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    Outsiders
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    3,7
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 199 abonnés 4 182 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 avril 2017
    En 1983 Coppola est encore au sommet de sa gloire même s’il vient de subir un sérieux revers avec l’exercice de style rutilant que constitua « Coup de cœur », film dont il a une fois de plus explosé le budget. C’est vers un diptyque que son imagination féconde le guide juste après cet échec. Coppola emboite le pas à Nicholas Ray ("La fureur de vivre" en 1955) et Robert Wise ("West side story" en 1961) qui avaient réussi aux abords des sixties à populariser le film de bandes. Depuis le genre n’avait pas vraiment décollé et les adolescents se trouvaient plutôt cantonnés à des comédies débilitantes sur la vie dans les campus ou plus tardivement avec l’avènement du slasher, réduits en chair à pâté pour rednecks furieux, perdus au fin fond des forêts de Virginie ou de Pennsylvanie. D’une trame classique d’affrontement de deux bandes constituées à partir des différentes classes sociales coexistant au sein de la cité, Coppola explore cette période mystérieuse de l’adolescence où toutes les contradictions sont possibles. A travers une violence clairement exprimée et revendiquée, les Greasers et les Socks font l’expérience des rapports certes un peu plus policés mais tout aussi rudes qui régiront leur vie d’adulte. Personne ne s’y trompe, chacun sachant quelle sera sa future place au sein du fameux « American way of life » en perte de vitesse. Coppola le montre clairement lors d’une scène vers la fin du film où le chef des Socks (le clan des fils de bourgeois) disserte sur le sujet avec le jeune Ponyboy juste avant l’organisation d’une baston générale. Toute cette violence est d’ailleurs très peu réprimée par les adultes comme s’il valait mieux que ces « petites révolutions » s’expriment dans la prime jeunesse plutôt qu’au moment où la classe dominée devra fournir son plein rendement pour faire tourner la machine et ainsi faire accepter à ses membres, les tâches les plus ingrates. C’est ce court instant, simulacre d’égalité sociale que veut saisir Coppola, lui qui dans sa jeunesse était placé du bon côté de la barrière. C’est sans doute dans cet esprit qu’il a choisi de placer au coeur du récit une fratrie de trois frères orphelins, exposant ainsi les trois phases de l’adolescence, où le plus âgé (Patrick Swayze) a la charge matérielle et éducative de ses deux frères. Le déterminisme social est donc exposé sans fard dans ce qu’il peut avoir de plus pénalisant. Ce genre de problème est loin des préoccupations des Socks qui sauront toujours se frayer un chemin vers l’aisance matérielle. Coppola enrobe le tout de bons sentiments qui rappellent ceux des westerns picaresques de Georges Stevens ou de John Ford. Ce n’est sans doute pas un hasard si lors de leur fuite, Johnny Cade (Ralph Macchio) demande à Ponyboy (C.Thomas Howell) plus instruit, de lui lire des extraits « D’autant en emporte le vent ». Les rêves sont désormais le seul endroit où le jeune homme, devenu criminel, peut s’inventer un avenir prometteur. Cette référence au roman de Margaret Mitchell et au film de Victor Fleming est reprise dans les couchers de soleil magnifiques qui ponctuent les différents actes du récit. Pour s’en convaincre il suffit de se rappeler le premier baiser entre Rett Butler et Scarlett O’Hara face à un coucher de soleil rougeoyant. Au-delà du message social lancé par Coppola, c’est sans doute la beauté visuelle d’Outsiders qui éblouira le spectateur, démontrant la maestria du réalisateur, capable de retenir instantanément les leçons de ses échecs (Coup de Cœur). Le film un peu tombé dans l’oubli comparé à « Rusty James » tourné dans la foulée, aura permis aux Tom Cruise, Matt Dillon, Rob Lowe, Patrick Swayze, Diane Lane ou Emilio Estevez de marquer leurs filmographies naissantes de l’empreinte d’un des maîtres du Nouvel Hollywood. Bel acte de naissance que la plupart sauront mettre à profit. Rien de mieux pour apprécier l'esthétique flamboyante de ce formidable film que le B-Ray édité par Pathé qui fourmille d'excellents bonus.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 août 2012
    Un film génial qui présente une Oklahoma sombre et poussiéreuse avec des acteurs magistraux pour leurs premiers rôles. Patrick Swayze crève l'écran et Matt Dillon sert une performance brillante. Stylé et émouvant, un grand film pour moi.
    The Claw
    The Claw

    65 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 août 2012
    Ca commençait plutôt bien avec du Stevie Wonder en bande sonore. Ensuite, je me faisais une joie de retrouver Tom Cruise, Matt Dillon et Patrick Swayze dans leur jeunesse. Le jeu des acteurs est très bon. La mise en scène : y'a de bonnes idées et d'autres un peu moins. Une scène de "baston" que je trouve assez ratée : j'avais vraiment l'impression qu'ils faisaient semblant. L'histoire est pas mal mais bon, ça m'a pas emballé plus que ça.
    Au final, je ne sais que penser du film : techniquement pas grand chose à lui reprocher, mais simplement, je n'ai pas vraiment accroché...
    cinono1
    cinono1

    309 abonnés 2 064 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2022
    La musique de Coppola père a disparu de la Nouvelle mouture. Le lyrisme et le romantisme s'en trouvent impacté mais le film reste un film sur la jeunesse très beau malgré ce côté hors du temps et iconique. Il y a une place à se trouver, des amours à connaître, des amitiés à cultiver, de la violence à juguler et Coppola sait filmer cette énergie dans un récit pas toujours bien écrit mais toujours imprévisible. Le film sait se rendre émouvant Un beau film teinté d'un lyrisme qui le rend bigger than life
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 août 2012
    Un très bon film, avec un casting 5 étoiles ! Même s'il présente de nombreux défaut, on ne peut être que touché par cette histoire !
    Xavier D
    Xavier D

    64 abonnés 1 072 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 août 2012
    une belle brochette d'acteurs qui faisaient là leur premier apparition et promu à une très longue carrière, hormis bien sur le regretté Patrick Swayze fera d'ici là de très bon films (Ghost, Dirty Dancing, Road house, La cité de la joie, et Point Break). Tom Cruise, Rob Lowe, Matt Dillon, Diane Lane, Emilio Estevez, Ralph Macchio qu'on verra dans Karate Kid, C.Thomas Howell qu'on retrouvera notamment dans Hitcher avec Rudger Hauer, dans E.T. L'extraterrestre de Steven Spielberg ou dernièrement The Amazing Spiderman. Orchestré par un maître Francis Ford Coppola à qui l'on doit "le parrain" notamment. D'où le thème s'inspire largement de West Side Story ou de Grease, le scénario est bien travailler où deux ados qui malmenez par deux clan provoque un meurtre et se cache pour mieux vivre ; Peut être un peu désuet, mais se laisse regarder.
    Sebi Spilbeurg
    Sebi Spilbeurg

    83 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 août 2012
    Les années 80 n’ont pas été très lucratives pour Francis Ford Coppola (échecs commerciaux avec Coup de Cœur et Cotton Club), obligeant le réalisateur à livrer par la suite des « films sur commande ». Il faut tout de même bien avouer qu’après avoir vu les deux premiers films de la saga du Parrain (1972 et 1974) et Apocalypse Now (1979), il était facile de chipoter sur la moindre nouveauté du cinéaste à l’époque. En 1983 sortait donc Outsiders, film qui a connu les tumultes des eighties et donc de la filmographe de Coppola. (CRITIQUE CONTENANT QUELQUES SPOILERS !!)

    Le film nous place dans les années 60, en plein milieu d’une « guerre de gangs » entre les Greasers (jeunes délinquants issus de quartiers défavorisés) et les Socs (venant de la bourgeoisie). Un cadre qui « frôle » le quotidien jusqu’au jour où deux jeunes Greasers doivent fuir les autorités, l’un d’eux ayant tué en légitime défense un Socs. Vous l’aurez compris, le film met en avant deux adolescents dans un milieu des plus adultes et des plus violents, malgré ses grands airs de « normalité » pour ce qui est des bastons, des guets-apens and co. Un scénario donc qui veut nous montrer de jeunes garçons en proie à un crime dont ils n’ont pas voulu et qui doivent pourtant vivre avec, tout en se débrouillant seuls ou bien aidés par les autres membres de leur gang. En restant plusieurs minutes sur ce jeune duo, Outsiders nous prouve par la même occasion que les adolescents peuvent être de grands adultes, pour ce qui est des pensées philosophiques (le coup du poème), des instants de bravoure (le sauvetage des enfants dans l’église en feu) ou encore du point de vue sur cette guerre des gang, avec une once de problèmes sociaux. Un scénario qui se veut donc approfondi, même si certains détails peinent à rendre l’ensemble encore plus crédible (deux jeunes délinquants obnubilés par Autant Emporte le Vent, par exemple).

    Mais avant toute chose, Outsiders se veut être un film hautement nostalgique, faisant référence à des films d’époque ou bien traitant de la même période (on pense d’office à Grease, mis en avant par le gang qui porte le nom des Greasers). Idem pour le sujet de base (à savoir des différences sociales à travers les deux gangs en jeu), et pour cela, c’est West Side Story qui saute aux yeux ! D’ailleurs, si l’on regarde attentivement Outsiders, il s’agit – en quelque sorte – d’une version moderne de West Side Story, les parties musicales en moins. Mais dans le film, la nostalgie d’une époque est surtout marquée par la bande-originale, composée essentiellement de chansons d’époques (avec en plus la participation de Stevie Wonder) et de partitions originales (signées Carmine Coppola) qui offrent au film un air décontracté (il n’y à qu’à voir la séquence de la baston générale !), transformant ainsi des scènes en de vieux souvenirs que l’on aurait pu vivre. Mais il faut tout de même avoué que cette ambiance détendue enlève à quelques passages une puissance émotionnelle qui aurait été bienvenue.

    Nostalgique avant tout, Outsiders vaut surtout pour son casting de « nouvelles stars ». Un casting qui nous révélait les performances de Matt Dillon (Mary à tout prix, Collision…), de Patrick Swayze (Dirty Dancing, Ghost, Point Break, La Cité de la Joie) et de Tom Cruise (pas besoin de préciser sa filmographie !) dans des rôles secondaires, certes, mais des rôles plutôt crédibles marquants mis, en valeur par leur jeu d’acteur. Un constat qui concerne également les jeunes C. Thomas Howell (déjà repéré dans E.T. l’Extraterrestre) et Ralph Macchio, attachants au possible (rien que les scènes à l’hôpital, cela prend aux tripes !).

    Bref, Outsiders doit sa renommée à son casting et son très grand côté nostalgique, qui effacent sans problème quelques défauts au niveau de la mise en scène et de l’émotion qui ne peuvent également la maestria du Parrain ou encore d’Apocalypse Now. Mais Outsiders a le mérite de nous faire revivre une époque, le tout dans la bonne humeur, avec une certaine maturité !
    shmifmuf
    shmifmuf

    182 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 août 2012
    Un film sur les déshérités et les oubliés du rêve américain sur fond de guerre des gangs façon West Side Story. Certaines scènes sont très réussies comme la baston générale dans la boue.
    Mais le tout baigne dans une ambiance fleur bleue qui enlève de la crédibilité au propos qui nous est présenté. Certaines scènes se voudraient touchantes mais par moment elles font plus que flirter avec le ridicule.
    Le résultat est donc très contrasté à mes yeux.
    Un petit COPPOLA.
    Guillaume182
    Guillaume182

    133 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 août 2012
    Coppola fait un joli film plein de sentimentalisme qui s'inscrit dans la lignée de ce que font ses meilleurs potes c'est-à-dire George Lucas "American Graffiti" et Spielberg "E.T".

    Un regard sur la jeunesse perdue des années 60 à l'époque du Rock'n roll.

    L'intrigue s'intéresse à deux gamins qui font partie d'une bande créatrice de bagarre avec une autre bande rivale.

    Hélas ces anti-héros doivent fuir après une bagarre qui a très mal tournée et puis plus tard ils deviennent des héros.

    Une chose est certaine la qualité de la mise en scène est admirable encore aujourd'hui.

    Coppola place toujours idéalement sa caméra et il sait jouer avec les couleurs et que dire sur la photographie qui est magnifique et je prendrai comme exemple se coucher de soleil magnifique près du refuge des jeunes fugitifs ( les lumières sont arrangés certes mais ça n'en est pas moins appréciable) ou encore les ombres chinoises avec en fond un ciel bleu splendide avec ces deux mêmes personnages quand ils rencontrent la magnifique et très belle Diane Lane.

    Les jeunes acteurs sont excellents.

    Coppola et son style on aime ou on aime pas, mais moi j'ai aimé.

    Une vision romantique sur les jeunes rebelles.

    Un bel hommage à l'amitié, au temps qui passe et sur les enfants qui grandissent trop vite.
    ml-menke
    ml-menke

    41 abonnés 551 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 août 2012
    Les Grease au meilleur de leur forme mais plus au sens propre qu'au figuré. Car les choses s'envenime pour le plus jeune John qui a commis un crime pour sauver la peau de son ami. Des références à Autant en emporte le vent qui s'apparentent à des déclarations d'amour. Une image travaillé et un scénario en béton on n'en voulait pas plus de la part de Coppola. Et puis deux têtes brulés amusantes à voir en figurant Patrick et Tom. Un film basique pour son genre.
    yayo
    yayo

    65 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 août 2012
    Je connaissais ce film à cause de son casting impressionnant regorgeant de futurs bons acteurs, dont même une grande star (Tom Cruise). Le film fait largement penser à La Fureur de Vivre avec une touche de Westside Story pour l'ambiance, mais reste assez éloigné dans le fond. Les acteurs se débrouillent bien, même s'il faut voir que finalement Coppola s'est surtout concentré sur deux d'entre eux, car si la rivalité entre bandes reste en toile fond, il faut dire qu'il y a finalement assez peu de séquences la montrant directement. D'ailleurs on ne sait pas grand chose concernant les Sox, la bande des quartiers riches et le personnage de Diane Lane apparaît furtivement. On est donc dans quelque chose d'un peu différent dans le déroulement, que les films du genre à la mécanique bien rodée. Coppola s'est surtout concentré sur le désarroi de jeunes de quartiers pauvres et sur leur quête de liberté.
    bobmorane63
    bobmorane63

    196 abonnés 1 977 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2012
    Une oeuvre de Francis Ford Coppola de 1983 relatant les gangs rivaux et la violence des riches contre les pauvres dans les années 60 à la sauce "West side story" !! Film que je n'ai pas revu depuis tout petit (merci Arte) qui m'avait marqué, "Outsiders" souffre un peu de comparaison avec "Rusty James" que fera Coppola par la suite qui est culte chez moi. Reste quand mème un long métrage touchant et tragique sur des jeunes issus de quartiers pauvres dont Pony Boy, cadet d'une famille orpheline qui s'entraide entre frères, Johnny et Dallas le caid agé de 16 ans en moyenne. Tuant en légitime défense un ennemi rival, Pony Boy et Johnny se cachent sur les conseils de Dallas à des kilomètres dans une église abandonnée ou des liens vont naitre dans ce monde de violence. Un film qui parle d'amitié, de la jeunesse perdue 60's, de la vie en s'apercevant que la violence ne résout rien. Et puis, ce long métrage a permis de réveler et lancer des jeunes acteurs dont certains feront du chemin par la suite, C. Thomas Howell, Ralph Macchio, Matt Dillon, Patrick Swayze, Rob Lowe, Emilio Estevez, Tom Cruise et Diane Lane. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 août 2012
    Après son "Coup de cœur" (1982) qui s'est soldé par un échec commercial, Coppola tente de remonter la dure pente en s'harponnant sur le vil sujet d'une jeunesse à la dérive. Pour cela, Francis Ford adapte "The outsiders" (écrit en 1964), roman à succès de Susan E. Hinton (connue au monde entier pour cette adaptation au cinéma) pour en faire son "Outsiders" (1983) dopé au rock n'roll pur et dur.
    Cadet de "La fureur de vivre", ce Coppola se digère allégrement, surtout grâce à une mise en scène fluide palliant les imperfections du scénario (eh oui, cette jeunesse est délinquante et le restera...) qui rend trop prévisible un final drôlement bâclé par Coppola lui-même. Etonnant !!
    La photographie, de Stephen H. Burum (il a surtout composé pour De Palma. En atteste sa longue collaboration : "Body double", "Les incorruptibles", "Snake eyes" et "Mission impossible" parmi d'autres.), assez belle, n'est pas désagréable mais n'est pas mythique non plus.
    La musique, elle, commence sur les chapeaux de roue (avec un étonnant Stevie Wonder pour le générique ; et un Jerry Lee Lewis survoltant et complètement décapant. J'ai nommé son "Wild one", explosif à souhait) et reste too much rock n'roll, comme on l’aime. Les Elvis s'enchaînent rien que pour nos mirettes et la BO rock-country est vraiment revigorante ! Merci Carmine (Coppola fille !) !!
    Les acteurs sont tous admirablement charismatiques, et ce pour notre plus grand bonheur. Francis Ford engage des jeunes inconnus (sic !!!) pour un meilleur rendu. Déstabilisant, le réalisateur de "Apocalypse now" a eu la fine bouche et capte le filon d'or d'une nouvelle génération : Tom Cruise (surfant depuis son "Top gun" au firmament d'Hollywood), Matt Dillon (il retrouvera Coppola pour le non moins désillusoir "Rusty James" et Van Sant pour les besoins de "Drugstore cowboy" notamment), Emilio Estevez (fils de Martin Sheen et frère de Charlie, on le verra jouer dans "St Elmo's fire" avec Morgan Freeman et "Young guns" avec Sutherland Jr), le regretté Patrick Swayze (connu pour ses interprétations dans "Ghost" aux côtés de Demi Moore, "Point break" avec Keanu Reeves et "Dirty dancing" dans lequel il a comme partenaire Jennifer Grey), Rob Lowe (il tournera ensuite dans "Class" avec Jacqueline Bisset, et "St Elmo's fire", toujours avec Keanu Reeves et Emilio Estevez, notamment), C. Thomas Howell (déjà vu dans "ET", on le retrouvera dans "Hitcher" aux côtés de Rutger Hauer), Ralph Macchio (le "Karaté Kid" de John G. Avildsen, c'est lui !), Diane Lane (prise sous les bras de Coppola ("Rusty James", "Cotton club"), on pourra la revoir dan "Meurtre à la maison blanche" et "Jumper" de Doug Liman parmi sa longue carrière), Glenn Withrow (revu lui aussi dans le fameux "Cotton club"), et Tom Waits (dans le cercle Coppola lui aussi ("Rusty James" et "Cotton club" bien entendu, et "Dracula"), il tournera pour Jarmusch ("Mistery train") et Altman ("Short cuts")). "Bravo patron" !!
    Pour terminer, "Outsiders" est un petit film qui ne démérite pas sur le sujet (avec notamment une bataille finale véritablement enthousiasmante), mais qui peine à motiver les non rock n'rolleurs.
    Êtes-vous de virée pour ce soir amis bikers ?
    blacktide
    blacktide

    60 abonnés 795 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 août 2012
    Après le parrain et apocalypse now, Francis Ford Coppola signe outsiders, un grand film qui révéla de grands acteurs comme Matt Dillon, Patrick Swayze, Tom Cruise, Rob Lowe ou encore Emilio Estevez et Diane Lane. Dans ce film, ils sont encore assez jeune et Tom Cruise est à peine reconnaissable. L'histoire est assez bien et il n'y a pas de temps morts durant le film. On suit l'histoire d'une bande de garçons ( les greasers) qui se battent contre une autre bande mais un jour un des greasers tue un mec de l'autre bande et fuit avec son copain en attendant que les choses se tassent. Le contexte des années 60 avec les bandes de riches et de pauvres et avec les blousons noirs est bien retranscrit et le film est assez émouvant. Une sorte de West Side Story en plus violent. Coppola signera la même année Rusty James qui est dans le même univers avec une grande bande d'acteurs dont encore Matt Dillon. Sans oublier la bande son qui est génial et le film commence par du Stevie Wonder. Un chef d'œuvre des années 80. C'est dommage que le film ne sort pas en zone 2 car c'est un film culte quand même mais j'ai pu le voir grâce à Arte. A voir pour les acteurs et l'histoire entraînante. Bien!
    Redzing
    Redzing

    1 145 abonnés 4 494 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 août 2012
    Chronique d'une bande de jeunes paumés des 60's, "The Outsiders" est loin d'être le premier film à traiter ce sujet. Néanmoins, les deux personnages principaux (deux garçons dépassés par les événements) sont attachants, et parviennent à tirer leur épingle du jeu, avec face à eux toute une bande de comédiens qui deviendront célèbre au cours des 80's (Matt Dillon, Tom Cruise, Patrick Swayze, etc.). De plus, la réalisation de Coppola est soignée, avec quelques plans très esthétiques, et une BO sympathique. Si le film est un Coppola mineur, il n'est donc pas inintéressant.
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