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Elthib7
74 abonnés
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1,0
Publiée le 14 janvier 2015
Un film complètement nul et totalement décousu et avec une histoire pas intéressante du tout. Franchement c'était naze de chez naze. Je vais regarde les films suivants avec Antonio Banderas en espérant que ça soit mieux que ça... 1/5
Que l’on veuille le considérer comme un brouillon ou comme un prequel de Desperado, où Antonio Banderas reprendra le rôle de Carlos Gallardo (qui y trouvera d’ailleurs un petit rôle), ce premier long-métrage de Robert Rodriguez laissait déjà présager de sa prédisposition à traiter la violence de façon outrancièrement absurde. Sur un scénario simpliste, plaçant son héros au cœur d’un quiproquo qui mettra une horde de tueurs à ses trousses (sorte de relecture cartoonesque de La mort aux trousses), le réalisateur texan, alors âgé de 24 ans, fait preuve d’un talent de touche-à-tout ainsi que d’un gout pour l’excès qui plairont au public désireux de retrouver l’esprit des films d’action fauchés des années 70-80, et ce sans jamais se prendre au sérieux. Même si le manque d’expérience du réalisateur, le peu de talent des acteurs et le budget dérisoire empêchent à ce western urbain d’être réellement convaincant, le sens du rythme et l’humour noir lui permettent d’être un spectacle novateur qui réjouira les adeptes du genre.
En 1992, un cinéaste débutant réalisait au Mexique un premier film au budget dérisoire qui allait lui permettre de faire son trou à Hollywood. Ce cinéaste c'est Robert Rodriguez, et son long-métrage porte les stigmates de ce manque de moyen: scénario minimaliste, direction artistique balbutiante, cadrages fébriles... Et pourtant, lors de certaines scènes, El Mariachi laisse entrevoir une certaine élégance et un profond respect pour les séries B. Rodriguez démontre un sens de la débrouille que n'aurait pas renié Sam Raimi en peaufinant avec deux bouts de ficelle des scènes d'actions plutôt bien fichues. Un galop d'essais plutôt prometteur.
Du Rodriguez quoi.."pan pan" "boom boom" sans savoir où l'on va, tout comme le réalisateur. El Mariachi fait siffler les oreilles au son de ses balles et rabaisse les paupières au fil des images. Même s'il y a un degré à considérer dans ses "délires", Rodriguez ne se casse pas la tête pour mettre en scène sa guirlande de scénarios plus vides les uns que les autres.
En 1993 Robert Rodriguez, le sale gosse du cinéma américain (Sin city, Planet terror, Machete...) réalise son premier film de manière artisanale et avec seulement 7000 euros en poche. Malgré ce cruel manque de moyen « El mariachi » est plutôt intéressant. Certes les acteurs sont amateurs, les décors sont minimalistes et la réalisation manque d'expérience mais l'histoire est intéressante et on reconnaît déjà la « patte » de Rodriguez. Ce premier film servira d'ailleurs de préquelle à sa franchise « Desperado » dont les rôles principaux seront cette fois incarnés par un des couples les plus glamours du cinéma, à savoir Antonio Banderas et Salma Hayek. A voir comme une curiosité et comme le tremplin qui lancera la carrière du cinéaste le plus déjanté de sa génération (avec son pote Tarantino bien sûr!). Ce film sera tout de même récompensé au festival de Deauville et au festival Sundance, ce n'est pas rien !
Avec 7000$ de sa poche, beacoup de temps d'acharnement et de dur travail, si ce n'est pas de la passion!!!! Celà me fait rappeler l'histoire d'un certain Sam Raimi et ses potes, notamment Bruce Campbell, et leurs projet initialement "Within the Woods", qui donna naissance à "Evil Dead". Certe le film est très minimaliste techniquement, acteurs dégotés par-ci par-là à la bougie, n'empêche que le resultat n'est pas si mauvais, et donne lieu à la naissance de quelques ligne directrice qui deviendront sa signature, surtout après la rencontre avec Trantino, lui permettera de complémenter son style propre. Donc surtout ne pas s'impatienter et de zapper ce film, qui est le premier jet, qui donnera naissance à Desperado. A voir!
Avant de devenir la caricature de lui même et de cacher sa médiocrité derrière le second degré, Robert Rodriguez a fait un petit film dans son coin. Réalisé avec un budget quasi-inexistant et avec des acteurs dont le charisme et le physique se rapproche plus du vendeur de tacos bedonnant que du gangster über-badass auquel le cinéma nous a habitué, "El Mariachi" est fatalement plein de défauts. Les décors sont moches, la musique est minimaliste, les acteurs mauvais et la réalisation d'un autre age. Mais placé dans le contexte de sa construction, je trouve le résultat est franchement honnête. "El Marichi" se révèle être une très bonne série B, beaucoup plus sobre et sérieuse que les films suivant de Rodriguez. On pourrait même y détecter un petit coté "Peckinpah". Au final, le coté amateur donne au film un certain cachet pas désagréable. Alors, c'est sur dans "El Maricahi", il n'y a pas Antonio Banderas qui cultive son rôle de "Latino Lover". Il n'y a pas Harvey Keitel qui massacre du vampire au shotgun. Il n'y a pas non plus Danny Trejo qui fait de la balançoire au bout d'un intestin grêle. Mais ça n’empêche pas "El Mariachi" d'être le meilleur film de Rodriguez après "Sin City.
Bien avant de nous gratifier de quelques perles stylées (« Une nuit en Enfer », « Sin City ») mais aussi de quelques âneries (« Spy Kids », « Shark Boy... »), Robert Rodriguez bricolait dans son coin tel un petit artisan qui attend patiemment que l'on vienne reconnaître le travail issu d'un cerveau bouillonnant. Aujourd'hui RR bricole toujours, dans un atelier plus grand, et on retrouve dans son travail préalable un prototype. La préquelle méconnue et oubliée de la saga « Desperado » qui le popularisera, lui Bob le bricoleur. « El Mariachi », c'est un budget ridicule (7000 dollars environ), des acteurs inconnus, une tortue et des décors simples que l'on retrouvera dans les suites, comme des clins d'oeil à une époque où l'argent manqué et qu'il fallait faire fonctionner ses méninges pour se lancer dans le métier. C'est ainsi que l'on analysera ce film dans lequel on entre très bien malgré un côté très amateur et bourré de petits défauts, qui font finalement son charme.
Pour un premier film Rodriguez s'en tire pas mal du tout, la réalisation est nerveuse et original, le scénario est bien prenant, bien sympathique, les décors sont super, le casting n'est pas du haut standing mais y'a pire, bref un bon premier film.
On dirait du film amateur. La médiocrité et la platitude du film sont justifié, car c'est le premier long-métrage de Rodriguez et donc, budget de fiotte. Mauvais acteurs, réalisation peu convaincante, scènes sans rythme, je suis déçu mais je n'en veux pas à Robert car c'est largement justifié. Film à 2 francs mais qui pose les bases du Rodriguez un peu Tarantinesque esthétiquement.
Un exercice de style étonnant bourré de contre-plongées parfois maladroites mais qui soulignent (trop ?) le rapprochement et l'amour du réal pour Leone... La légende dit que le film aurait coûté 7000$...c'est possible, ma fois, mais ce manque de moyen donne aussi son charme à ce film assez amusant et inattendu...
Ayant adoré Une nuit en enfer, Planète Terreur et Machete...j'ai décidé de me lancer dans la trilogie Mariachi/Desperado. Voyant les critiques, je m'attendais à un film à petit budget mais j'avais peut-être encore trop surestimé ce budget, car ce film fait vraiment amateur, ce que Rodriguez était à l'époque. Celà dit, El Mariachi étant son premier film, il pose les bases d'un tyle cinématographique qui lui sera propre, et ce film lui aura permis de remporter un succès d'estime et donc de pouvoir réaliser des films plus "proprement". L'histoire est bonne mais le film est trop plat et j'ai vraiment eu du mal avec la réalisation à 4 sous...ça reste un film regardable, j'espère que les Desperado seront un cran au dessus !
Un premier petit film indépendant pour Robert Rodriguez, qui pose les bases de son cinéma si spécial, entre effusions de sang, loufoque et absurde. Certains plans sont tout à fait remarquables, notamment les gros plans qui montrent une véritable angoisse chez certains personnages. Le film passe très vite, et le scénario, pris entre différents quiproquos, parvient à retomber plus ou moins sur ses pattes, même si le début du film est nettement meilleur que les dernières 20 minutes qui commencent un peu à tourner en rond. On peut en outre s'attendre à une fin dans ce genre, qui est caractéristique du cinéma de Rodriguez, ou même de Tarantino. L'ensemble est donc plutôt sympathique, notamment les acteurs, et certes quelques coups de caméra sont un peu scabreux, et d'autres parties du film moins bien filmées, mais ce qui fait l'essence du cinéma indépendant c'est que le tout n'est pas forcément ultra léché et plat comme un blockbuster, mais cherche à dire quelque chose de plus profond, à montrer le cinéma autrement. Si on ne fait pas d'essai dans ce genre de film, on en fait jamais, et Rodriguez prend la chose au mot!
C'est le premier long-métrage de Robert Rodriguez. Alors que nous somme en 2013, El mariachi reste encore son travaille le plus sobre. Rien à voir avec les suites qui proposera. Ici, Le mariachi est moins sombre et plus sensible. Carlos Gallardo qui joue le mexicano à la guitare représente une étonnante légèreté contrairement au personnage d'Antonio Banderas qui est plus coincé. J'adore notamment le coté de ses gars qui marchent et cours dans un milieu extérieur qui au fond n'est pas si grand, cette sensation que le temps s'arrête rien que pour ses personnages.
Le premier volet de la trilogie de "L'homme sans nom" de Robert Rodriguez à l'instar de celle de Sergio Leone avec Clint Eastwood ! Réalisé avec une grande sobriété et avec un budget composé de 7000 $, "El Mariachi" nous montre à la fois une aventure remplie d'action, de romance et de loufoquerie, mais il est aussi très documentaire ("Comment réaliser son premier film ?", "Comment réaliser un film sans moyen financier ?") ! Le film fut pourtant un succès commercial et également un succès critique, ce qui donna à Rodriguez les moyens de réaliser deux suites où le rôle de Carlos Gallardo fut repris par Antonio Banderas, "Desperado" et "Once upon a time in Mexico" !