Avis : La Firme - Page 5

L'intrigue de ce thriller financier est plutôt intelligente, mais la mise en scène de Sydney Pollack est beaucoup trop molle (c'est malheureusement une habitude avec ce réalisateur, qui pourtant, ne manque pas de savoir-faire). Du coup, on voit trop passer les 2H30 que durent ce film.

Il me semble que La Firme soit le 1er film adapté d'un roman de John Grisham au cinéma et bien que possédant des noms prestigieux devant et derrière la caméra je ne peux pas dire pour ma part que La Firme soit un thriller très réussi, j'ai trouvé l'ensemble plutôt mollasson.

un scénario imparable où le spectateur se voit embarqué dans la tourmente vécue par son héros (campé avec aisance par T.Cruise). des courses poursuites et des moments de suspense redoutables sur une mise en scène millimétrée de Pollack. un bon polar!

S'il y avait besoin d'une démonstration pour apprendre à se méfier des entreprises qui vous font des ponts d'or, la voilà ! Tom Cruise incarne à merveille un brillant avocat tout fraîchement diplômé d'une prestigieuse université. Les premières minutes du film montrent comment il devient soudainement l'objet de toutes les convoitises, et à quel point cette cour peut griser les esprits les plus rationnels. Attiré par l'appât du gain Mitch McDeere débute sa carrière sur les chapeaux de roue. La suite du film montre à quel point les manœuvres se jouent des individus trop faciles à manipuler. Le suspens est prenant. À voir absolument.

Mitch (Tom Cruise) vient de terminer ses études d’avocats et est très courtisé par divers cabinets. Il choisit finalement une firme lui offrant un maximum d’avantages et part vivre à Memphis avec sa femme Abby (Jeanne Tripplehorn). Il se rend rapidement compte que la firme n’est pas un cabinet comme les autres et qu’elle a une certaine emprise sur ses membres.
L’intrigue est bien menée, on a d’abord une première phase au cours de laquelle le décor est planté avec de premiers signes laissant penser que la firme n’est pas un cabinet classique. Puis Mitch se rend compte de la réalité et cherche ensuite à se sortir de cette situation. Le film est assez long (plus de 2h30) pourtant on ne voit pas le temps passer. Il y a une montée du suspens, de l’action et du rythme, des rebondissements, les personnages sont très crédibles (que ce soit Tom Cruise, complètement déboussolé par la situation, ou encore son “mentor” au sein de la firme, Avery / Gene Hackman, les autres membres de la firme également).

Un film qui se laisse regarder, malgrés quelques longueurs. On se laisse tranquillement porté par l'histoire, jusqu'à la fin et sans voir passé le temps.

Sydney Pollack signe une belle adaptation du roman de Grisham. Le film est assez lent mais tient en haleine jusqu'au bout. Tom Cruise incarne avec brio ce jeune avocat qui se trouve piégé dans cabinet véreux. Le casting est particulièrement relevé avec Gene Hackman (excellent), Ed Harris, Jeanne Tripplehorn ou encore Holly Hunter. Un film n'a pas pris une ride . A voir ou revoir.

Un genre de films très 90's qu'on ne voit plus guère malheureusement. Et pourtant, on peut être aisément diverti sur une affaire de surfacturation d'un prestigieux cabinet d'avocats, qui s'avère très véreux, en lien avec la mafia de Chicago. Car Sydney Pollack est un expert en la matière et il met en scène un casting convaincant : Tom Cruise qui n'en fait pas des tonnes, Gene Hackman parfait dans ce type de rôle, ou encore un Ed Harris attachant en agent du FBI qui finit par se faire avoir. Mention spéciale également à Jeanne Tripplehorn, charismatique compagne du héros, qui finit par former un sacré duo avec Holly Hunter. On se laisse ainsi porter jusqu'au bout par ce solide scénario, haletant. Du bon travail.

Bougrement compliquée, l'intrigue de ce film, mais, au moins, on ne s'ennuie pas tout au long des 2 h 30 que nous propose Sidney Pollack. Au moins, ce réalisateur sait ce qu'est un montage efficace ! La distribution est impeccable mais on le point du bonus ira à Holly Hunter, particulièrement convaincante dans un second rôle.

" Havana" septième film de la collaboration entre Sydney Pollack et Robert Redford ayant été un échec cuisant en 1990 marque la fin de celle-ci. Reste de ce fructueux compagnonnage deux réussites majeures avec "Jeremiah Johnson" et "Les trois jours du Condor" qui ont fait la réputation des deux hommes, un succès mondial avec "Out of Africa", un film injustement incompris "Le cavalier électrique" et deux modèles de films romantiques "Propriété interdite" et "Nos plus belles années". Sydney Pollack qui connait le prix de l'échec, sait qu'il ne doit pas se tromper pour son prochain film. Tom Cruise qui est alors en pleine gloire vient de faire un carton avec "Top Gun" de Tony Scott dont le scénario a été adapté par Robert Towne que Pollack connait pour avoir travaillé avec lui sur "Yakuza" en 1974. L'adaptation du roman éponyme de John Grisham, ancien avocat récemment reconverti à l'écriture, devrait donc se dérouler sous les meilleurs auspices, Cruise et Towne faisant partie de l'aventure. La trame si elle est assez différente de celle des "Trois jours du Condor" agite les mêmes ressorts dramatiques, à savoir la lutte pour la survie et la vérité d'un homme pris au sein d'une machination. Pollack est donc en terrain connu et le choix de la Paramount de faire appel à lui s'est assurément opéré en pensant au chef d'œuvre de 1975 où Robert Redford avait sensiblement le même âge que le fougueux Tom Cruise. Mais les années soixante dix sont déjà loin et l'âge d'or du Nouvel Hollywood étant passé, désormais l'efficacité prime avant tout. Il s'ensuit normalement un scénario parfaitement calibré pour donner au spectateur ce qu'il est en droit d'attendre. A ce jeu-là Tom Cruise est parfait, appuyant malgré tout un peu trop ses effets, mettant du coup son interprétation à mille lieux de celle de Robert Redford dont l'angoisse de son personnage était totalement communicative pour contribuer à faire des "Trois jours du Condor" un des chefs d'œuvre du film d'espionnage. Avec John Grisham et Tom Cruise à la manœuvre on sait que les choses finiront par s'arranger non sans que le spectateur ne soit gratifié auparavant du parcours haletant du jeune avocat brillant tombé par vanité au sein d'un cabinet aux ordres de la mafia. La distribution des seconds rôles est parfaite avec la présence des pointures que sont les Paul Sorvino, Ed Harris, Hal Holbrook, Gary Busey ou Joe Viterelli pour atténuer un peu du manichéisme ambiant. Le traitement de la relation amoureuse entre Mitch McDeere (Tom Cruise) et son épouse (Jeanne Tripplehorn) d'une banalité assez affligeante est l'ultime marque du formatage narratif opéré depuis une dizaine d'années au sein des studios pour les grosses productions. Heureusement le grand Gene Hackman parvient avec son personnage de vieux routier du barreau laminé par une vie passée à avaler des couleuvres, à donner au film de Pollack un peu de la pâte humaine qui a toujours fait la substance du cinéma de son réalisateur. Le film sera un succès comme attendu mais Pollack comprendra définitivement qu'il ne pourra désormais plus faire des films comme autrefois et se consacrera jusqu'à la fin de sa vie essentiellement à la production et à faire l'acteur, sa vocation première. Son éclectisme et le quiproquo né de l'énorme succès de "Tootsie" ont certainement conduit Pollack dans cette impasse au contraire d'un Sidney Lumet qui n'ayant lui jamais dévié de sa route a pu exercer son art jusqu'à l'ultime étape de sa vie où "7h58 ce samedi-là" viendra clôturer de façon magistrale sa longue carrière à près de 83 ans.

Cette période faste de Tom Cruise, les années 90, lui permet de croiser le chemin de ce Mitch McDeere, prodige avocat promis à une carrière d'envergure. La vie rêvée qui tourne au cauchemar, un milieu vénéneux qui s'empare de la justice pour faire la sienne, le seul contre tous, on a bien là les ingrédients qui intéressent l'acteur américain. Un grand film, glacial comme on les aime tant. La pègre écrase totalement le destin de ce personnage, qui voit ici sa première grosse affaire. C'est trépidant et bourré de piège, tout ce qu'on attend d'un bon thriller en somme.

La firme avait pour être au monde des avocats, ce que Wall Street est au monde de la finance. Malheureusement, il en est très loin, et ce pour plusieurs raisons: tout d'abord, le personnage incarné par Tom Cruise est ambitieux mais pas suffisamment pour le rendre plus fort. Ensuite, il manque un méchant ayant un certain charisme (et qui soit pour le coup vraiment sans morale). A part ça, l'idée de départ est plutôt accrocheuse mais le scénario n'a pas de quoi tenir en haleine pendant toute la durée du film (près de 2H30 quand même...). En revanche, les 30 dernières minutes sont un petit bijoux de suspens qui rappelle même certaines course poursuite à la Hitchcock. Un film qui se laisse suivre mais qui a pour moi, largement sous exploité son potentiel.

Un bon film, même si le film a vieilli et que la musique de fond est insupportable. L'histoire, malgré sa complexité, est prenante, et même si tout ça est un peu cousu de fil blanc, on passe un bon moment.

C'est de la belle ouvrage. Le metteur en scène n'a pas cherché à faire de son film une vraie reflexion sur l'argent sale des années 80. Tiré d'un best-seller de John Grisham. La Firme, ce sont les intrigues tortueuses, les héros pris au piège, les moeurs sans morale et l'affairisme. Musique superbe de David Grusin.

Lorsque l’on sort brillamment diplômé d’une prestigieuse école de droit c’est comme avoir des chemins dorés tracés juste devant soit, encore faut-il choisir le bon, … Adapté d’un roman de John Grisham (dont le travail à beaucoup inspiré Hollwood), ce thriller des années 90 voit Tom Cruise incarner ce jeune avocat qui se retrouve courtisé par un firme de Détroit mis il ignore que les contreparties exigées par ses employeurs pour le salaire exorbitant qu’ils lui verse va bien plus loin que les 80 heures de travail hebdomadaires. L’intrigue éprouve quelques difficultés au démarrage, en effet dans une première partie plutôt plan-plan, le film de Sydney Pollack déçoit fortement jusqu’à frôler l’ennui. Fort heureusement Mitch McDeere ouvre enfin les yeux sur les clients qu’il représente et leurs méthodes plus que douteuses. A partir de moment-là Sydney Pollack développe son savoir-faire et délivre ce film de son scénario parfois très maladroit grâce à une tension presque palpable à l’écran, le genre d’ambiance qu’on aurait néanmoins préféré voir se distiller dès le départ. Au casting Tom Cruise fait preuve de talent et de retenue, quant à ses partenaires Gene Hackman, Ed Harris et Hal Holbrook, ils ne sont pas à leur premier rodéo et le prouve tout au long de ces deux heures trente de film. Un thriller très honorable en somme, même si "La Firme" remplit ses objectifs sans jamais véritablement briller.