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DarkParadise
131 abonnés
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4,5
Publiée le 16 avril 2011
Un film magique. Ce film est magnifique de bout en bout, il est époustouflant de romantisme. Il parle de culpabilité et de conscience, de désir réprimé et d'amour impossible... un thème superbe et parfaitement maitrisé. Les sentiments sont parfaitement interprétés par des acteurs plus vrais que nature. On découvre que les conventions de la société américaine du 19ème. Daniel Day-Lewis interprète à la perfection cet homme coincé entre ce vent de liberté que représente pour lui la comtesse Olenska (Michelle Pfeiffer) et la vie toute tracée et conventionnelle avec sa fiancée (Winona Ryder). On comprend très bien sa torture morale et la difficulté de son choix. Un réussite de Martin Scorsese autant dans la réalisation que dans le scénario. La musique sublime d'Elmer Bernstein joue aussi parfaitement son rôle. Le tout est filmé avec une grande maitrise. Le réalisateur arrive à nous bouleverser avec cette énième relecture universelle de l'amour impossible. Ce film, c'est une véritable leçon de cinéma.
Les comédiens sont excellents, les décors et les costumes impeccables, jusqu'au moindre détail, mais cette histoire de bourgeois et aristocrates prisonniers de leurs convenances n'est tout de même pas passionnante. Cette époque, marquée par le luxe insensé dans lequel vivait la haute société, c'était aussi celle de la misère des classes populaires et des bordels d'enfants à New York. On aurait aimé que Scorsèse nous rappelle cette autre face de la médaille. Difficile donc de s'attendrir sur le sort de ces parasites. Le film est tiré d'un roman fleuve de Edith Wharton qui lui a valu le prix Pulitzer en 1920. Ca avait peut-être un intérêt à l'époque, aujourd'hui ça passe difficilement...
Un Martin Scorsese différent filmant la caste privilégiée new-yorkaise , noyée d'artifiel et de bavardages ennuyeux et lassant dans un décor et des costumes du XIX° qui entraine un bonheur tracé pour Newland Archer qui ne parvient pas à le vivre à cause d'un autre amour qui nait petit à petit au long du film avec des plans sombres , illuminés par de chaleureuses bougies et lumières appuyant la naissance de cet amour inconnu de tous . Un choix douloureux s'enclenche pour M.Archer doit-il être franc avec son actuelle épouse ou vivre dans l'infidélité . L'amour avec Ellen Olenska se voue à l'impossibilité ce qui entraine Newland à périr dans le remord . Le souvenir de Mrs.Olenska rode , avec un plan qui revient sur la mer éclairée par le soleil couchant , encore une fois dans une atmosphère chaleureuse , où son amante est de dos , regardant l'horizon . La mélancolie et la nostalgie le suiveront durant tout ce temps passé sous silence où l'on passera du temps de sa jeunesse à ses 54 ans . Les retrouvailles au bout de tant d'années sont censées avoir lieu à Paris , la belle capitale des penseurs et de l'amour , pourtant cette rencontre tant attendue n'aura pas lieu . Martin Scorsese signe un film lent et poétique sur le temps innocent de la jeunesse où les sentiments amoureux s'enflamment . Un beau film .
Un homme partagé entre les conventions liées à son milieu et la passion se marie par défaut laissant filer la femme de sa vie. Une histoire classique visitée à de nombreuses reprises aussi bien par la littérature que par le cinéma. Cette adaptation d’un roman de 1920 se déroule dans la haute société New Yorkaise. Cet homme de très bonne famille attiré par la cousine de sa future femme, du vieux continent, va faire le choix des conventions. La cousine incarne la femme moderne, libre voire libertine ; la société New Yorkaise hyper corseté voie d’un mauvais œil cette femme envoutante parlant de divorce. Mais que va faire Martin Scorcese, lui le gamin de Little Italy à lorgner du côté des WASP du 19ème siècle ? L’étude très documentée des mœurs d’un milieu porté par une voix off est sont fond de commerce, mais son talent , il le met plutôt au profit de la description des bas fonds, des truands, des gangsters. Là, il prend un malin plaisir à reluquer les dorures, les bijoux, l’argenterie ; un vrai gamin dans un magasin de bonbons. La virtuosité de la caméra est là ; mais à part une scène de bal très Visconti (référence à « Le guépard ») ; le reste fait un peu pacotille. L’histoire du double amour a peu d’originalité, et est très convenu. Film sans grand intérêt, hormis la triste description d’un monde où les nombreuses victimes de la morale se condamnent à passer à côté de leur vie.
Moué... rien à faire, Scorsese son truc, c'est les gangsters, la mafia, les truands et les mauvais garçons : dès qu'il quitte ce genre, il est perdu et entraîne le spectateur avec lui dans l'ennui. Il devient un automate qui soigne ses plans pédants sans passion, il fait des manières et des ronds-de-jambe tout comme l'ensemble de la distribution ici, dans ce New York du 19ème siècle.
Une distribution soignée, brillante, tirée à quatre épingles, engoncée... et qui débite des âneries sentimentales à l'eau de rose périmée. Quant à l'histoire, cette espèce d'histoire superfétatoire, oiseuse et désuète, elle n'inspire que l'ennui (encore) et une vague commisération dédaigneuse. Un film futile et inutile.
Premier ou un des premiers film de Scorcese à ne pas se dérouler dans l'univers du judiciaire, criminel ou simplement thriller, cette adaptation n'est pas franchement faite pour tous le monde par son histoire compliquée à suivre. Certes sur le plan visuel il est d'une logique imparable que ce dernier est une totale réussite, mais niveau histoire, tout allait pour le mieux jusqu'à une dizaines voir vingtaines de minutes ou le récit m'à complètement perdu. Sur le jeu lui même, notre casting principal comme secondaire est convainquant, jouer l'aristocratie des années 1700/1800 n'est jamais chose facile car se replongée dans une époque totalement révolue est plus qu'un défis. Les décors très bien gérer et un ensemble artistique réussi. Mais lorsque se rajoute des longueurs à un récit devenant impossible à suivre correctement, tous fini par perdre son sens. Mais adapter un roman, une B.D. ou même un fait historique sera rarement gagner d'avance.
Je n'avais pas vu de film de Martin Scorsese avant celui-là et honnêtement, pour un premier film c'est vraiment réussi. Les acteurs ( Winona Ryder, Michelle Pfeiffer et Daniel Day Lewis ) sont bien dirigés et la réalisation est très soignée. Les plans séquences de Scorsese sont très réussis et vraiment intéressant. Et même si le scénario et assez basique il réussi à nous emporter dans son histoire qui se révèle être plus complexe que ce que l'on croit. Un film à voir pour un moment culte de cinéma et qui donne envie de voir tous les films de la filmographie du célèbre réalisateur qu'est Martin Scorsese. 👍
Terrible...me suis-je déjà autant ennuyé devant un film ? je ne crois pas, aller au bout de ce film a été un véritable supplice, l'adaptation de ce roman avait peut de chance de me toucher mais je ne m'attendant pas à ce calvaire, aucune souffle, aucune passion, un film avec un encéphalogramme plat, le jeu des acteurs est maniéré, on insiste beaucoup sur des décors surchargés sans doute pour pallier au vide mais oui oui tout y est en faux semblant et en subtilité tu parles cela me fait une belle jambe, on retrouve le dispositif habituel de Scorsese mais ici la voix off omniprésente et insupportable nous démontre que les images ne suffisent pas (c'est embêtant au cinéma), et certains tics de réalisation purement scorsesiens sont vains et n'évite pas à ce film d'être totalement engaussé dans le crinoline.
Avec ce film, Scorsese livre un film romantique en costume porté par un casting exceptionnel composé de Daniel Day-Lewis, Winona Ryder et Michelle Pfeiffer. Malheureusement, l'histoire est fade et peu intéressante transformant le film en 2h15 de dialogue plat et de situations sans relief. La performance des acteurs est bonne sans être exceptionnel. La musique est à l'image du film : fade et plate. Seul la photographie magnifique et les décors somptueux sauvent l'ensemble. Au final, on a affaire à un film des plus décevant et, qui plus est, totalement vide du style Scorsese (ou alors uniquement dans sa façon de filmé les visages).
Sentiments mitigés à l'égard de ce film... l'histoire d'amour et la lutte du personnage principal pour ne pas céder à la ravissante comtesse font ressortir quelque chose d'intense, que les acteurs ont bien su mettre en valeur... en revanche, le déroulement des évènement est souvent prévisible et surtout très long, les scènes s'éternisent au "rythme" des explications trop précises de la voix off .. voix off qui devient d'ailleurs au bout de 2heures très pénible à écouter.. le film lasse, on attend un élément relançant le film qui n'arrive finalement jamais, on appréciera cependant une fin intense et assez imprévisible... mais le rendu est très moyen
Une grosse déception. Si le film démarre en trombe sur une scène d'opéra magnifiée par l'amour de Scorsese pour la musique et son goût pour le show, puis continue avec la même beauté plastique sur une soirée mondaine détenant des plans dotés d'une photographie somptueuse et découpés avec la même rythmique maîtrisée de bout en bout dans chacun de ses films, le film s'enlise rapidement dans une tonalité molle, malgré la beauté de chaque plan (la palme revient au plan de Pfeiffer sur le ponton devant le coucher de soleil). Si le sujet est intéressant, le récit en lui-même n'arrive pas hâpper le spectateur, l'impliquer réellement dans l'histoire. Un Scorsese mineur et ennuyeux.
Vraiment super déçu.Etant grand fan de Scorsese il fallait que je regarde ce film. Je l'ai vu et vraiment déçu. On attend un peu d'action dans leurs histoires d'amour mais on peu encore attendre longtemps. 2h de supplice à attendre, mais à attendre quoi vu que rien ne ce passe. Je met quand même 1 étoiles pour le jeu d'acteurs et la réalistaion
Une réalisation somptueuse avec une mise en scène irréprochable, une notion du détail plus que parfaite, même rarement vue même au cinéma à ce point là, prouvant que Martin Scorsese est un grand Monsieur du 7è Art . Une vision de l'aristocratie new-yorkaise de l'époque très objective, et fidèle, paraît il, au roman que je n'ai pas lu. L'interprétation est excellente aussi, mention spéciale, pour ma part, à Michelle Pfeiffer bien que les 3 principaux personnages tiennent parfaitement leur rôle respectif. Toutefois, l'histoire de cet amour contrarié, qui reste trop retenu, pour moi, a manqué d'ardeur et ne m'a pas accrochée autant que ce à quoi je m'attendais. Dommage...
Age of innocence porte bien son titre.Car dans cette oeuvre de Martin Scorsese,tout n'est qu'innocence,du début à la fin.De la mise en scène au jeu d'acteurs,tout brille de naïveté et de délice,d'impuissance et de réflexion.Le réalisateurs créé une ambiance toute différente de son habitude,sans poisse,sans malaise.Il pose quelque chose de feutré et de gracieux en filmant ses personnages de façons maniéré,en considérant ceux qui les entoure sans trop de distance.Le résultat,simple et esthétique,est comme le mets que l'on nous sert aux grandes adresses:divin à faible dose,mais écoeurant sur la longueur.