Sympathique adaptation du maestro Coppola. Cette histoire simple mais représentative d'une époque, celle des gangs en jean, est très agréable grâce au réalisme qu'ont permis les jeunes acteurs que Coppola avait préparé comme il se doit ! Pas forcément un grand film, mais difficile de ne pas être séduit par cette histoire d'amis, de rivalité, de séparation. Touchant, drôle, le film se regarde facilement parce qu'il se tient à une simplicité du scénario étonnante mais suffisante. On ne pouvait attendre guère mieux d'un tel film qui sans briller comme d'autres films du réalisateur se révèle passionné et soucieux de plaire. Un voyage agréable et très émouvant dans se paysage désormais disparu.
Un film plaisant sans être exceptionnel. C'est surtout l'occasion de voir les débuts d'une pléiade d'acteurs connus comme Matt Dillon, Patrick Swayze, Emilio Estevez ou encore Tom Cruise. Outsiders met également en avant quelques jeunes stars de l'époque comme C. Thomas Howell (E.T.) et Ralph Macchio (le futur Karate Kid).
Un film de Coppola, avec une telle brochette de futur grands acteurs (Dillon, swayze, Cruise, Lange...) ça ne pouvait que m'attirer. Au final, un film sur les rivalités entre bandes de jeunes assez décevant car très classique (voir vieillot) et cul cul. Ça dégouline de mélo et de bon sentiments. Difficile de croire que maitre Coppola ai réalisé un film aussi banal en 1983 (soit des années après avoir révolutionné le cinéma avec deux épisodes du parrain et apocalypse now). Reste le plaisir de voir débuter une génération d'acteurs talentueux. On ne peut pas gagner à tous les coups Francis...
Un assez bon film de Coppola bien que mineur sur l'amitié. Coppola avait déjà trouvé les meilleurs acteurs à leurs tout débuts. Rien que Matt Dillon, Patrick Swayze et Tom Cruise!
Un film de coppola où il est possible de déceler le talent du réalisateur à travers les multiples idées artistiques.Néanmoins l'histoire plutôt émouvante est très basique et manque de réelle subtilitées.
On sent le grand film vraiment... pas loin de the Warriors et The Wanderers, The Ousiders met en avant au sein de jeunes prolos, la difficulté de mener une vie sans violence quand tout nous pousse à bastonner : entrainement du groupe, tensions familiales, maltraitances et manque d'attention et tout ce qui va avec. Bien que les dialogues soient archi pauvres, la franchise qui se dégage des personnages est émouvante. Le film souffre d'un message final très niais mais respire l'énergie de la jeunesse et des joies d'une pure amitié qui donne parfois envie. Un film simple et sans prétention très bien réalisé.
Un film à l'ésthétique soigné, finement mis en scène par Coppola, où campe de jeunes acteurs remarquables. L'histoire est forte intérressante, émouvante et révoltante.
Excellentissime! J'avais été poussé par un collègue à aller le voir lors de la reprise ciné car c'était son film de chevet d'ado, donc sans en attendre grand chose, et en fait un film qui n'avait pas vieilli, très intéressant! Non seulement il y a toute cette brochette de jeunes devenus stars pour la plupart , mais le travail sur la couleur j'ai adoré!! L'histoire tient la route et est transcendée par la mise en scène et son côté irréel, un très bon film à redécouvrir! Je crois même que je préfère le Coppola de ce film et de Dracula, que le Coppola de ses classiques (que j'aime aussi...).
Outsiders donne l'impression, avec son technicolor qui fait mal aux yeux et ses figures de l'americana, d'avoir été tourné dans les années 50. Sauf que le film s'appelle Outsiders et qu'il fait un portrait de laissés-pour-compte trop souvent banalisés. Derrière le vernis clinquant des 50's, le film prouve la richesse et la complexité des personnalités (ce qui est d'autant plus fort dans un film de gang !) et que celles-ci s'acquièrent d'autant mieux dans le refus des conventions, dans la résistance à la normalité. Et celle-ci se défend à coups de poing dans une baston finale forcément cathartique. L'Outsider Coppola m'a encore ému aux larmes...