Derniers Avis : Upside Down - Page 8

Malgré une bonne idée de départ, des effets visuels saisissant et un casting de choix, ce film de science-fiction ne convainc pas totalement, la faute à un scénario trop plein de bons sentiments et une histoire d'amour relativement plate.
Un bon divertissement.

Malgré une esthétique superbe, le scénario n’a rien de surprenant (il est même plutôt plat) et les dialogues sont parfois bien simplets.
Pourtant le film avait du potentiel. Dommage.

Le début est super excitant comme souvent dans tout bon film de SF qui se respecte. C'est très léché au niveau de l'image et de l'univers. On baigne dans un futur clean comme rarement surtout au niveau d'une ville censée être pauvre. La partie background du monde est complètement expédiée, ainsi on fera la connaissance de relativement peu de personnages et de lieux, ce qui est dommage pour un film de SF. Si on voit le verre à moitié plein, c'est tout simplement pour se concentrer sur l'intention principale du film : les sentiments, que dis-je l'amour! Le sexe! Enfin bon calmez-vous c'est plutôt le genre de bluette à la Twilight voyez-vous. Et non, c'est pas insultant pour le film! Je constate simplement que le public visé est le même, faut pas se voiler la face. Toutes les histoires ont déjà été inventées, c'est bien connu. L'intérêt du cinéma, c'est de renouveler ces histoires en les racontant de façon différente. La fable de science-fiction est une bonne idée pour raconter une histoire d'amour, pas forcément bien exploitée, mais partant d'une bonne intention. Pour les deux trois personnes du fond qui regrettent de ne pas voir autre chose dans le film qu'une romance cul-cul, il fallait s'y attendre sans blague! L'affiche, le début du film (pas le discours explicatif sur le monde) qui raconte la naissance du love entre nos 2 tourtereaux. Le film n'a jamais Ô grand jamais prétendu être autre chose que ça. Alors défoulez-vous ailleurs si vous êtes pas content! Outre le côté prévisible du scénario, ce qui est intéressant c'est de savoir comment le concept du film (une double gravité avec 2 mondes sans dessus-dessous) est exploité. Je vais pas vous cacher que c'est clairement l'intérêt principal du film. J'aurais beau pester sur la métaphore filée de la société grosse comme une maison et déjà vue 1 bon milliard de fois (la partie pauvre est en bas et les riches sont en haut, waou quelle originalité), l'aspect purement artistique est parfois épatant. Car si cette histoire d'amour est mièvre, elle stoppe le temps dans des instants volés de pure poésie ou la musique et l'image ne font plus qu'un. Ce sont ces scènes qui restent gravées dans la mémoire après le film et clairement pas les tribulations pas très excitantes d'Adam dans cette utopie. Pourtant là encore Juan Solanas pêche en voulant absolument proposer du bon goût à en n'en plus pouvoir. La musique... que des voix hyper pures, des musiques minimalistes mais jolies. Voilà comment on peut également résumer le film, c'est con, mais joli. Un film ultra ambitieux sur la forme, mais étonnamment modeste au niveau de son histoire quand on connait la complexité de certains blockbusters. Un véritable parti pris artistique, certes, mais pour ce qui est du parti pris scénaristique...

Voici un film qui m'a agréablement surpris. J'avais un gros doute sur le fond et le mélange fantastique et romance. Si on prend le film d'une pièce il est assez banal, mais derrière cela il y a une réflexion qui m'a beaucoup plus. J'adore quand il faut décodé des valeurs et des messages dans un film. La plupart des gens s'en moquent et préfère mourir idiot, et bien pas moi. L'idée de départ sur ces deux mondes qui interagissent l'un avec l'autre est assez sympa même si cela semble totalement impossible, advienne que pourra puisque c'est du fantastique au premier degré ici. On comprend rapidement pourquoi il y a deux mondes, les riches en haut et les pauvres en bas. Un monde prospère où il y a tout et un autre où il y a la misère. Dans notre monde cela est mélanger et bien présent, tant et si bien qu'on a décidé de fermer les yeux sur la misère des uns et d'envier la richesse des autres. Le film parle surtout du juste équilibre, mais même quand celui est atteint cela ne veut pas dire qu'il est juste. L'autre aspect développé dans le film c'est l'absolutisme : ce qui est bien pour l'un ne l'est pas forcément pour l'autre et vice versa avec le mal. Il faut reconnaître que ce film est des plus intelligent pour cette grande réflexion. Dernier aspect du film développé ce sont nos choix. Les choix doivent être fait en accord avec nous mêmes et pas contraint par une société qui nous oblige à rester dans le rang. La romance qui s'ancrer au milieu de tout ça nous montre l’intelligence de réflexions des deux personnages centraux, qui tel un Roméo et sa Juliette vont remettre tout en question : univers, équilibre, droit de l'individu. Au final un film qui parle de l'équité de nos choix et qu'il faut parfois se battre à contre courant pour vivre vraiment libre. Toutefois le film à une petite défaillance car on ignore au final des choix de Adam et Eden, ce qui adviendra des deux mondes...

Une idée initiale prometteuse et originale mais noyée par une romance à l'eau de rose bien pompeuse à laquelle se greffe, fort heureusement, de belles images.

Voilà un film qui ressemble plus à un rêve, un songe dans lequel il faut se laisser porter. L'univers, les acteurs, l'histoire d'amour... tout est là pour plonger dans ce rêve que l'on s’approprie peu à peu. Mélange entre réalité et imaginaire, ce film étonnant est plutôt bien fait. Notre esprit s'habitue à ce décor merveilleux et on voudrait ne pas se réveiller.
Mais notre raison finit par avoir raison de cette évasion, que l'on enfuie alors au fond de notre mémoire. C'est juste beau à voir. Bref, un rêve, ni plus ni moins...

« Upside down » repose sur un présupposé très fantaisiste : un monde où existe deux gravités différentes et où deux peuples vivent l’un au-dessus de l’autre chacun maintenu sur son monde par sa propre gravité et avec interdiction de rejoindre l’autre monde. Néanmoins cela permet au réalisateur de mettre en image une folie visuelle où deux mondes se font face en miroir mais dont l’un serait une version riche de l’autre. La ségrégation qui règne entre ces deux mondes ne pouvant être, évidemment, transgressée que par un couple d’amoureux. Visuellement donc c’est assez beau à voir, même si on est parfois perdu entre les deux mondes ne sachant plus vraiment où est le bas du haut. Le film trouve pourtant sa limite par la répétition des lieux où il se déroule, la fascination pour ce monde faisant place alors à une accoutumance qui nous pousse à prêter plus d’attention aux autres secteurs du film dont bien sûr l’histoire. Malheureusement celle-ci est loin d’être aussi originale et ressasse les vieux clichés sur l’amour contrarié, les discriminations infondées et la séparation riches/pauvres. Du coup le film parait parfois naïf, parfois ennuyeux et on a du mal à se passionner pour les deux membres de ce couple séparés ou réunis. Il ressort de tout ça un vague air de déjà vu mâtiné d’une impression de fumisterie devant tant de créativité visuelle mise au service d’une histoire aussi fadasse. Un film peu convaincant qui, une fois l’éblouissement de ce monde double passé, lasse rapidement le spectateur devant son manque de nerf et de profondeur. À voir donc pour l’illusion des images plus que pour la force de l’intrigue.

À mi-chemin entre science-fiction et tableau poétique, le film manque de profondeur et fait un peu fouillis. Trop d'éléments ont été exploités : critique politique , histoire d'amour , amnésie , compétition au travail , exploitation , science autour de la gravité , amitié naissante avec un collègue ... Sans aller au fond des choses, il aurait fallu faire des choix. Décors qui, tout en restant originaux et aériens, manquent subtilité à mon goût.

En temps normal je ne suis pas un grand fan des films dit de romance, pourtant après avoir vu la bande d'annonce d'"Upside Down" la métaphore développée servant de base au film semblait me faire croire que ce nouveau long métrage tenterait d'innover dans un genre déjà saturé. Malheureusement il n'en est rien. Commençons d'abord par les points positifs, la réalisation est magnifique, les paysages sont incroyables et la direction artistique général vaut le détour. Le problème vient essentiellement du scénario, enchaînant des petites gaffes qui prisent une par une ne serait pas bien méchante mais qui une fois réuni empêche au film de prétendre à une bonne note. Les clichés du genre se succèdent à l'image, toutes les péripéties classiques du film de romance se retrouvent. Mais là où le background aurait pu pallier à cette faiblesse, ce dernier est tellement peu utilisé (ou plutôt sous-utilisé) que finalement on a l'impression d'assister à une éternelle redite. D'où la légère déception, au lieu d'utiliser cette métaphore intéressante de deux mondes opposé l'un à l'autre et inaccessible, on en revient à l'éternelle couple amoureux, la fille riche et l'homme pauvre (forcément toujours dans cet ordre là) qui vont lutter pour finir ensemble. Au niveau des acteurs, Jim Sturgess est décevant (surtout quand quelques mois plus tôt on a pu le voir dans "Cloud Atlas") parfois à la limite de surjouer. Kristen Dunst s'en tire pas trop mal. Au final "Upside Down" n'est pas un mauvais film, mais les facilité scénaristique plombe un film qui aurait pu être très intéressant en le transformant en une histoire d'amour plutôt commune et naïve (ou alors c'est que je suis définitivement trop blasé pour l'apprécier :p )

Je ne vais pas rentrer dans les débats stériles de "qui a pompé l'autre entre Upside Down et Patéma ?" Ce qui est sur c'est que l'un est un beau film, visuellement bluffant mais qui n'a pas su rester simple dans son déroulement. L'autre est une sombre daube qui ne mérite même pas d’être taxé de coquille vide tant il tout y est artificiel de A a Z. Comme vous l'avez compris si vous avez lu ma critique de Patéma et le monde inversé, Yasuhiro Yoshiura rétame donc le pauvre Juan Solanas qui nous a servi une vieille romance édulcorée au possible dans un univers ou tout n'est qu'effleuré. Succession de scènes prétextes a faire le beau et en mettre plein la rétine des spectateurs (sans doute pour mieux masquer la vacuité de l’œuvre en elle même) Upside Down nous fait plutôt tourner de l’œil avec ses décors numériques hideux et son scénario ne saisissant jamais les innombrables possibilités que lui offre ce Décorum SF qui bien que raté aurait pu être sauvé sans une paresse dans l'approche tout bonnement affligeante. Jim Sturgess qui enfile les vestes comme Matt Damon portait des chapeaux dans The Adjustment Bureau ( LOL ) n'est pas très convainquant malgré une bonne volonté évidente mais surtout l'alchimie avec Kirsten Dunst ne prend pas. Heureusement, cette dernière est comme de coutume lumineuse et sans sauver le film du naufrage, sa présence au casting fait de son rôle l'un des seuls points positifs d'un film ou tout ou presque est a jeter (la palme pour la fin, juste risible)

Une simple love story sur fond de science fiction qui n'a pas grand chose sur le papier à offrir d'exaltant. Et pourtant, dans un décor de BD pour adultes, les bonnes idées s'enchainent dans un monde d'amour et de satire politique. Un sans faute dans la logique visuelle même si le côté très fleur bleue idéaliste à de quoi ennuyer par moment.

Le film démarre comme un fable, une poésie visuelle et musicale qui s'étiole petit à petit comme le ferait un rêve qui finira par s'oublier.
Devant l'originalité de l'idée nous avons un problème de taille, c'est le développement de l'histoire... Ca sent la compression à plein nez. Oui, il fallait rentrer tout ceci dans le format d'un long métrage.
Et comme cette histoire d'amour (qui aurait pu être très belle) n'a pas grand chose à dire alors il faut se focaliser sur la métaphore d'une société d'un coté riche et pauvre de l'autre avec au passage l'exploitation des faibles par les forts.
Il y avait matière à faire un vrai petit bijou qui fascine par des plans d'une beauté à frémir.
De ce point de vue, la réussite est totale.

Le concept est intéressant.
Voilà une véritable curiosité cinématographique ! À mi-chemin entre science-fiction, fable et romance, Juan Solanas nous livre un film esthétiquement très intéressant.
L'histoire est assez conventionnelle mais elle est propice à toute sorte de manifestations et de plans assez déroutants.
Adam (Jim Sturgess) vit dans un monde ravagé par la guerre, mais il est hanté par le souvenir de la vision d'une belle jeune fille (Kirsten Dunst vue dans la première trilogie de Spiderman) venant du monde du dessus, Eden. Riche et prospère, ce monde est interdit au gens comme Adam par la loi et sa gravité. Pourtant Adam va tenter d'aller chercher la fille de ses pensées.
Passée l'explication du film, on reste scotché à cette bluette dans laquelle Kirsten Dunst prend vraiment bien ses marques. Jim Sturgess est assez convaincant également.
Le film brille essentiellement par la qualité de sa mise en scène. Les images en "upside down" sont impressionnantes, passée la désagréable envie de vouloir se retourner la tête ! Certaines scènes restent néanmoins désagréables au visionnage (celle où Adam est convoqué dans le bureau de son chef, par exemple).
Par contre, si vous voulez de l'action, vous devrez vous faire une raison : il faudra passer votre chemin (ici c'est pas X-men !)
Un autre conseil, n'essayez pas de tenter un visionnage du film, si vous êtes fatigué, le sommeil est au bout de votre entreprise. Regardez-le si vous avez 1h50 à tuer. Le démarrage est un peu longuet mais ensuite et rapidement vous serez immergé dans le monde d'Adam.

Pour vous dire à quel point ce film est mauvais, il faut savoir que je ne me suis créé un compte que pour pouvoir écrire cette critique. Tout est mauvais dans ce film, mise à part l'idée. L'intrigue est assez aguichante, cette histoire de deux mondes opposés peut plaire. Mais très honnêtement, la "qualité" du film s'arrête la. Je me suis ennuyé, il ne se passe rien, et je crois que je n'ai jamais vu une fin aussi bâclée. L'issue de ce film est d'un grotesque affligeant. Je ne l'ai pas vu au ciné, et j'aurais préféré ne pas le voir du tout.

Mouais... Dès le début on en prend plein la figure, sainte trinité, créationnisme, puis plus tard, Adam, Ève, le monde d'en bas, celui d'en haut... Pfou, ça me gonfle ces pieuseries déballées au cinéma pour tenter de s'insinuer dans notre esprit. Même si l'idée reste originale et intéressante, la réalisation est plate et les acteurs totalement mauvais. Un tout petit film qui présente deux, trois très bonnes idées beaucoup trop mal exploitées.