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gimliamideselfes
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1,5
Publiée le 8 août 2011
J'aime bien Garrel d'habitude, mais là ça ne passe pas, non seulement parce que le film est franchement chiant, mais surtout parce qu'il ne raconte pas grand chose, le seul truc à sauver serait cette photo en noir et blanc assez belle et la mise en scène très posée de Garrel. Seulement si on veut parler d'amour il faut de l'invisible, quelque chose de beau, de vrai qui viendrait illuminer le film, là j'ai l'impression qu'on a des scènes chiantes de vies chiantes, qui sont tout sauf belle, ou n'ayant même pas un quelconque intérêt. J'ai l'impression de voir un exercice très vain, et inintéressant au possible. Parce que voir ça c'est un peu un calvaire quand même. Le seul truc auquel on peut se raccrocher c'est la photographie, mais bon c'est très léger de sauver un film comme ça pour sa forme.
Philippe Garrel réunit 2 acteurs mythiques : Lou Castel et Jean Pierre Léaud pour s'interroger une fois de plus sur l'amour. Il capte des moments de la vie des 2 hommes, leurs errances amoureuses, leurs interrogations. Ils sont abîmés par la vie, par l'amour ; les femmes qu'ils croisent aussi. L'amour, ce n'est jamais facile, surtout dans la durée. ça laisse des blessures. La photo noir et blanc de Raoul Coutard (le chef op' de Godard) est très travaillée. Pourtant, je suis resté à la porte de ce film. La faute peut-être à des dialogues qui m'ont échappé en raison du son direct ou des accents des acteurs. Ou peut-être n'étais-je pas assez disponible ce soir pour un film aussi exigeant.
Mon tout premier Philippe Garrel que je me fais en entier. Des dialogues humains sur le couple et la parentalité intéressants. Le piano de John Cale donne un fond musicale et mélancolique.
Mais également un des plus beau rôle de Jean-Pierre Léaud ou il dialogue élégamment face a Lou Castel et est très bien mis en scène et en valeur. Je comprend que pour d'autres ils décrocheront vite du film car il y'a pas mal de silence et de longueur notamment sur les scènes de la vie quotidienne.
Depuis ses débuts Philippe Garrel n'a jamais voulus rentrer dans un cinéma commercial du fait que ses films ne correspond pas du tout aux normes et aux modes du bon petit film rentrant dans les proportions et attentes de producteur aveugler par l'oseille et des grandes filiales cinématographique cannibalisme. Il y'a une chose que Philippe Garrel m'a fait comprendre, c'est que le cinéma n'a pas toujours été fait pour rassembler des grandes masses de spectateurs.
Garrel dans le monde du cinéma il sera toujours le petit David contre les Goliath. Un marginal qui continue son grand bout de chemin parcourus et nageant éternellement a contre courant des autres.
Mais la liberté et la volonté de Garrel de concevoir ses films de cette manière exprime si bien la pureté originel de son cinéma.
Tous les films de Philippe Garrel sont d'un ennui colossal : longues plages dialoguées, ton de zombi, personnages torturés et se complaisant dans leur pathos, plans ascétiques, film d'intellectuel dont la seule préoccupation est de tartiner de la parlote en tube.