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Un visiteur
2,5
Publiée le 17 juin 2010
J'ai le sentiment qu'avec "Les deux Anglaises et le Continent", François Truffaut s'empêtre dans un style pedantesque pour, finalement, pas grand chose.
C'est un Truffaut qui a du cachet. C'est carré. Il y a un vrai soin qui a été apporté à ce film très cadré. Et je trouve justement que le tout est un peu trop propre. Je sais qu'il s'agit d'une immersion dans une époque révolu et des choix de cinéma un peu naturaliste sur les bords; mais tout de même. Je ne sui pas fasciné par ce film qui ne me transcende pas. C'est sympa, on voit des belles scènes et pourtant je n'en ressort que peu. J'ai du mal à avoir de la sympathie pour ces bourgeois aristocrates
Remarquablement photographié, d’une grande délicatesse dans la description des sentiments, c’est sans doute l’un des plus beaux Truffaut. On y retrouve cette incapacité à trouver une harmonie dans le couple, ici incarnée avec la valse entre trois personnages, meurtris par l’amour pour diverses raisons. Les premières séquences du cottage gallois dégagent notamment un charme tout à fait irrésistible.
Un bon film est toujours un film critiqué et mis de côté à sa sortie, du moins avec Les Deux Anglaises et le Continent, c'en est bel et bien le cas. Trufaut nous attable à une fable bien tragique. Tout d'abord, il faut savoir que ce film est une adaptation du livre de Jean Pierre Roché, et que cette histoire est une histoire vrai qui s'est déroulé début du XXème siècle. C'est celle d'un homme qui a connu la passion amoureuse,(quelle chance) le fantasme d'être aimé par deux soeurs, et de les aimer elles deux. Mais comme disais Aragon
C'était très intéressant et délicieusement raconté.
Mais c'etait tout de même un peu long. Et surtout mon gros problème à été Jean-Pierre Léaud que je ne trouve pas du tout adapté au personnage. Il manque de charisme je trouve. Et c'est vraiment ça qui m'a "gâché" mon plaisir.
Car à part ça, le film n'a quasiment pas de défaut. Tout est qualitatif : dialogue, musique, réalisation. Tout est carré.
Claude, jeune homme bourgeois et peu expressif, fait la connaissance de Anne, une jeune anglaise. Celle-ci souhaite présenter Claude à sa sur : Muriel. Mais tout ne se passe pas comme Anne laurait souhaité...
François Truffaut peint durant 2 heures une véritable fresque des sentiments : de lamour passionnel à lamour fraternel en passant par lamour masochiste, les sentiments se confondent, semmêlent sans jamais se clarifier. Lindifférence et la froideur de Claude surprennent et intriguent, alors que lintroversion de Muriel laisse présager laveu dun secret que lon pourrait croire terrible. Or ce secret ne semble être que la reconnaissance dune envie daimer et dêtre aimée qui ne sera calmée que par une tache de sang sur un drap blanc. Le puritanisme de Muriel « sali » par un aveu. Mais laveu ne débute t-il pas lorsque Muriel ôte ses lunettes ou détache ses cheveux ?
Techniquement, le film est sans artifice, ce qui sert encore plus lambiance générale de luvre et du roman dont elle est adaptée : quelque part, sous la façade lisse, se cache un flot démotions colorées (rouge sang ?). Le montage lui aussi est parfait et simplissime. Le film est construit de telle façon quune image revient sans cesse, telle un leitmotiv, même si elle napparaît pas physiquement sur lécran : les deux surs.
Quand au jeu des acteurs, aucune nuance nest possible (comme pour le reste du film dailleurs) : on aime où on déteste. Jaime.
Ce film de François Truffaut est agréable à regarder malgré quelques longueurs. L'analyse de l'amour naissant dans un triangle amoureux constitue d'un homme et de deux femmes à la fin du 19eme siècle est assez bien traité. Jean Pierre Leaud m'agace un peu comme la voix off de Truffaut, mais les deux actrices jouent bien et les paysages du pays de Galles sont superbes. Ça donne vraiment envie d'y aller. Le principe de faire grandir l'amour à travers l'échange de livres pour Ann et l'échange de lettres pour Muriel est bien senti pour l'époque. Quant à l'utilisation de la proximité et le toucher utilisés par Claude pour créer le désir cela s'avère aussi une arme redoutable de séduction. Il y a aussi ces petites phrases littéraires qqui sonnent si vrai qu'elles marquent notre mémoire. C'est donc ici un film romantique à la lisière du mélodrame ou François Truffaut nous exprime une fois encore sa passion des femmes à travers Jean pierre Leaud, son interprète fétiche, plus volage et libertin que jamais.