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    Le Temps de l'innocence
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    133 critiques spectateurs

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    LaBonInfo
    LaBonInfo

    3 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 avril 2020
    C’est simple je suis allé voir ce film 4 fois au cinéma ... ce film est extrême bien réalisé, on ressent la retenue imposée et pesante ... on ressent d’ailleurs tout ce qui peut être "pensant" dans une apparente légèreté.
    C’est fabuleux ... j’ai adoré, je me suis juste laissée porter.
    Charlotte28
    Charlotte28

    130 abonnés 2 046 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2019
    Une réalisation classique mais riche en symboles pour se mettre au service du portrait de cette société bourgeoise à la moralité étriquée et aux lignes de conduite qui inféodent même les esprits les plus avides de liberté amoureuse. Scorsese dirige un magnifique trio d'acteurs qui sans pathos ni hystérie confère une réelle émotion à leurs états d'âme (malgré quelques longueurs) tout en questionnant le rapport au fantasme et à l'idéal. Délicat.
    MARYSE P.
    MARYSE P.

    3 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 février 2020
    il y a des films qui n'apportent pas vraiment de message, qui ne vont pas changer votre vie ni susciter chez vous l'indignation et la révolte, mais qui sont juste délectables, par la beauté des décors et de ma musique, la justesse des acteurs, le frisson d'émotion qu'ils procurent, "le temps de l'innocence" est de ceux là , c'est un pur chef d'oeuvre à regarder encore et encore sans modération

    aujourd'hui 10/02/20 , je relis les critiques de ce film que j'ai adoré, je tombe sur une critique qui me correspond tout à fait ... pas étonnant, c'est la mienne de l'année dernière MDR !
    mx13
    mx13

    250 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 octobre 2018
    Scorsese a su faire des chefs d’œuvres (Les infiltrés, Le loup de wall street), et des vrais navets (Aviator, La dernière tentation du Christ). Le temps de l’innocence fait partie de cette deuxième catégorie. Une œuvre moche à voir et très vide. De très mauvaises interprétations accompagnés de très mauvais décors. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 1/5
    Eselce
    Eselce

    1 433 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 janvier 2017
    Une bonne interprétation et reproduction de l'époque. Je reste tout de même sur ma fin. L'homme partagé entre deux femmes est clairement le sujet du film ainsi que les choix qu'il fera jusqu'à ce que spoiler: son épouse tombe enceinte
    . La suite ne dure que 10 minutes ! 25 à 30 années balayées ainsi m'a déçu car le film, même s'il est long à démarrer, reste relativement prenant sans souffrir de longueur ou de cliché. Mais le titre est parfaitement justifié et Winona Ryder a un rôle d'une merveilleuse douceur !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 janvier 2017
    Moué... rien à faire, Scorsese son truc, c'est les gangsters, la mafia, les truands et les mauvais garçons : dès qu'il quitte ce genre, il est perdu et entraîne le spectateur avec lui dans l'ennui. Il devient un automate qui soigne ses plans pédants sans passion, il fait des manières et des ronds-de-jambe tout comme l'ensemble de la distribution ici, dans ce New York du 19ème siècle.

    Une distribution soignée, brillante, tirée à quatre épingles, engoncée... et qui débite des âneries sentimentales à l'eau de rose périmée. Quant à l'histoire, cette espèce d'histoire superfétatoire, oiseuse et désuète, elle n'inspire que l'ennui (encore) et une vague commisération dédaigneuse. Un film futile et inutile.
    yohanaltec
    yohanaltec

    99 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2016
    Scorsese change ici de genre pour s'aventurer dans un milieu assez différent. Ce fut finalement une bonne chose, car ce drame romanesque est une réussite. Malgré une demi heure assez lente, le film devient intéressant à partir de 45 minutes. L'histoire est bien écrit, le tout sublimé par une technique cinématographique incomparable. Le trio d'acteurs est excellent, en particulier Michelle Pfeiffer, sublime en Comtesse Oleska. Un très bon Scorsese.
    Scorcm83
    Scorcm83

    106 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2016
    Bizarrement, j'éprouve une certaine fascination pour le milieu bourgeois / aristocratique tel qu'il est dépeint dans les films car celui ci se révèle tellement hors du temps, hors du monde, peuplé de personnages faux, de considérations douteuses, de cachoteries, de commérages à dix-mille lieux de la réalité du monde qui l'entoure que ça en devient passionnant. C'est donc également le cas avec ce *Temps de l'innocence*, que Scorsese filme comme toujours avec une certaine maestria, mettant en scène le tourments sentimentaux d'un homme, tiraillé entre une femme visiblement encrée dans un monde fait de conventions et d'apparences et une autre soit disant libérée et peu commune au sein de cette nouvelle société américaine.

    Il en résulte un film profondément psychologique, dont le personnage principal incarné par un Daniel Day Lewis impeccable se retrouve dans la pure tradition du personnage scorsesien, tiraillé entre deux mondes, celui auquel il appartient et un idéal bien souvent inaccessible.

    La direction artistique est somptueuse, la musique très belle et la photographie magnifique, tout est disposé avec la plus grande minutie de sorte que le spectateur semble flotter au sein de ce monde étrange, à la manière du personnage d'Archer, ne pouvant jamais effectuer le moindre choix, guidé par son instinct et par la manière dont l'aristocratie américaine le façonne.

    C'est un film qui se révèle finalement assez frustrant mais, de mon point de vue, original concernant le sujet traité. Finalement, les romances ne sont pour la plupart que suggéré, le tout s'établie en grande partie dans l'esprit du protagoniste, qui, comme beaucoup de personnages de cet acabit, choisit de vivre une vie mensongère mais tranquille plutôt qu'une passion dangereuse mais véritable.

    Ce n'est donc pas un film vers lequel je serai allé naturellement mais, encore une fois, le savoir-faire scorsesien a su me captiver.

    A voir !
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    301 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 mai 2016
    Un calvaire ! Un plongeon dans l’aristocratie new yorkaise des années 1870 et on se noie ! La voix off nous saoule de détails rébarbatifs et l'histoire d'amour ne décolle jamais. Aucune passion, aucun souffle romanesque...bref un film pompeux qui aurait été un vrai flop si Scorcese n'en avait pas été le réalisateur. J'en baille encore !
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    286 abonnés 2 895 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2016
    Étonnante incursion de Scorsese dans le film à costumes, ce Temps de l'Innocence déroule une intrigue de cœur assez classique dans le milieu de l'aristocratie new-yorkaise du XIXe siècle. Un film très léché, à la mise en soignée et précise, qui en dépit de longueurs tient la route grâce à ses interprètes au premier rang desquels Daniel Day-Lewis livre une performance tout en nuances franchement admirable. Le genre n'est pas révolutionné mais l'on passe un bon moment.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    303 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 novembre 2015
    Une longue romance avec pour contexte la fin du XIXème siècle à New York, ce qui a le mérite de l'originalité. Encore faut-il être fana de ce genre de productions à longs dialogues et costumes, sur les errements et turbulences d'une bourgeoisie américaine seulement préoccupée à se tirer dessus et à médire en permanence. L'histoire d'amour est belle, la fin encore plus. Mais que de chemins pour arriver à ça. Pas le meilleur film de la filmographie de Scorsese selon moi, malgré un casting impressionnant. Ce n'est que mon avis encore une fois.
    Ratapoilman
    Ratapoilman

    8 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 novembre 2015
    Aie aie, encore un film sur l'amour impossible... Autant dire que ca sent le déjà vu.
    Le seul intérêt qui prend bien au début du film est l'étude de la société bourgeoise New Yorkaise de la fin XIXème mais qui s'eclipse bien malheureusement par les romances de nos tourteraux englués dans leur convention. Pfiou, en plus c'est long !
    Estonius
    Estonius

    3 535 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2015
    Une interprétation époustouflante (voir jouer Daniel Day-Lewis est quelque chose d'absolument fabuleux), Une musique merveilleuse (Elmer Bernstein, avec au début des extraits du Faust de Gounod, puis du Johan Strauss père et fils), des couleurs somptueuses, un soin apporté aux décor et aux costumes, une caméra en folie. Scorsese a donc forcé sur la forme pour nous faire avaler un fond qui sans cela eut été bien terne. Une belle démonstration des rouages invisibles d'une société qui défend ses codes et ses conventions sociales en étouffant l'air de ne pas y toucher toute velléité d'indépendance. Une belle démonstration qui aurait pu gagner en évitant quelques longueurs notamment à la fin (dont l'utilité n'apparaît pas évidente). Mais quel talent quand il veut, ce Scorsese !
    Kloden
    Kloden

    129 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2015
    Avec sa patte si caractéristique, Martin Scorsese a été le premier réalisateur à m'intéresser pour son particularisme, à me faire voir du cinéma autrement qu'en dilettante, à diriger mon regard vers le sien pour me faire comprendre que le septième art n'est pas (qu')affaire de divertissement. Cinéaste essentiel de ma cinéphilie, c'est paradoxalement quelqu'un vers qui je suis relativement peu retourné, après avoir vu pas mal de ses classiques, mais pas tous (il y a de quoi faire, à ma décharge). Je m'en voulais donc un peu d'avoir loupé la rétrospective que lui consacrait Arte il y a quelques temps, tort que je rattrapais en partie cette après-midi avec Le Temps de l'innocence, que je risque de spoiler au passage. Si de prime abord, on peut s'étonner de la place d'une telle étude sentimentale dans la filmographie de l'auteur de Goodfellas ou Mean Streets, la filiation ne met pas longtemps à se mettre à jour tant on reconnait dans le romantisme amoureux de ce drame la flamme intime des personnages des films mafieux de Marty, eux aussi piégés dans les volutes fantasmées d'un système social qui n'est cependant plus cette fois un rêve, mais plutôt un cauchemar. Étouffé par un carcan de convenances qui l'empêche de vivre son amour, le couple joué par Michelle Pfeiffer et Daniel Day-Lewis (tous deux magistraux) souffre d'autant plus que sa souffrance ne peut éclater au grand jour. Ce n'est d'ailleurs que lors de la scène finale, où son fils lui apprend la conscience qu'a toujours eu sa propre femme de ses envies d'adultère, que le personnage de Day-Lewis se libère enfin, comme délié d'un charme, soulagé d'avoir partagé en fin de compte quelque chose de profond avec quelqu'un une simple fois, que quelqu'un l'ait véritablement rencontré, au sens intime du terme. Même le fait que cet interlocuteur muet soit sa propre femme et qu'elle n'accède à lui qu'en découvrant qu'il en aime une autre, peu importe. On ressent là toute la pesanteur de cet étouffoir fait de mensonges et d'étiquette sociale sur les personnages, qui finissent par préférer un secret aux tenants absurdes que les vérités de pacotille de leur quotidien. A ce titre, le récit et l'évolution complexe de ses protagonistes, affranchis de toute convention d'écriture, fait bien ressentir l'étau déformant imposé aux sentiments, qui ne se taisent jamais mais prennent si on les réprime trop des proportions monstrueuses, comme bâtardes. Si le reste de son écriture est à l'avenant de sa gestion des personnages, le roman d'Edith Wharthon doit être passionnant. Le problème, c'est que la transposition d'un media à un autre n'est jamais évidente, et que cette histoire n'était sans doute pas faite pour s'épanouir pleinement au cinéma. Sans climax, sans progression nette dans ses intentions (le récit se voulant autant un tableau social statique qu'un écrin à l'évolution des personnages qui appelle forcément à quelques soubresauts), le film de Scorsese manque de trouver le souffle souhaité, malgré la fluidité de la mise en scène et ses plans tout en courbes, qui traduisent à l'image une vraie vivacité. De plus, certains effets de montage, qui se proposent de transmettre les remous intimes des protagonistes, puisque les événements contraints par les normes sociales ne peuvent s'en charger pour eux, ont un impact trop superficiel, et certains étant esthétiquement ratés, cassent un peu l'harmonie d'ensemble. Malgré trois acteurs brillants, un vrai travail de reconstitution et un Martin Scorsese visiblement à fond, le projet pâtit un peu de cet écueil sur lequel tant ont décidément buté : faire accéder à la surface l'intimité de personnages qui se cachent, et ce avec force et naturel, sans démasquer cette intention par des moyens précipités qui détruisent la richesse possible de l'émotion. La fièvre dans le sang, de Kazan, y parvenait très bien. Bon mais loin d'être parfait.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    46 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2015
    Les Affranchis et Casino sont de très bons films, à tel point qu'ils occultent un autre film de Scorsese, sorti entre les deux : Le Temps de l’innocence. Moins connu du grand public, il ne faudrait pas considérer pour autant qu'il s'agit d'un film mineur. Le scénario nous plonge dans la bourgeoisie new-yorkaise du XIXème siècle qui, sous ses airs affables, est régie par des codes stricts et une hypocrisie ambiante. Le jeune Newland Archer (Daniel Day-Lewis), bien qu'issu d'une famille respectable, se sent extérieur à ce monde. C'est montré explicitement par plusieurs regard caméra de sa fiancée (Winona Ryder) : on comprend que le plan est le point de vue subjectif du personnage, et que le seul moyen de l'inclure dans la scène est de faire un contre-champ où on le voit seul, face au mur. De plus, si on remarque que, lors des repas, les protagonistes sont autant enfermés par les bougies que par leur classe sociale, on comprend que le jeune homme ait des envies de liberté. Ces envies se concrétiseront en la personne de Ellen Olenska (Michelle Pfeiffer), la cousine de sa fiancée, qui arrive tout juste à New-York après avoir fui son mari, resté en Europe. Archer sera attiré par cette jeune femme plus simple et plus humble qui n'a pas hésité à sacrifier les conventions. Scorsese traduit ce sentiment dans sa mise en scène : les dialogues entre ces deux personnes sont moins formels, plus décontractés et se font dans le salon moins décoré d'Olenska, ce qui s'oppose totalement aux décors chargés, aux plats opulents et aux costumes imposants que l'on voit depuis le début du film. En outre, le rythme diminue lors de ces échanges, il est plus posé que la voix off, qui elle nous bombarde d'informations sur un ton de commérage. Winona Ryder est d'une fraicheur remarquable dans son personnage candide, contrairement à Michelle Pfeiffer qui garde un côté froid et distant. Elle s'approprie correctement le texte et des scènes fonctionnent (le poignet...), mais globalement c'est le personnage de Daniel Day-Lewis qui contribue à faire ressentir au spectateur ce drame amoureux. Par ailleurs, la musique est à quelques moments peu subtile, un peu plus de retenue aurait été bienvenue. Malgré quelques défauts mineurs, l'adaptation du livre d'Edith Wharton est solide et permet à Scorsese de prouver qu'il arrive parfaitement à faire autre chose que des films de gangsters.
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