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Grouchy
123 abonnés
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2,5
Publiée le 1 mai 2013
Retour dans le passé en hypnose : le pitch ressemble à celui de François 1er avec Fernandel, dans une version fauchée telle que l'on la connaît chez Corman. L'entrée dans le médiéval fantastique allié au conte merveilleux est assez intéressante, reprenant les archétypes du genre : la princesse, le brave chevalier, la sorcière, le lutin, le diable, etc ... Bien sûr, ce choix artistique demande une part d'effets spéciaux. Qui sont ratés, mais assumés par Corman : le spectateur se rappelera en ricanant du cadre laissant apparaître le plafond noir du studio, les fils tenant des objets et chauves souris, les murs de la prison qui tremblent lorsqu'un acteur s'appuie dessus, la lumière changeant entre chaque explosion de métamorphose. Corman piège le spectateur en laissant apparaître une montre au poignet d'un acteur se retrouvant au Moyen-Âge. Ne parlons pas aussi du jeu des comédiens, où tous surjouent pour se moquer de la pauvreté du film. Si le film peut traîner en longueur et devenir incompréhensible par ses réflexions sur la vie, la mort et le temps, Corman ne perd pas de sa magie et réalise une fois de plus un film fauché mais fier de l'être.
De la série B Corman pur jus, avec une histoire foutraque et abracadabrant (mélange d’horreur, de science fiction, de merveilleux…) et une réalisation fauchée. Le charme est dans le ludisme sans complexe et quelques bonnes idées de scénario qui seront développés dans le cinéma de genre mieux doté. Tellement à coté des canons de la qualité que ça en donne une patine d’étrangeté de bon aloi… L’idée de faire d’une prostituée une réincarnation d’une femme accusée de sorcellerie est psychologiquement très intéressante.