Deuxième film du réalisateur argentin Alexis Dos Santos, London Nights (Unmade beds à l'origine) est juste une chose vaine et creuse. Peu de choses à dire. Le scénario est faiblard, ce n'est qu'ennui, on ne s'attache pas aux personnages, on se fout de ce qui peut leur arriver, ça se veut innovant et moderne mais c'est raté. La mise est en scène idem. Prétentieuse. L'image est sale, presque toujours floue, exercices de style totalement bidons. Les acteurs font ce qu'ils peuvent, mais à se débattre dans du vide cela ne donne jamais grand chose de bon. Nuits londoniennes mais protagonistes français et espagnol qui philosophent en voix-off chacun dans leur langue. Méli-mélo faussement branché. Ça parle de lits aussi mais nous donne justement l'envie d'y aller...Bref à éviter.
Bon okay, certains n'aimeront pas mais soyons clair que c'est un film d'auteur, charmant, autant par ses personnages que par les images, les couleurs, la MUSIQUE (qui est extraordinaire), le mélange des genres et des histoires.
Ce film est comme une recette de gâteau avec une multitude d'ingrédients, tous aussi extraordinaires les uns que les autres, et au final , on a un gâteau génial.
Je pense que c'est n'a pas la peine d'en dire plus car ce film est juste "AMAZING " !
Par contre, je le recommanderais plutôt pour un public allant de 16 - 40 ans. Notamment car bon les acteurs sont jeunes, les fêtes avec concert/alcool...Etc c'est plutôt des thèmes pour les jeunes :). Mais même étant âgés, on peut l'aime par son côté artistique. :).
Un film indé comme on les aime! Une bande son tellement géniale que j'en ai pleuré de ne pas la trouver à la FNAC (pas encore sortie, heinhin). Des longueurs certes, en dépit du court format (1h35, on a connu plus long..). Mais wahou! C'est peut être mon amour inconsidéré pour Londres qui me fait dire ça, mais le côté underground de la ville, cosmopolite, et le mode de vie légèrement en marge de sa jeunesse est si bien retranscrit qu'en sortant je n'avais qu'une envie, prendre un aller simple eurostar, et voir où le vent me porterai! Warning cela dit! On s'ennuie parfois avec Vera, mais le parcours d'Axl rattrape le coup je crois! En bref, bon film!! (mention spéciale une fois de plus pour la bande son! C'est trash, c'est underground, c'est hype , ON AIME!)
Très beau. Esthétiquement très réussi. un bon travail sur la photo et le montage. Les sentiments, les doutes émergent au gré des hésitations des personnages. Le jeu des plans courts/plan longs, images mobiles/images immobiles, son d'ambiance qui ne semble pas retravaillé, absence de son, voix off, b.o.Tout participe à vous abandonner, et à aimer les personnages. Sans trop jouer sur la facilité, on se prend à dire "j'ai déjà fait ça aussi", "j'ai pensé exactement la même chose", parce que c'est une partie de nous que le film interpèle. Certains reprocheront l'esthétique parfois un peu "clip", mais sans excés; d'autres, comme les quatre spectateurs partis en cours de séance trouveront qu'il ne se passe rien, que le film est trop lent. Pour ma part je n'aurais enlevé que deux fois 30 secondes. Vraiment à voir ce mélange un peu spanish, un peu english, un peu frenchy. J'ai adoré!
D'un, c'est chiant. De deux, les mouvements de caméra sont écoeurants, la photographie est inexistante, les personnages peu attachants et... et... et stop, je vais pas en écrire plus, j'ai pas que ça à foutre.
Pour les longues séquences contemplatives avec Déborah François qui mettent le film en mode "Pause", sans son, seulement accompagnées par le Cherry Blossoms des Tindersticks, qui fini par prendre un polaroïd des lits des chambres d'hôtel de passage avant de partir sans un bruit et laisser sur place son amant d'un soir, telle une Sophie Calle ado. Oui, c'est pas méchant, le squat est propret, l'image léchée, le scénario est léger, gentillet et sans prétention, alors il suffit de bien se caler dans son siège, poser son visage dans la paume de sa main, regarder inlassablement Déborah François, en se laissant aller à la contemplation et à cette mélancolie dépressive post adolescente qui court en filigrane, soupoudrée d'une super bande son qui donne envie de sortir s'amuser après dans un vrai club
Premier film d'un réalisateur encore méconnu, London Nights souffre des même maux que ceux de l'adolescence qu'il décrit: perdu entre le désir de s'émanciper et le besoin de se rattacher aux bonnes vieilles valeurs sentimentales. On est ballotés entre deux histoires qui ne visent, à l'évidence, qu'à apporter une petite pierre à l'édifice de la jeunesse londonienne d'aujourd'hui: hédoniste, fièrement béate et faussement rebelle. Entre eau de rose et trash soft, on baigne surtout dans un ennui paradoxale eu égard des ambitions de la chronique.
Plans photographiques très soignés et la mise en scène dans ces vieux quartiers de Londres est très bonne.. cependant l'histoire manque de piquant, il y a pas mal de longueurs, ça tourne en rond, on attend des chutes qui ne viennent pas.. malgré une ambiance bien retranscrite, dommage !
Londres, ville cosmopolite. S'y croisent, d'autant plus qu'ils habitent le même squat, la Française Véra (jouée par la Belge Déborah François - César du Meilleur Espoir féminin en 2009) et l'Espagnol Axl (Fernando Tielve) - apartés réguliers de l'un et l'autre dans sa langue maternelle. Ils ont tous les deux 20 ans, et ne font pas grand chose de leur vie, traînant un vague mal - être existentiel entre deux "unmade beds" (cf. le vrai titre original), en quête d'affection (amourette pimentée de mystère entretenu pour elle, approche maladroite du géniteur qui ne le connaît pas et hésitations sur son orientation sexuelle pour l'autre). C'est assez prétentieux au niveau formel, pour mieux sans doute masquer la vacuité du propos, son peu d'originalité et d'intérêt (récits en parallèle : qu’a voulu montrer le réalisateur argentin ?). On peut sans hésitation éviter ses "London Nights" - là, tournant frénétiquement à vide, sur fond « musical » tonitruant, très pénible.