Le film reste tres moyen , l'histoire est un peu naze , j'ai vu de bien meilleurs films que celui là . Je l'ai car il fesait partie d 'un coffret de 3 DVD , sinon je garderai pas dans ma bibliothèque c'est clair
Comme quoi avec peu on peut faire bien. Le scénario est ingénieux, la réalisation fiévreuse comme on dit si bien, l'atmosphère lourde. Loin d'avoir des scènes spectaculaires, force m'est d'admettre qu'avec 7 000 dollars, on pouvait difficilement faire mieux.
Réalisé avec une poignée de cacahuètes, El Mariachi, premier film remarqué de Robert Rodriguez, est un exercice de style parfaitement maitrisé qui annonçait le parcours mouvementé d'un réalisateur aussi barge que talentueux.
Avant d’être un réalisateur de bouses infâmes et/ou de films ultra-prétentieux avec son copain tout aussi détestable mais talentueux Tarantino, Robert Rodriguez était un débrouillard. Pour 7.000$, il réalisait El Mariachi.
Entièrement en espagnol, réalisé avec les moyens du bord par un Rodriguez obligé de multiplier les combines (il s’en servit pour écrire un livre sur cette aventure) dont devenir cobaye pour une industrie pharmaceutique, El Mariachi, à défaut d’être un bon film, est une œuvre qui respire l’urgence et le divertissement. En effet, le film bénéficie d’une énergie folle qu’on retrouve dans tous les films de Rodriguez. Les scènes d’action sont crédibles, quelques plans sont très inventifs et certains gags visuels sont drôles et bienvenus. Malheureusement, chez Rodriguez, quand un plan est réussi, les dix qui suivent sont nuls, c’est original certes, mais sacrément foutraque et surtout, le rythme est traité de façon étrange, très inégale. On notera aussi que les acteurs, notamment le héros, n’ont absolument aucune présence et le charisme d’une huître. Seul Reinol Martinez montre un peu de talent. On ne s’ennuie jamais, mais on en est toujours à la limite.
El Mariachi est un film sympathique, mais dont l’amateurisme est parfois trop important et détourne le spectateur du film en lui-même. On se surprend plus à rire du film qu’avec le film. Sympathique à défaut d’être plus, en somme.
Tourné pour 7000 dollars au Mexique avec une équipe amateur, "El Mariachi", premier film de Robert Rodriguez, auteur-réalisateur-cadreur-monteur du présent long-métrage, est forcément un peu limité. Au manque de moyens s'ajoute au demeurant un certain nombre d'erreurs et d'approximations dans la mise en scène. N'empêche que "El Mariachi" se laisse regarder avec un certain plaisir, notamment lors de ses scènes d'action, bien foutues. Le scénario, simple mais solide, évoque aussi bien le film noir (dans un décor certes peu commun au genre) que le western. Peut-être ce film est-il un poil trop sage dans la filmographie de son réalisateur, mais il faut reconnaître à Rodriguez un certain talent pour faire quelque chose de regardable avec aussi peu.
Sincèrement, de la part de Robert Rodriguez je m'attendais à un film beaucoup plus déjanté. le film reste trop classique du point de vue de la réalisation et n'a pas un grand intérêt à nous apporter, même pas du côté divertissement. reste que le réalisateur maîtrise son sujet et nous emmène la ou il veut aller.
13/20 : Ce film de Robert Rodriguez a été fait avec très peu de moyen, aucun acteur connu, et sans effets spéciaux. Cependant les plans effectuées par le réalisateur(contre-plongée, etc...) montre un amour du cinéma notamment des films de genre comme le western ou le polar. Au bout d'un quart d'heure, on rentre dans l'histoire, menée tambour battant et plein d'humour. Une réussite pour Robert Rodriguez qui n'avait alors que 23 ans.
Réalisé avec un budget ridicule de 7000 dollars et avec des pistolets à eau en guise d'armes à feu, ce premier et sous-estimé et méconnu long-métrage de notre ami Bob, et qui lui permit d'accéder au statut de célébrité, est pourtant loin d'être un mauvais film. C'est même un très bon western, et à la sauce Rodriguez s'il vous plaît ! Basée sur un simple quiproquo, l'histoire captive par son originalité, son atmosphère et son ton décalé, le tout pimenté par des scènes de fusillades répétitives mais jubilatoires et des zooms vraiment tzarribles propres à notre cher réalisateur mexicain. "El Mariachi", qui aboutira plus tard aux deux "Desperado", avec Antonio Banderas, est un film surprenant de qualité, qui possède toutes les caractéristiques d'un film culte sans pour autant en être un, et c'est bien dommage. A voir, et sans se prendre la tête !
Aye aye aye, Ca-ramba-tastrophe. Les débuts de Rodriguez furent laborieux, certes, c'est bon à savoir, certes, mais de là à nous en faire subir la preuve en images, ce n'était vraiment pas nécessaire. Autant Sam Raimi, sans le sou, réussit jadis à faire un vrai film culte, autant là, avec beaucoup trop de pesos gâchés, Robert nous à pondu une véritable machine de torture audiovisuelle. Absolument rien ne vient relever le niveau, nada, ni les acteurs, tous plus maçon que véritables tueurs, ni les images tournées de trop près au 9mm, ni même l'embryon crevé de scénario pré-Desperado. Esta película es nula !
Tout premier film d'un Robert Rodriguez alors inconnu, El Mariachi dévoile déjà les prémices du style propre au metteur en scène américain : soit du système D à en revendre, de l'action à gogo, de l'hémoglobine, de l'humour et des plans à la fois serrés et psychédéliques. Scénariste, producteur, monteur, chef décorateur et directeur de la photographie, Rodriguez l'homme à tout faire fait tout et le fait avec talent, son premier long-métrage étant une petite réussite aussi bien technique que scénaristique. Véritable western moderne des années 90, El Mariachi narre donc la première aventure du héros sans nom, aventure rythmée et enjouée où un pauvre étranger simple musicien de son état va se retrouver confronter à un gros criminel et à ses sbires, ceux-ci le confondant avec un véritable tueur parcourant la même ville. De situations faussement burlesques en séquences d'action trépidantes où les balles fusent de toutes parts, le film est jamais dénué d'humour, en particulier grâce à son personnage principal et ses relations avec la gente locale. Si le film n'évite pas certains défauts à cause de son budget extrêmement serré, on passe toutefois un excellent moment en compagnie de ces acteurs amateurs aux dialogues nanardesques, ce même côté amateur donnant tout son charme au film. Plus que réussi, ce premier volet de la future trilogie ne diffère finalement que très peu de ses successeurs, le cocktail explosif restant le même. À voir absolument, ne serait-ce que pour les débuts derrière la caméra d'un metteur en scène forcené aussi doué avec sa caméra que pour raconter des histoires délirantes.
Ce premier volet de la trilogie des Pulp Western Movies réveille la passion de Rodriguez pour le cinéma, mais aussi celle qui sommeille en nous. Avec un film simple, florilège de sentimentalisme, d'actions et de scènes burlesques propres au réalisateur, celui-ci met en scène un quiproquo invraisemblable ayant pour cadre la chaleur du Mexique et celle des pistolets des cartels, mais aussi la vie d'un Mariachi innocent, naïf. Préférant le divertissement pur au message politique, Rodiguez fait des films comme on aimerait en voir plus souvent, qui ne prennent absolument aucunes rides (El Mariachi est sorti en 1993) tellement le ridicule de certaines situations est volontaire mais surtout maîtrisé à la perfection.
Difficile de réaliser un film de cette qualité avec si peu de moyen financier et beaucoup de non acteur. Ce film symbolise la naissance d'un grand réalisateur. Chapeau!!