Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Bertie Quincampoix
111 abonnés
1 830 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 28 octobre 2014
L'adaptation du roman éponyme de Edith Wharton par Martin Scorsese nous offre un film d'époque d'un très grand classicisme, que l'on imagine fidèle à l'esprit du livre en décrivant les mœurs de la haute société américaine de la fin du XIXème siècle. La mise en scène extrêmement maîtrisée, très propre et sans surprise est totalement au service de cette histoire d'amour contrariée entre Daniel Day-Lewis et la somptueuse Michelle Pfeiffer, dans le rôle d'une femme fatale qui fait chavirer le cœur de nombreux hommes. Au delà du scénario, Scorsese nous fait partager sa fascination pour cette époque, en prenant soin de filmer tout au long de l'œuvre tant les décors que les costumes et les accessoires (bijoux, meubles, tableaux, plats, argenterie...).
Le regardant un dimanche soir très tard en VO, j'ai été quelque peu " effrayé " à l'idée de regarder ce genre de film dans de telles conditions. Et bah finalement, quelle bonne surprise !! On est pris au piège par cette histoire envoûtante, dans laquelle Daniel Day-Lewis cache son amour auprès de la comtesse Olsenka à sa femme May.. Avec son bon scénario et ses beaux décors, ce film est une merveille. De plus, il met en avant de fabuleux costumes, souvent déclinés dans de nombreux films. La musique est jolie. C'est dommage que ce film soit peu connu dans la filmographie du grand Martin Scorsese (les infiltrés, Raging Bull,...).
J'ai rarement perçu une telle sincérité dans une romance. Le trio de tête joue merveilleusement bien, sur fond de décors sublimes. Film très émouvant, au ton juste.
New York 1870 au cœur de l'aristocratie financière qui veut imiter l'aristocratie de sang dans ce qu'elle a de plus conservateur........C'est à mille lieux d'Orgueil et préjugés, Edith Wharton n'a pas le talent de Jane Austen et c'est pareil au cinéma....... au final il reste un film d'un classicisme pompeux où les costumes sont d'un bavard.........
Martin Scorsese nous emmène dans la haute société New-yorkaise des années 1870. Et c'est un régal, loin de son style de film habituel, il nous plonge dans cette aristocratie, avec ses conventions, ses bonnes manières... La mise en scène de Scorsese est brillante. Le film est captivant, fascinant de bout en bout. C'est intriguant, on se demande comment ça va évoluer. L'étude des personnages est vraiment bien faite. Notamment celle de Newland Archer, un jeune avocat, plus "humaniste" que les autres aristocrates. Il doit se marier avec May Welland. Ces deux là suivent depuis leurs naissances les conventions et obéissent à toutes les coutumes de leurs rangs. Pendant tout le film on suit aussi la relation complexe entre Newland et Ellen Olenska, la cousine de May, qui a quitté son époux, et mal vu dans cette société. Scorsese évite tous clichés et toutes mièvreries. La reconstitution, très minutieuse, est parfaite et sublime, notamment ces passages enneigés qui nous donne de sublime photographie. La musique de fond est excellente. Les acteurs sont excellent, Daniel Day Lewis est sobre comme jamais, et joue très juste. Il traduit très bien la complexité de son personnage. Michelle Pfeiffer et la belle Winona Ryder sont parfaite. C'est là que l'on voit que Scorsese est capable de tout faire, il a tourné différents registres, et c'est souvent très bon. Celui là en est l'exemple, et c'est un beau et excellent film.
En adaptant le célèbre livre d’Edith Wharton, Martin Scorsese joue la carte de la fidélité absolue. Cette allégeance au texte d’origine permet une reconstitution minutieuse de la grande bourgeoisie Newyorkaise du 19eme siècle, empêtrée dans ses convenances hypocrites. En cela, Le Temps de L’Innocence est bien aidée par la performance habitée du trio d’acteurs principaux et par la grande beauté des décors. Néanmoins, cette fidélité au roman se traduit également par une réalisation maniérée, au rythme extrêmement lent, avec une voix off omniprésente (procédé qui m’a toujours rebuté au cinéma). Au final, Le Temps de L’Innocence est une romance d’une grande finesse qui aurait gagné à aller un peu plus vite à l’essentiel car les deux heures et quelques du long-métrage semblent parfois bien longues.
Un drame sur la violence des sentiments signé Martin Scorsese, inspiré du roman d’Edith Wharton. Avec une bonne mise en scène et la reconstitution de la haute société de l’époque est irréprochable : les décors et les costumes (Oscar des Meilleurs Costumes). Le scénario est riche et complexe. Dommage que certains passages traînent en longueurs et qui manque un peu de profondeur dans cette histoire d’amour impossible. Daniel Day-Lewis joue juste, Michelle Pfeiffer livre une bonne prestation et Winona Ryder (Golden Globe de la Meilleure Actrice dans un second rôle) est excellente.
Je n'ai jamais été très fan des films en costume. Surtout quand à l'intérieur de ces costumes on y trouve d’insupportables bourgeois genre "huhuhu, je pète dans la soie et je regarde l'opéra avec des petites jumelles". (Moi je prefere kan il a plin d'ecsplosion avec des tro bonne meuf et vine diesel ki condui des V8 tavu). Mais bon, là c'est quand même Scorsese qui est aux manettes, bordel de merde ! Alors au diable les "ecsplosion", et regardons ce que "le temps de l’innocence" vaut vraiment. Pour être totalement franc, on ne peut pas dire que ce film m'ait passionné. Pourtant, "le temps de l'innocence" est un très bon film. Réalisation impeccable, et un casting qui l'est tout autant. Daniel Day-Lewis a beau avoir un balais dans le rectum, il est parfait dans son rôle. Ce qui m'a ennuyé c'est cet univers de politesses, de manières et de ragots. Le vide profond de l’existence des protagonistes est tout aussi chiant qu’insupportable. On a envie de crier "Allez Daniel Day ! Plaque tout, bourre toi la gueule et arrête de dire merci à la boulangère ! Déchire sauvagement tes quatre couches de vêtements en soie et va tringler cette blondasse comme un porc !!! MERDE !!!". Hélas, ce moment n'arrivera jamais... Ça me fait mal au cœur de dire ça d'un film de Scorsese, mais je n'ai pas aimé ce film. Je ne l'ai pas aimé car je n'étais pas disposé à l'aimer, à la base. Mais si vous avez l'esprit un peu plus ouvert que moi, et que vous aimez les romances, courrez-y ! Ça vous plaira surement.
Martin Scorsese réalise ici son premier film basé sur "l'aristocratie New Yorkaise du XIXème Siècle" avec ses traditions, ses manières de vivre et de sa conduite à tenir .... Aux antipodes de "les nerfs à vifs "ou "taxi driver "le style est radicalement opposé .. Le cinéaste évoque les relations amoureuses ,de cette époque par le biais d'un sujet délicat basé sur l 'adultère indubitablement pointé du doigt durant cette période . La relation entre un jeune aristocrate Newland Archer (le toujours impérial Daniel Day Lewis ) fiancé à May Welland, son souvenir d 'amour Ellen Olenska (magnifique Michelle Pfeiffer qui obtient là, LE plus beau rôle de sa carrière ) qui revient dans sa vie ...reste le coeur de l 'intrigue ....l 'éternel triangle amoureux certes mais qui ici est réalisé avec une ambition , passion et fougue incroyable . Les protagonistes jouent avec les sentiments de leurs amours respectifs, donnant une dimension d'une grande profondeur et un souffle admirable, donnant à l'oeuvre une classe et un raffinement sans précédent. La réalisation est audacieuse,authentique et parvient à retranscrire toute cette magie et envie qui émanent des personnages principaux .La méticulosité du réalisateur apporte une élégance folle à l 'image . Daniel Day-Lewis porte le film sur ses épaules(comme toujours d 'ailleurs ) et se montre épatant en époux torturé perdu dans ses dédales ..
Les comédiens sont excellents, les décors et les costumes impeccables, jusqu'au moindre détail, mais cette histoire de bourgeois et aristocrates prisonniers de leurs convenances n'est tout de même pas passionnante. Cette époque, marquée par le luxe insensé dans lequel vivait la haute société, c'était aussi celle de la misère des classes populaires et des bordels d'enfants à New York. On aurait aimé que Scorsèse nous rappelle cette autre face de la médaille. Difficile donc de s'attendrir sur le sort de ces parasites. Le film est tiré d'un roman fleuve de Edith Wharton qui lui a valu le prix Pulitzer en 1920. Ca avait peut-être un intérêt à l'époque, aujourd'hui ça passe difficilement...
Age of innocence porte bien son titre.Car dans cette oeuvre de Martin Scorsese,tout n'est qu'innocence,du début à la fin.De la mise en scène au jeu d'acteurs,tout brille de naïveté et de délice,d'impuissance et de réflexion.Le réalisateurs créé une ambiance toute différente de son habitude,sans poisse,sans malaise.Il pose quelque chose de feutré et de gracieux en filmant ses personnages de façons maniéré,en considérant ceux qui les entoure sans trop de distance.Le résultat,simple et esthétique,est comme le mets que l'on nous sert aux grandes adresses:divin à faible dose,mais écoeurant sur la longueur.
Une des nombreuses tentatives de Scorsese de s'affranchir du film de gangster et de mafia... Et encore une fois une tentative qui laisse le spectateur sur sa faim. Certes, le scénario est riche, soutenu, intelligent, complexe, mais cette envie de justaposer la violence des sentiments à la violence des classes ne parvient toutefois pas à égaler les meilleurs films du genre. On est loin "d'Howard's end" ou de "Portrait de femme' et des meilleures réalisations de Jane Campion par exemple. Certes, le duo Daniel Day-Lewis, Michelle Pfeiffer marche à merveille, mais il manque une unité, un lien, une intrigue assez forte pour véritablement emporter l'adhésion.
Bien que ce ne soit pas du tout mon genre de film, je dois avouer qu'il est réalisé d'une belle façon (en même temps c'est Scorsese). "Le temps de l'innocence" séduira certainement les amateurs de romance. Entre amour impossible et désirs sensuelles, ce long-métrage ne reflétera pas, bien entendu, l'univers de Martin Scorsese qui s'est expérimenté à un nouveau genre (on le préfèrera d'ailleurs aux commandes des films de gangsters où il excelle en captivant facilement notre attention, même si ce réalisateur se marie souvent avec l'éclectisme). Avec un casting magnifique, qui malheureusement n'aura pas le pouvoir de nous intéresser d'avantage à ce scénario plutôt classique, nous assisterons également à certaines longueurs pendant ces 2h15. Les acteurs font leur travail mais ne nous emballeront pas forcément, bref vous l'aurez compris, on appréciera uniquement cette réalisation maitrisée d'un des maîtres du cinéma, accompagnée de sublimes décors et costumes.
Avec ce film, Scorsese livre un film romantique en costume porté par un casting exceptionnel composé de Daniel Day-Lewis, Winona Ryder et Michelle Pfeiffer. Malheureusement, l'histoire est fade et peu intéressante transformant le film en 2h15 de dialogue plat et de situations sans relief. La performance des acteurs est bonne sans être exceptionnel. La musique est à l'image du film : fade et plate. Seul la photographie magnifique et les décors somptueux sauvent l'ensemble. Au final, on a affaire à un film des plus décevant et, qui plus est, totalement vide du style Scorsese (ou alors uniquement dans sa façon de filmé les visages).