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    Jusqu'au bout du monde
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    3,6
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    Charly Ferruda
    Charly Ferruda

    33 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 août 2024
    Une allemande sexy est victime d'un accident de voiture sur le plateau de l'Aubrac, percutée par Eddy Mitchell et Chick Ortega qui viennent de braquer une banque à Nice. Elle les trouve finalement sympa, et eux aussi. Du coup, ils lui confient le butin pour qu'elle le remonte vers Paris à bord de sa caisse qui a moins morflé que la leur. Dans toute cette partie du film on se croirait dans un Beineix. Sur la route, l'allemande sexy prend William Hurt en stop qui lui chourave une partie de l'oseille. C'est sans compter sur un tueur black qui veut se faire William Hurt pour des raisons assez obscures. Tombée amoureuse de Hurt, elle n'a de cesse de vouloir le retrouver en se faisant aider par un privé dont elle n'a absolument pas besoin mais qui reste quand même. Elle retrouve Hurt, elle le reperd, le privé les suit, il les perd, Schmoll s'est fait arrêter pour le braquage, Chick sympathise avec Sam Neil (l'ex de l'allemande) qu'elle aime encore, mais différemment. On est en 1999, le régime soviétique semble avoir repris du service dans ce monde menacé par un impact (celui de la station Mir ?) qui risque d'éteindre toute forme de vie. Sur ce canevas foireux, Wenders nous pond un de ces pensums dont il a le secret, mais palme d'or oblige en 1984, on lui a signé des chèques en blanc pour faire à peu près ce qu'il a voulu durant vingt ans. Résultat, 4H50 à se taper la tête contre un mur devant ce monument d'ennui. J'ai déclaré forfait au bout d'une heure vingt.
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    11 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juillet 2016
    un film qui vaut surtout par sa dernière partie avec de superbes images, une excellente bande son et une histoire envoûtante, mais que ce film est long, surtout dans sa première partie. Un film à regarder dans sa version de 3h; dans la version de 4h40, il y a une bonne 1h30 de trop.
    Joes
    Joes

    1 abonné 43 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 septembre 2014
    Avec Alice dans les villes et les Ailes du désir, Jusqu'au bout du monde clôt en quelque sorte l'univers "Wenders", l'univers du photographe, l'invitation au voyage et à la poésie s'achève ici au coeur de l'Australie et bien au-delà après une course à travers le monde. Esthétique, nous avons là toute la raison de vivre du photographe errant à travers le monde à la recherche de toujours plus de rêves à transmettre.
    Ici le scénario n'est que prétexte à un voyage initiatique entre amour, poésie et clichés instantanés.
    Un film méconnu sans doute de part sa longueur, et le fait qu'il fût amputé à sa sortie d"une bonne heure.
    Comme à son habitude la bande son et les images se succèdent parfaitement orchestré par une distribution d'acteurs remarquables. Mention spéciale pour le couple improbable Jeanne Moreau / Max Von Sydow. Deux monstres sacrés du cinéma, de l'émotion à l'état pur.
    Le scénario n'est pas en reste, ce film reste encore aujourd'hui, certainement le plus complexe réalisé à ce jour par Wenders. Il faut cependant rester accroché plus de 4 heures (pour la version non amputée). Un voyage initiatique en compagnie de la merveilleuse solveig Dommartin égérie de Wenders et disparue beaucoup trop tôt.
    Un film que l'on redécouvre à chaque nouvelle vision et sous des aspects différents à chaque fois... Tant de choses à dire...

    Difficile à dissocier des films précédemment cités, avec ces 3 films, la messe est dite, 3 chefs d'oeuvres du 7ème art, qui ne font qu'un au final...
    Clockwork Blue Orange
    Clockwork Blue Orange

    2 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2022
    Jusqu'au bout du monde un film qui possède des qualités certaines comme ses décors, ses costumes ou encore son casting mais aussi de terrible défaut tel sa longueur et ces incohérences scénaristiques. L’œuvre de Wim Wenders qui s’apparente au futur du passé peu se résumé en deux partie, qui reviennent presque à dire qu'il a deux film en un : Le premier dure deux heures trente et nous raconte la vie de Claire et des rencontres au fil du hasard, errant sans véritable but dans un 1999 imaginé en 1990, pendant qu'un satellite nucléaire menace de s'écraser sur terre.

    Dans cette partie le fil conducteur, c'est la partie de cache cache entre Claire et cet auto-stoppeur visiblement traqué par les américains et dont la tête est mise à prix : Trevor. Claire est complètement tombé amoureuse de cet homme et voilà qu'elle le poursuit à travers le monde entier. La structure narrative oscille entre road movie et film d'espionnage sans jamais réussir ni l'un, ni l'autre. Les personnages sont sans saveur ni profondeur et occupe le rôle de fonction pour faire avancer une histoire qui semble allez nulle part à l'image de Claire.

    Tout le monde suit Claire, Claire suit Trevor et même si symboliquement c'est amusante sur la papier, cette partie est surtout particulièrement ennuyante à regarder et parait même très étonnante de la part du réalisateur des Ailes du désirs ou Paris Texas qui sont pourtant tout deux des chef d’œuvres. La vision de ce 1999 reste intéressante et au milieu d'un certain nombre de technologie désuète, le film tape juste quelques fois à l'image du GPS, ou de la monnaie européenne, mais n'offre jamais de véritable développement quand à son univers ou ces bouleversent sociaux avec l'arrivé de ces technologies.

    On a bien quelques appel vidéo de ci de là, mais qui ne ce servent rarement de la vidéo et de ce qu'elle pourrait réellement apporter. On nous balade juste de personnages en personnages, de rencontre en rencontre, sans jamais chercher de véritable crédibilité, sans efforts dans les dialogues, dans le jeu ou encore dans la réalisation pour nous tenir en halène. Cette partie ressemble à un patchwork de diapositive sur fond de U2 (visiblement en 1990 U2 c'était le futur), ou les personnages passe leur temps à se retrouver comme par magie, il arrive cependant un moment ou l'informatique avec le tracement des transactions trouvent enfin une logique appréciable, ou encore la petite vanne sur le dernier concert des Stones, mais tous cela est bien maigre.

    Reste cette caméra du futur qui permettrai de montrer ces images à des aveugles, à peine visible dans cette partie, indice de ce que sera la deuxième partie. Alors justement, il faut clairement passer ces deux heures trente pour y voir clair(e) (je pense que vous avais compris le jeu de piste) car la deuxième partie, ce deuxième film juste derrière, lui, est absolument passionnant même si il reste encore un peu bancale à de rares moments. Dans cette partie les personnages sont enfin traité correctement et les nouveaux sont vraiment passionnant.

    Alors "attention spoiler : spoiler: Dans cette partie nous découvrons les parents de Trévor qui s'appelle en fait XXX qui nous dévoile les véritable enjeux de cette caméra du futur et sa terrible prédiction sur notre perte de sens, notre aveuglement et notre isolement. Sous fond de menace radioactive planétaire (en effet le satellite nucléaire est détruit par les américains contre l'avis du monde entier) Tous nos personnages ce retrouve dans cette communauté au milieux d’aborigène australien, caché entre rocher et grotte pour s'abriter des radiations. Ici on apprend que le père de XXX, est l'inventeur de cette caméra et qu'il a du s'enfuir et ce caché avec sa femme aveugle pour ne pas ce faire voler ces travaux par les américains. Et c'est dans ce véritable paradis perdu, racine de nos origines que la maîtrise du Wim Wenders revient sur le devant de la scène sur tous les points et si il reste encore quelques trou dans la cohérence, on pardonne tout ou presque à son auteur tant la découverte se révèle être le cœur à l'image d'une œuvre alchimique terriblement en avance sur son temps. C'est simple, ici, vous allez découvrir des iphones métaphoriques sous vos yeux et leurs terribles dégâts avant l'heure. En effet cette technologie miracle qui semble rendre la vue aux aveugles est bientôt détourné pour ouvrir le plus privé de nos sanctuaires, celui-ci des rêves. En ouvrant la porte de notre sub conscient de l'humanité pour en enregistrer le contenu, l'homme se replie sur lui même, détruit par son égo"


    Cette partie est tout simplement fantastique et préfigure largement des influences qui ne sont pas sans rappeler Evangelion pour cet aspect de la synchronisation entre le cortex du cerveaux avec un ordinateur ou encore minority report pour son intrusion dans le cerveaux d'un autre à l'image des précog (étrange coïncidence par exemple de retrouver Max Von Sydon en scientifique sans limite). Ici je vous laisserai découvrir la puissance du message, qui je pense vous marquera à vie, la technologie et ces futurs dangers sont enfin traité et de la plus juste des manière. Ce qui me fait dire au final que oui, jusqu'au bout du monde est un film fondateur mais terriblement imparfait, qui retombe plutôt bien sûr ces pattes. Il nous délivre un message si puissant et tellement en avance sur son temps qu'il faut savoir le mériter. Pour cela il vous faudra suivre l'humanité jusqu'au bout du monde pour découvrir enfin ce qu'il ce cache au delà.
    William ZONGHERO
    William ZONGHERO

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 octobre 2011
    Grande beauté esthétique; Solveig Dommartin est superbe et bien habillée; belle musique; le monde entier (hors sentiers battus) sous des couleurs inattendues; un très beau film d'amour.
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