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    Le Temps de l'innocence
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    133 critiques spectateurs

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    Prad12
    Prad12

    96 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 juin 2014
    New York 1870 au cœur de l'aristocratie financière qui veut imiter l'aristocratie de sang dans ce qu'elle a de plus conservateur........C'est à mille lieux d'Orgueil et préjugés, Edith Wharton n'a pas le talent de Jane Austen et c'est pareil au cinéma....... au final il reste un film d'un classicisme pompeux où les costumes sont d'un bavard.........
    etoile2503
    etoile2503

    8 abonnés 183 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 mai 2009
    Je suis deçue , je n'ai pas été touchée, je m'attendais à une histoire aussi forte que les liaisons dangereuses , on en est loin , du calme , du plat...bcp trop de longueurs.
    chrischambers86
    chrischambers86

    14 040 abonnés 12 481 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2020
    Des salons parisiens en veux-tu en-voilà! Un monde proustien pour cette oeuvre luxueuse et virtuose de Martin Scorsese! L'histoire de Newland Archer, fiancè à May Welland qui l'assomme un peu! La comtesse Ellen Olenska, tout au contraire, l'enchante et le surprend! il faut dire que le rôle est tenu par Michelle Pfeiffer, bien qu'un peu blafarde! Dèchirement annoncè pour Daniel Day Lewis, remarquable! Tout cela peut paraître froid, lent et empesè! Et pourtant la finesse psychologique de ce drame romantique demeure! Un très beau triangle amoureux avec, au passage, une excellente Winona Ryder! Une beautè plastique sans pareil! On ne peut en dire autant des dècors et des costumes, d'une grande minutie! Scorsese pouvait prètendre à l'Oscar du meilleur rèalisateur, voire au prix de la mise en scène à Cannes tant son film impressionne la rètine! Parfaite image de l'amour inaccessible, toujours prêt à être contrariè et sacrifiè...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 398 abonnés 4 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2022
    Réalisé par Martin Scorsese, “Le temps de l’innocence” est l’adaptation du prix Pulitzer 1921 de de Edith Wharton. L’histoire nous plonge dans la haute société des années 1870 à New York. Daniel Day-Lewis joue Newland Archer, un jeune avocat issu d'une famille distinguée et fiancé à May Welland, une jeune femme de haut rang. Mais sa rencontre avec la cousine de May, Ellen Olenska, jouée par Michelle Pfeiffer, va bousculer ses projets. Alors que cette dernière souhaite divorcer de son mari, une passion naît entre Newland et Ellen. Ce film à costumes aborde la tromperie et le divorce comme un thriller où la violence des mots s’oppose au mélodrame du genre. Servi par un casting magnifique, Scorsese signe un triangle amoureux impitoyable et tourbillonnant.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Eselce
    Eselce

    1 429 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 janvier 2017
    Une bonne interprétation et reproduction de l'époque. Je reste tout de même sur ma fin. L'homme partagé entre deux femmes est clairement le sujet du film ainsi que les choix qu'il fera jusqu'à ce que spoiler: son épouse tombe enceinte
    . La suite ne dure que 10 minutes ! 25 à 30 années balayées ainsi m'a déçu car le film, même s'il est long à démarrer, reste relativement prenant sans souffrir de longueur ou de cliché. Mais le titre est parfaitement justifié et Winona Ryder a un rôle d'une merveilleuse douceur !
    Nicolas S
    Nicolas S

    46 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juin 2020
    Du chef d'œuvre d'Edith Wharton, Scorsese tire une adaptation extrêmement classique et littérale - le recours continu à la narratrice en est peut-être le signe le plus visible - mais finalement convaincante sur la durée. En plus d'être fidèle à la mélancolie et la malice subtile du roman, le film s'appuie sur un casting de rêve.
    fandecaoch
    fandecaoch

    1 055 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 octobre 2015
    Le Temps de l'innocence : Un drame romantique des plus sincère et crédible avec une très belle note d’émotion. Vraiment, c’est rare une romance sans que cela soit cliché et c’est d’autant plus rare que c’est un homme qui est fou d’une femme et même plus amoureux que elle envers lui, c’est vrai que le cinéma nous a montré toujours la passion chez les femmes mais j’ai trouvé très émouvant comment un homme peut être acro a une femme mais leur amour est bien sur impossible, comme Roméo et Juliette. Donc, après un départ un peu long, c’est vrai que il y a beaucoup de description au début, on nous plante le décor magnifique soit t’il. D’ailleurs, la narratrice est un poil trop présente car elle décrit trop mais après ça devint plus de la poésie et ça mieux. Mais bien sur, ce sont que des défauts mineurs qui ne gène pas au plaisir et la qualité du film. Car l’histoire d’amour est très belle bien que impossible, l’homme est particulièrement intéressant, surtout dans ses moments décisif, et la fin est émouvante au possible. Il faut dire que les acteurs sont d’une justesse et impeccables dans leurs rôles, on note Daniel Day-Lewis et Michelle Pfeiffer qui sont magnifiquement bien mise en valeur par des costumes d’époques sublimes et grâce aussi a une ambiance des plus immersif. Martin Scorsese a toujours le souci du détail et de la mise en scène pour nous plongé dans son film et la encore, il fait des merveilles que sa soit sa mise en scène, les décors, les costumes… Donc voila, une belle romance sur le fond (l’histoire) comme la forme (la mise en scène).
    Kloden
    Kloden

    129 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2015
    Avec sa patte si caractéristique, Martin Scorsese a été le premier réalisateur à m'intéresser pour son particularisme, à me faire voir du cinéma autrement qu'en dilettante, à diriger mon regard vers le sien pour me faire comprendre que le septième art n'est pas (qu')affaire de divertissement. Cinéaste essentiel de ma cinéphilie, c'est paradoxalement quelqu'un vers qui je suis relativement peu retourné, après avoir vu pas mal de ses classiques, mais pas tous (il y a de quoi faire, à ma décharge). Je m'en voulais donc un peu d'avoir loupé la rétrospective que lui consacrait Arte il y a quelques temps, tort que je rattrapais en partie cette après-midi avec Le Temps de l'innocence, que je risque de spoiler au passage. Si de prime abord, on peut s'étonner de la place d'une telle étude sentimentale dans la filmographie de l'auteur de Goodfellas ou Mean Streets, la filiation ne met pas longtemps à se mettre à jour tant on reconnait dans le romantisme amoureux de ce drame la flamme intime des personnages des films mafieux de Marty, eux aussi piégés dans les volutes fantasmées d'un système social qui n'est cependant plus cette fois un rêve, mais plutôt un cauchemar. Étouffé par un carcan de convenances qui l'empêche de vivre son amour, le couple joué par Michelle Pfeiffer et Daniel Day-Lewis (tous deux magistraux) souffre d'autant plus que sa souffrance ne peut éclater au grand jour. Ce n'est d'ailleurs que lors de la scène finale, où son fils lui apprend la conscience qu'a toujours eu sa propre femme de ses envies d'adultère, que le personnage de Day-Lewis se libère enfin, comme délié d'un charme, soulagé d'avoir partagé en fin de compte quelque chose de profond avec quelqu'un une simple fois, que quelqu'un l'ait véritablement rencontré, au sens intime du terme. Même le fait que cet interlocuteur muet soit sa propre femme et qu'elle n'accède à lui qu'en découvrant qu'il en aime une autre, peu importe. On ressent là toute la pesanteur de cet étouffoir fait de mensonges et d'étiquette sociale sur les personnages, qui finissent par préférer un secret aux tenants absurdes que les vérités de pacotille de leur quotidien. A ce titre, le récit et l'évolution complexe de ses protagonistes, affranchis de toute convention d'écriture, fait bien ressentir l'étau déformant imposé aux sentiments, qui ne se taisent jamais mais prennent si on les réprime trop des proportions monstrueuses, comme bâtardes. Si le reste de son écriture est à l'avenant de sa gestion des personnages, le roman d'Edith Wharthon doit être passionnant. Le problème, c'est que la transposition d'un media à un autre n'est jamais évidente, et que cette histoire n'était sans doute pas faite pour s'épanouir pleinement au cinéma. Sans climax, sans progression nette dans ses intentions (le récit se voulant autant un tableau social statique qu'un écrin à l'évolution des personnages qui appelle forcément à quelques soubresauts), le film de Scorsese manque de trouver le souffle souhaité, malgré la fluidité de la mise en scène et ses plans tout en courbes, qui traduisent à l'image une vraie vivacité. De plus, certains effets de montage, qui se proposent de transmettre les remous intimes des protagonistes, puisque les événements contraints par les normes sociales ne peuvent s'en charger pour eux, ont un impact trop superficiel, et certains étant esthétiquement ratés, cassent un peu l'harmonie d'ensemble. Malgré trois acteurs brillants, un vrai travail de reconstitution et un Martin Scorsese visiblement à fond, le projet pâtit un peu de cet écueil sur lequel tant ont décidément buté : faire accéder à la surface l'intimité de personnages qui se cachent, et ce avec force et naturel, sans démasquer cette intention par des moyens précipités qui détruisent la richesse possible de l'émotion. La fièvre dans le sang, de Kazan, y parvenait très bien. Bon mais loin d'être parfait.
    DarkParadise
    DarkParadise

    128 abonnés 1 032 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 avril 2011
    Un film magique. Ce film est magnifique de bout en bout, il est époustouflant de romantisme. Il parle de culpabilité et de conscience, de désir réprimé et d'amour impossible... un thème superbe et parfaitement maitrisé. Les sentiments sont parfaitement interprétés par des acteurs plus vrais que nature. On découvre que les conventions de la société américaine du 19ème. Daniel Day-Lewis interprète à la perfection cet homme coincé entre ce vent de liberté que représente pour lui la comtesse Olenska (Michelle Pfeiffer) et la vie toute tracée et conventionnelle avec sa fiancée (Winona Ryder). On comprend très bien sa torture morale et la difficulté de son choix. Un réussite de Martin Scorsese autant dans la réalisation que dans le scénario. La musique sublime d'Elmer Bernstein joue aussi parfaitement son rôle. Le tout est filmé avec une grande maitrise. Le réalisateur arrive à nous bouleverser avec cette énième relecture universelle de l'amour impossible. Ce film, c'est une véritable leçon de cinéma.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 403 abonnés 7 563 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2008
    Martin Scorsese dresse le portrait d’un homme partagé entre deux femmes, dans un cadre assez complexe, puisqu’il s’agit de la haute société New Yorkaise, autant dire tout de suite, la haute bourgeoisie, puritaine et coincée.
    Le jeune avocat doit alors faire un choix face à ce terrible dilemme, à quelques mois de son mariage avec la jeune May, succombera t’il aux charmes de la Contesse Ellen ?
    Juste après Les Nerfs à vif (1992) et avant de s’atteler au corrosif Casino (1996), Scorsese s’intéresse de près à la culpabilité et aux problèmes de conscience que cela engendre.
    Le Temps de l'Innocence (1993) est un très beau film d’époque, magnifique grâce à ses nombreux costumes et décors, ses interprètes sont parfaits, notamment Daniel Day-Lewis (There Will Be Blood - 2008) qui endosse brillamment le premier rôle, aux côtés de deux radieuses actrices : Michelle Pfeiffer & Winona Ryder.
    Une réalisation parfaite, comme en a l’habitude Scorsese. Le film ayant frôlé pas mal de récompense aux Oscars, puisqu’il fut nominé cinq fois.
    Plume231
    Plume231

    3 944 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2011
    Martin Scorsese est aussi à l'aise avec les codes et traditions de la haute société new-yorkaise du XIXème siècle qu'avec ceux des gangsters de notre époque. En tous les cas, "Le Temps de l'innocence" en est une belle preuve. Le poncif veut que le film d'époque soit ennuyeux, statique et théâtral. Le réalisateur a su éviter ces écueils très habilement donnant à son oeuvre le caractère fluide qu'on lui connait très bien. Reconstitution magnifique, très bel accompagnement musical, représentation des sentiments tout en finesse en partie grâce à un splendide trio d'acteurs et un final qu'on aurait dû voir venir mais qu'on a pas vu venir quand même (pour moi personnellement ça a été le cas!!!) qui nous pousse à nous dire nous hommes moyens et stupides (attention spoiler!!!) "Put..., on peut rien leur cacher à celles-là!!!" (attention fin du spoiler!!!). Superbe.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 octobre 2014
    On est plongé au sein de la haute société de New York , l'ambiance est au rendez-vous. Un très bon jeu d'acteurs, mais c'est lent, et au final il ne se passe pas grand chose....
    Cinéphile Dantachambre
    Cinéphile Dantachambre

    16 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 janvier 2022
    Ce film m'a relativement ennuyé, enfin disons plutôt que je n'ai pu le suivre qu'avec mon cerveau, et non mon cœur, chose bien dommage pour un mélo ! J'ai l'impression que Scorcese a trop voulu trancher (et surtout trop voulu montrer qu'il tranchait) avec son univers habituel pour que cela sonne juste. Visuellement c'est génial et c'est bien du Scorcese, il n'y a pas de doute ! Mais l'ambiance est fausse, aseptisée, manque de simplicité et d'authenticité. La faute à deux éléments : la voix off qui nous explique systématiquement ce qu'il faut avoir compris des images qu'on vient de voir (la magie suggestive est plombée par les mots). Ensuite, parlons en des mots, de bien grands maux ! Scorcese semble confondre sensibilité et sophistication des répliques, si bien que les paroles perdent leur âme pour des artifices pseudo lyriques qui nous poussent plus à la sensiblerie qu'à l'émotion. C'est d'autant plus dommage que cela ne se manifeste que dans les dialogues amoureux, les autres étant relativement fluides et naturels, si bien que c'est à chaque fois que l'on devrait être ému que la dissonance nous irrite... Les métaphores à rallonge de la voix off pour tirer les larmes n'arrangent rien, Scorcese a beau être un géant du cinéma, il ne sera jamais un Tolstoi... Et toute sa volonté démonstrative ne cesse de se retourner contre lui. Bref, faute de goût selon moi, Scorcese aurait mieux fait de rester dans ce qu'il sait le mieux faire, chose qu'il fera peu après avec le sublime Casino
    Benjamin A
    Benjamin A

    718 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2014
    Martin Scorsese nous emmène dans la haute société New-yorkaise des années 1870. Et c'est un régal, loin de son style de film habituel, il nous plonge dans cette aristocratie, avec ses conventions, ses bonnes manières... La mise en scène de Scorsese est brillante. Le film est captivant, fascinant de bout en bout. C'est intriguant, on se demande comment ça va évoluer. L'étude des personnages est vraiment bien faite. Notamment celle de Newland Archer, un jeune avocat, plus "humaniste" que les autres aristocrates. Il doit se marier avec May Welland. Ces deux là suivent depuis leurs naissances les conventions et obéissent à toutes les coutumes de leurs rangs. Pendant tout le film on suit aussi la relation complexe entre Newland et Ellen Olenska, la cousine de May, qui a quitté son époux, et mal vu dans cette société. Scorsese évite tous clichés et toutes mièvreries. La reconstitution, très minutieuse, est parfaite et sublime, notamment ces passages enneigés qui nous donne de sublime photographie. La musique de fond est excellente. Les acteurs sont excellent, Daniel Day Lewis est sobre comme jamais, et joue très juste. Il traduit très bien la complexité de son personnage. Michelle Pfeiffer et la belle Winona Ryder sont parfaite. C'est là que l'on voit que Scorsese est capable de tout faire, il a tourné différents registres, et c'est souvent très bon. Celui là en est l'exemple, et c'est un beau et excellent film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 février 2010
    Un chef d'oeuvre tout simplement, à tous les points de vue. Commençons par la "surface des choses" : les décors et les costumes sont splendides, la photographie aux couleurs chaudes proprement envoûtante et magnifiquement en phase avec le rythme et l'ambiance sociale. Le se déroule dans un milieu aux codes étouffant les individualités et les désirs les plus nobles, avec une cruauté ceinte dans un gant de velours. Ici, ce n'est pas le révolver mais le verbe qui tue (symboliquement) ou ramène à la raison. On n'est pas si éloigné des films de maffieux avec leur code en fin de compte. Cette histoire d'amour contrariée et sacrifiée est bouleversante. Wynona Ryder tient là le rôle de sa vie en instrument, peut-être même pas volontaire, ce qui est encore plus terrible, de l'oppression sociale chargée de comprimer les désirs de Newland Archer.
    Adaptation géniale d'un roman lui-même génial d'Edith Warthon (je ne sais pas lequel je préfère), le temps de l'innocence est un des trois meilleurs films de Scorcese, sans hésiter, avec les Affranchis et Casino.
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