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Artriste
120 abonnés
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2,5
Publiée le 26 mai 2022
Pour son premier long-métrage en tant que réalisateur, Robert Rodriguez nous offre avec El Mariachi un premier essai convenable. L'histoire nous fait suivre deux étrangers débarquant dans une ville perdue du Mexique, qui vont se voir embarqués dans un quiproquo en étant confondus à cause de leurs tenues et de leur étui à guitare, l'un étant un musicien et le second un malfrat. Ce scénario loufoque donne lieu pendant une petite heure vingt à un film d'action plaisant à regarder bien que peu mémorable. C'est assez redondant malgré sa courte durée et bien que les acteurs interprétants ces différents rôles soient appréciables, leurs personnages ne sont pas assez approfondis pour qu'on s'attachent à eux. Pourtant entre deux coups de feux, on a tout de même le droit à une tentative de créer de l'émotion. Mais au-delà des sentiments on retiendra d'avantage les quelques répliques cinglantes parfois distillées. Cependant, l’intérêt du film se situe plus dans son aspect visuel avec la réalisation de Robert Rodriguez pleine de personnalité et riche en idées au point d'en faire trop par moments. Mais son style atypique comportant un brin de folie donne de la vie à travers cette narration visuelle volontairement décalée. Dommage que la b.o. n'apporte pas autant de rythme. Cette dernière est paradoxalement, au vu du sujet, assez en retrait même si ses airs sont appréciables quand elle se fait entendre. Reste une fin satisfaisante ayant de l'allure venant mettre un terme à El Mariachi qui au final s'avère être un film à l'aspect parfois amateur mais généreux, sympathique à découvrir bien que pas indispensable pour autant.
un film a l'allure d'un western, très mal joué (c'en est presque comique) et avec du sang d'une couleur improbable. un film de serie B à voir en VO pour améliorer son espagnol.
Que l’on veuille le considérer comme un brouillon ou comme un prequel de Desperado, où Antonio Banderas reprendra le rôle de Carlos Gallardo (qui y trouvera d’ailleurs un petit rôle), ce premier long-métrage de Robert Rodriguez laissait déjà présager de sa prédisposition à traiter la violence de façon outrancièrement absurde. Sur un scénario simpliste, plaçant son héros au cœur d’un quiproquo qui mettra une horde de tueurs à ses trousses (sorte de relecture cartoonesque de La mort aux trousses), le réalisateur texan, alors âgé de 24 ans, fait preuve d’un talent de touche-à-tout ainsi que d’un gout pour l’excès qui plairont au public désireux de retrouver l’esprit des films d’action fauchés des années 70-80, et ce sans jamais se prendre au sérieux. Même si le manque d’expérience du réalisateur, le peu de talent des acteurs et le budget dérisoire empêchent à ce western urbain d’être réellement convaincant, le sens du rythme et l’humour noir lui permettent d’être un spectacle novateur qui réjouira les adeptes du genre.
Une curiosité, le coup d'essai de Robert Rodriguez est un film ultra fauché mais franchement sympa, il réussi à compenser son manque de moyen par une inventivité qui m'a fait penser au Bade Taste de Peter Jackson fait un peu dans les mêmes conditions. C'est assez condensé, on sent poindre ce que l'on va trouver chez lui par la suite une grande faim de cinéma fun, une bonne maîtrise de l'action, le goût pour les "gueules" au niveau de ses acteurs. Certes c'est bourré de défauts mais ça reste entraînant.
Premier long-métrage de Robert Rodriguez, sorti en 1992, après son court-métrage "Bedhead" (assez spécial mais rigolo), n'est pas mal du tout ! Tourné avec un budget de 7000 dollars, il ne faut pas s'attendre à une super-production, mais grâce à l’inventivité du réalisateur, il arrive à nous faire croire à son univers, à son histoire. C'est donc ici l'histoire d'un mariachi qui débarque dans une nouvelle ville avec sa guitare pour trouver du travail. Mais au même moment, un gangster débarque également dans cette ville en trimballant des armes dans un étui à guitare, de là le quiproquo va commencer. Voilà, le scénario est aussi "simple" que ça, au vu du synopsis, on se croirait presque dans une comédie à la Pierre Richard, mais c'est bien du Rodriguez que nous avons sous les yeux. En effet, dès son premier film, le réalisateur met tout de suite en avant sa patte, avec notamment une mise en scène très marquée et des bruitages très cartoonesques qu'on ne peut pas louper ! De plus, le côté amateur (notamment la qualité d'image, certains plans et les éclairages) donne une certaine ambiance au film qui correspond très bien à l'ensemble. Malgré tout, je trouve que l'histoire manque d'éléments réellement accrocheurs et reste trop simpliste sur les bords. J'ai également eu du mal avec certains éléments de mise en scène du réalisateur, et notamment de son utilisation abusive de gros plans qui ne laissent pas respirer le spectateur. En ce qui concerne les acteurs, nous avons beaucoup d'acteurs amateurs, mêmes des gens qui ne sont pas acteurs du tout à la base, mais pour autant, ça fonctionne très bien ! On retiendra particulièrement Carlos Gallardo qui s'en sort vraiment bien. "El Mariachi" n'est donc pas exceptionnel mais ne reste plutôt pas mal dans l'ensemble, surtout par rapport au peu de moyens utilisés !
Après son court-métrage Bedhead (1991), Robert Rodriguez (Sin City - 2005) réalise son premier long-métrage El Mariachi (1993) un western urbain dans un patelin paumé du Mexique. Un film amateur, tourné avec seulement 7000 dollars, dans lequel il officie en tant que producteur, scénariste, chef op’ et monteur, son film a même fait un tabac au Festival de Sundance et à Deauville (Prix du Public à deux reprises). Une première œuvre qui manque cruellement de moyens (cela se ressent tout au long), mais il prouve qu’avec peu d’argent et beaucoup de dextérité, il est possible de mener à terme un long-métrage digne de ce nom. C’est par la suite, que Columbia l’engagea pour en réaliser la suite, avec Desperado (1995) puis Desperado 2 - Il était une fois au Mexique (2003).
Tout premier film d'un Robert Rodriguez alors inconnu, El Mariachi dévoile déjà les prémices du style propre au metteur en scène américain : soit du système D à en revendre, de l'action à gogo, de l'hémoglobine, de l'humour et des plans à la fois serrés et psychédéliques. Scénariste, producteur, monteur, chef décorateur et directeur de la photographie, Rodriguez l'homme à tout faire fait tout et le fait avec talent, son premier long-métrage étant une petite réussite aussi bien technique que scénaristique. Véritable western moderne des années 90, El Mariachi narre donc la première aventure du héros sans nom, aventure rythmée et enjouée où un pauvre étranger simple musicien de son état va se retrouver confronter à un gros criminel et à ses sbires, ceux-ci le confondant avec un véritable tueur parcourant la même ville. De situations faussement burlesques en séquences d'action trépidantes où les balles fusent de toutes parts, le film est jamais dénué d'humour, en particulier grâce à son personnage principal et ses relations avec la gente locale. Si le film n'évite pas certains défauts à cause de son budget extrêmement serré, on passe toutefois un excellent moment en compagnie de ces acteurs amateurs aux dialogues nanardesques, ce même côté amateur donnant tout son charme au film. Plus que réussi, ce premier volet de la future trilogie ne diffère finalement que très peu de ses successeurs, le cocktail explosif restant le même. À voir absolument, ne serait-ce que pour les débuts derrière la caméra d'un metteur en scène forcené aussi doué avec sa caméra que pour raconter des histoires délirantes.
Avant d’être un réalisateur de bouses infâmes et/ou de films ultra-prétentieux avec son copain tout aussi détestable mais talentueux Tarantino, Robert Rodriguez était un débrouillard. Pour 7.000$, il réalisait El Mariachi.
Entièrement en espagnol, réalisé avec les moyens du bord par un Rodriguez obligé de multiplier les combines (il s’en servit pour écrire un livre sur cette aventure) dont devenir cobaye pour une industrie pharmaceutique, El Mariachi, à défaut d’être un bon film, est une œuvre qui respire l’urgence et le divertissement. En effet, le film bénéficie d’une énergie folle qu’on retrouve dans tous les films de Rodriguez. Les scènes d’action sont crédibles, quelques plans sont très inventifs et certains gags visuels sont drôles et bienvenus. Malheureusement, chez Rodriguez, quand un plan est réussi, les dix qui suivent sont nuls, c’est original certes, mais sacrément foutraque et surtout, le rythme est traité de façon étrange, très inégale. On notera aussi que les acteurs, notamment le héros, n’ont absolument aucune présence et le charisme d’une huître. Seul Reinol Martinez montre un peu de talent. On ne s’ennuie jamais, mais on en est toujours à la limite.
El Mariachi est un film sympathique, mais dont l’amateurisme est parfois trop important et détourne le spectateur du film en lui-même. On se surprend plus à rire du film qu’avec le film. Sympathique à défaut d’être plus, en somme.
Tourné pour 7000 dollars au Mexique avec une équipe amateur, "El Mariachi", premier film de Robert Rodriguez, auteur-réalisateur-cadreur-monteur du présent long-métrage, est forcément un peu limité. Au manque de moyens s'ajoute au demeurant un certain nombre d'erreurs et d'approximations dans la mise en scène. N'empêche que "El Mariachi" se laisse regarder avec un certain plaisir, notamment lors de ses scènes d'action, bien foutues. Le scénario, simple mais solide, évoque aussi bien le film noir (dans un décor certes peu commun au genre) que le western. Peut-être ce film est-il un poil trop sage dans la filmographie de son réalisateur, mais il faut reconnaître à Rodriguez un certain talent pour faire quelque chose de regardable avec aussi peu.
Percutant et sans temps mort, "El Mariachi" est au fond tout ce qu'on demande à un bon film d'action. Bien mené et réalisé avec professionalisme, l'oeuvre sait se faire agréable 80 minutes durant, d'autant que certaines scènes d'avèrent vraiment réussies. On peut néanmoins trouver que le film a parfois les défauts de ses qualités. Les scènes d'actions s'avèrent ainsi parfois excessives, tandis que le scénario, bien qu'assez plaisant, n'est pas sans une légère impression de déja-vu. Mais Rodriguez s'en fiche un peu et à dire vrai, nous aussi. Car "El Mariachi" reste un film avec de la personnalité, la fin étant notamment un moment particulièrement savoureux. Si bien que même si l'on aurait (presque) pu demander encore plus au film, ce dernier n'en demeure pas moins une assez jolie réussite du genre. A découvrir.
Aye aye aye, Ca-ramba-tastrophe. Les débuts de Rodriguez furent laborieux, certes, c'est bon à savoir, certes, mais de là à nous en faire subir la preuve en images, ce n'était vraiment pas nécessaire. Autant Sam Raimi, sans le sou, réussit jadis à faire un vrai film culte, autant là, avec beaucoup trop de pesos gâchés, Robert nous à pondu une véritable machine de torture audiovisuelle. Absolument rien ne vient relever le niveau, nada, ni les acteurs, tous plus maçon que véritables tueurs, ni les images tournées de trop près au 9mm, ni même l'embryon crevé de scénario pré-Desperado. Esta película es nula !
Un tueur et un musicien arrivent simultanément dans un bled mexicain, chacun un étui à guitare à la main, s'ensuivront une série de quiproquos et de poursuites. A partir de cette idée astucieuse et $7000 en poche, Rodriguez parvient à donner un style véritablement personnel à son premier long métrage, avec quelques plans intéressants et des tics de réalisation qui font oublier les faibles moyens du film, ainsi assez sobre et plaisant à suivre. "El Mariachi" demeure donc une curiosité à voir avant sa suite/remake "Desperado".
Avec 7000$ de sa poche, beacoup de temps d'acharnement et de dur travail, si ce n'est pas de la passion!!!! Celà me fait rappeler l'histoire d'un certain Sam Raimi et ses potes, notamment Bruce Campbell, et leurs projet initialement "Within the Woods", qui donna naissance à "Evil Dead". Certe le film est très minimaliste techniquement, acteurs dégotés par-ci par-là à la bougie, n'empêche que le resultat n'est pas si mauvais, et donne lieu à la naissance de quelques ligne directrice qui deviendront sa signature, surtout après la rencontre avec Trantino, lui permettera de complémenter son style propre. Donc surtout ne pas s'impatienter et de zapper ce film, qui est le premier jet, qui donnera naissance à Desperado. A voir!
Film assez moyen de Rodriguez, mais ce n'est pas forcement de sa faute... Ce film manque surtout de moyen... le scénario est correct, avec une histoire qui se base sur un quiproquo, la musique est envoutante, la réalisation est très bonne (et on y retrouve bien le style de Rodriguez, avec les changements de rythme, et les délires), mais il y a deux gros problèmes! Premièrement, les acteurs ne sont pas excellents (les principaux tiennent la route, mais les autres sont plutôt mauvais), et surtout les effets spéciaux sont à chier... (on voit les poches de sang des gars quand ils se font tuer...). Tout cela aurait pu être rattrapé par un scénario de fou ou une histoire vraiment originale, mais ça reste plus ou moins classique.
Le premier Rodriguez, il n'avait pas encore la grosse tête et nous concoctait une série B (presque Z) tout à fait honnête. Le pitch est simpliste mais fonctionne bien, on est évidemment en plein cinéma, c'est le cas de le dire, et le réalisateur nous brosse une ville où l'on se mitraille en plein rue sans qu'apparaisse le moindre képi policier. Violent, mais tendre, attachant et prometteur à défaut d'être génial.