n'est pas épargné (notamment via le personnage du scénariste incarné par William Holden), critiqué pour son ingratitude et son appât du gain, au détriment de la création artistique. Enfin, pour couronner l'audace de cette fascinante mise en abyme, il faut souligner l'originalité du mode de narration : un long flash-back commenté en voix off par un homme... mort. Flash-back lancé et conclu par deux séquences géniales (celles de la piscine et de l'escalier), qui figurent dans toutes les bonnes anthologies.
    Timdu26
    Timdu26

    91 abonnés 481 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mars 2011
    Quel chef d'œuvre ! Tout est génial dans ce film, de A à Z. Une narration très originale, une réalisation magistrale, les acteurs sont superbes. Bref, à voir absolument, une très belle histoire et de très bons dialogues.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 juillet 2012
    Conduit dès les premières secondes au travers de ce drame profond, le long-métrage n'a cessé de prendre de l'ampleur au fil des minutes. Pourtant, l'issue de cette histoire nous est révélé d'emblée, avec la voix-off de Joe, évoquant sa propre mort tandis que son corps repose inerte au fin fond d'une piscine sur Sunset boulevard.

    Cette adresse représente deux facteurs clés : D'une part elle symbolise la toute puissance de Los Angeles. Et d'autre part, elle symbolise aussi la perte de l'éclat matinal, comme une fleur qui s'apprête à faner pour toujours, en restant persuadée de posséder encore toutes ses couleurs. Il y a donc un procédé métaphorique provenant de cette adresse, comme il y en a un dans le fait de commencer par la fin, ou encore de remonter l'avenue avec un travelling arrière qui renvoie toujours à l'idée de regarder derrière soi à la place de regarder devant soi.

    À vrai dire, si pour la star déchue – Norma –, regarder derrière elle lui permet d'oublier qui elle est devenue et de croire en ses illusions, c'est-à-dire de se sauver elle-même ; pour Joe le fait d'oublier de regarder derrière lui causera sa perte, puisque c'est par des balles dans le dos qu'il trouvera la mort.

    Après cette entrée en matière marquante et sa richesse narrative nous revenons au point de départ, six mois avant la mort du protagoniste, qui continue de commenter ses dernières semaines de vie. Notre homme, Joe Gillis, est un scénariste un brin arrogant, endetté et au bord du gouffre. Et lorsque sa voiture rencontrera un problème mécanique, il se retrouvera malgré lui contraint d'entrer dans une demeure. Cet accident mécanique et cette demeure scelleront son destin.

    Cette immense demeure, qui paraît comme un château surplombant les falaises de Californie, abrite deux personnages complexes. Joe les découvrira un à un. Le premier, Max, sera un serviteur dont on ne comprendra jamais véritablement les intentions. Il apportera toujours la sensation à Joe d'être épié, et une étrange relation se nouera entre eux deux, mais une barrière les séparera toujours. Cette barrière c'est Norma, la Maîtresse de maison. Ancienne star oubliée et qui n'arrive pas à se remettre de la perte de célébrité, elle dicte la vie dans son antre, cette dernière étant d'ailleurs à son Image : L'intérieur sera très soigné, vestiges d'une gloire passée, avec ces divers tableaux et photos aux effigies de la légende-vivante. Par contre, l'extérieur sera rongé par le temps qui passe, comme un corps étique et faible.

    Dans cette maison, suite à un concours de circonstances, Joe devra y vivre, se coupant de toute relation extérieure. Une grosse partie du film va donc être consacrée à l'évolution du personnage dans ce lieu mystérieux où les relations deviendront ambigües et où un malaise constant se fera ressentir. La narration, bonifiée par cette voix-off qui continue de nous en apprendre d'avantage, se révèlera très poétique : Envolées lyriques faisant penser à de la littérature, bercées par des musiques de choix en fond, comme un morceau de piano du récital de Bach (Toccata et fugue), qui correspondent à la noirceur du film et à la condamnation inéluctable de Joe.

    Le film ne se prive pas d'aborder un tas de thèmes intéressants : L'amour, la fierté, la folie, le mensonge...
    Effectivement, Max, le serviteur, sera le premier à témoigner cet amour envers sa maîtresse, dévoué pour la vie. Joe caressera aussi ce sentiment amoureux. Il rencontrera cette jeune femme – Betty –, avec qui il partagera des moments doux et romantiques. Mais jamais on ne le sentira respirer cet amour. Le personnage paraîtra étouffé dans cette maison, utilisé comme un jouet des mains de Norma. Finalement, que veut Joe, réellement ? Nous ne le saurons jamais. Il a quitté une prison pour en rejoindre une autre, et on comprend que rien ne peut le satisfaire, ni le sauver, dans cette Californie désolée.

    Toute cette ambiance d'influences psychologiques contribuera petit à petit à ancrer les personnages dans leur bulle détestable. La folie s'imposera de plus en plus comme la seule issue possible pour éviter que la bulle explose. Cette folie sera étroitement liée au mensonge, qui parcoure tout le long-métrage. Dans chaque scène un mensonge est prononcé, et la première victime de ces non-dits sera Betty. Sa jeunesse et sa naïveté apporte beaucoup de charme au film et rajoute une innocence et un côté bienveillant à cet aspect très sombre des autres personnages.

    Chaque passage du film ne cessera de gagner en intensité, de révéler un ensemble plus cohérent et tragique que jamais. Tout ceci pour arriver à une séquence finale d'une puissance émotionnelle forte, avec cet escalier, symbole d'ascension, emprunté à l'envers. Billy Wilder livre un film qui s'impose comme une prouesse artistique et narrative. C'est la marque des chefs-d'œuvres intemporels et celui-ci en est un, clairement, pour ses qualités cinématographiques et la passion qu'il engendre chez le spectateur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 novembre 2012
    Décidément Billy Wilder savait écrire un scénario. Il se permet même d'ouvrir Sunset Boulevard par le climax, de révéler dans la foulée l'identité de la victime, comment sa mort est survenue et qui est la victime. L'histoire ensuite présentée est d'un grand intérêt car elle mélange plusieurs aspects concernant Hollywood. Le premier étant la condition des scénaristes qui doivent toujours avoir des idées nombreuses et originales. Le réalisateur s'attaque ensuite à la starification des acteurs et à la manière dont la célébrité peut monter à la tête de certains. Plus le film avance et plus le scénario explicite l'enchaînement des faits amenant à la mort de Joe Gillis. Une fois revenu dans une narration linéaire, le réalisateur assène le coup de grâce à la folie Hollywoodienne dans une scène finale renversante qui montre une des possibles manifestations de la folie. Sunset Boulevard, dans un genre bien différent de Certains l'aiment chaud, est un autre grand film de Billy Wilder.
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