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    L'Année dernière à Marienbad
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    81 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 août 2012
    je l'ai regardé de nombreuses fois , je dirais même contemplé . Quel film incroyable , un film qui fait sentir quelque chose , une sorte d'autre dimension , magique .... Génie ? ici oui . L'un de mes films préférés , je ne lui ai pas trouvé de défaut .
    Mr. Resnais , mes félicitations ! ainsi qu'à tout l'équipe qui a fait ce film .
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    956 abonnés 4 886 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juillet 2015
    Film plutôt énigmatique sur le souvenir ou la mémoire. Ou bien sur le fantasme et le désir. Expérience cinématographique plutôt audacieuse comme le fut le cinema de Resnais à ses débuts, le summum étant "Je t'aime, je t'aime". des plans longs et figés, comme si la recherche de l'image était un processus non dévoilé et constamment en phase de création. De longs regards, de longues interrogations, de longues attentes pour essayer de percevoir l'invisible, percevoir une réponse au-delà des sens connus; comme si l'environnement contenait des messages à interpréter.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 juillet 2013
    Après avoir vu récemment (et apprécié Hiroshima mon amour), j'ai décidé de me faire celui-là, parce que, vu son synopsis, je me dis que l'on pourrait vraiment avoir droit à un grand film, car le résumé, qui tient en une phrase à peine, pourrait exploiter à lui seul des tas d'idées de cinéma... Ces idées, elles sont exploitées. Le film est au début des années 60, j'ai l'impression qu'au lieu de flotter dans le courant de la Nouvelle Vague, il se situerait plutôt dans celui italien post-néo-réaliste, celui qui s'est "servi de la réalité au service du cinéma" comme le résuma Antonioni. La réalité, ici, est tronquée. On voyage au gré des fantasmes d'un homme, exposant un souvenir (véridique ?) à une femme, le tournant dans le sens qui lui plaît, qui l'arrange le plus, se privant à aucun moment de revenir dessus, modifier l'image, comme un réalisateur qui reviendrait sur une prise pour la transformer... Le mécanisme, il faut le dire, relève du génie. Le noir et blanc, l'espace labyrinthique, le jeu des couleurs, la gestion de l'espace, tout cela renforce d'autant plus à cette atmosphère quasi-surréaliste, aux nuits Felliniennes. Je reprocherai surtout d'avoir pas du tout adhéré au début et à sa démarche, et de n'être entré que trop tard dans le film... Par ailleurs formellement bien que les choix soient judicieux je n'ai jamais trouvé ça merveilleux, grand, à la démesure de l'intrigue et des possibilités que celle-ci offre. Bref, presque un grand film, mais une bible cinématographique, certainement.
    ASSRANCETOURIX
    ASSRANCETOURIX

    18 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 mai 2020
    Un film assez terrifiant, à l'époque ou sortaient quand même les 101 Dalmatiens et les canons de navarone, on promettait que tout le cinéma allait devenir comme ça et qu'on allait se faire suer grave au cinéma pendant des générations ! c'est très "mode" (de l'époque) très branché , ça n'a aucun intéret et ça ne raconte rien, n'apporte rien ! très nouvelle vague, très anti populaire (plus qu'élitiste) ! tout ce qu'il faut pour figurer en bonne place dans les encyclopédies et les festivals ! Resnais a ensuite fait de grandes choses regardables, mais il a fallu attendre !
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 211 abonnés 4 030 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2017
    Juste après Hiroshima, mon amour, le grand Alain Resnais encore au début de sa carrière, réalisera L’année dernière à Marienbad. Le film met en scène un inconnu qui aborde une femme pour lui rappeler qu’ils se sont aimés l’année dernière. Refusant les souvenirs de cet homme, la femme va peu à peu se laisser convaincre. Le film vous invite à une narration entre le réel et l’imaginaire, entre les souvenirs et les mensonges. Resnais bouscule ici totalement l’espace-temps. C’est d’ailleurs son propre propos, il rêvait d’un film dont on ne saurait laquelle est la première bobine. En effet, nous nous rendrons rapidement compte qu’il se joue de nous en nous perdant dans la chronologie de l’histoire. Cette notion de labyrinthe sera sans cesse rappelé, aussi bien dans les décors, dans la mise en scène ou même dans les différents points de vue des protagonistes. L’année dernière à Marienbad pourra donc laisser les confus dans le scepticisme, mais voici l’exemple type des films qui se ressentent plutôt qui se comprennent.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Parkko
    Parkko

    138 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 août 2011
    Bon alors je reconnais que L'année dernière à Marienbad est une expérience cinématographique comme on en voit peu. Alain Resnais a cherché à sortir des sentiers battus, il a des vrais idées de narration, de mise en scène, y a un truc dans le film, je le reconnais bien volontiers. Mais alors le plaisir du spectateur (ou du moins mon plaisir) a été absent tout du long. Ce n'est même pas une histoire de plaisir d'ailleurs, c'est plutôt que je ne suis jamais rentré dans le film, je l'ai regardé, mais sans avoir l'impression d'y être un tant soi peu impliqué.
    halou
    halou

    106 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2011
    Allez à l'encontre de la critique pour ce film est difficile. Evidemment Renais est un grand réalisateur qui signe une oeuvre d'art somptueuse mais prétentieuse à en rebuter plus d'un.
    guillaume D.
    guillaume D.

    27 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 juillet 2013
    Une expérience cinématographique (très) difficile...malgré un jeu sur la temporalité, intéressant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 juin 2014
    J'ai rien compris mais j'ai beaucoup aimé, tant ce film est bizarre et surtout différent des autres films. Le trio d'acteurs est excellent, et comme eux et la caméra de Resnais, laissez-vous perdre dans ce labyrinthe entre réalité et illusion...critique plus complète et analyse à venir.
    calliphilus
    calliphilus

    7 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 août 2011
    Exercice de style d'un cinéaste qui maitrise parfaitement son métier: les prises de vue et le montage sont des modèles du genre. Le film pâtit cependant de longueurs inutiles (longs traveling sur des plafonds baroques), d'un scénario inconsistant, de dialogues obscurs et surtout d'une très mauvaise musique qui présente 2 défauts:1°) elle fait pléonasme par rapport aux images, 2°) elle louvoie de façon écœurante entre Wagner dont elle plagie un thème de "Tristan et Iseult" et la polytonalité contemporaine sans trouver sa voie.
    Cellan
    Cellan

    4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 mars 2013
    Voilà, comme c'était écrit "chef d'oeuvre", j'ai regardé. Et alors.... ça m'a fait penser à une parodie sur les films français: snob, hermétique, avec une musique insupportable. Un texte très cérébral, et pas un poil de sensualité dans ce qui serait une histoire d'amour... C''est un film très daté, plutôt à voir comme ce qui s'est fait à une certaine époque par et pour les milieux intellectuels très parisiens. Ou à ne pas voir du tout.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 septembre 2018
    Quelle purge et quelle souffrance que cette séance ! Je ne vois que trois cas possibles pour les personnes disant apprécier ce film :
    Soit ils sont de bonne foi, mais ont alors une légère tendance au masochisme (ils écoutent du Boulez avec plaisir) ou jouissent dans l'ennui et la contemplation passive du néant ;

    Soit ces gens aiment par pur snobisme, parce qu'il faut afficher en société son amour pour ce grand classique formidable reconnu des plus élitistes - tout en sachant, au fond, qu'ils se sont bien ennuyés, eux aussi (n'est-ce pas) ;

    Soit ces gens ont des problèmes de sommeil et ont apprécié l'effet narcotique de ce film après avoir tout essayé dans la gamme des somnifères.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    536 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 décembre 2018
    La mort qui rode en permanence dans un contexte glacial avec des personnages quasiment éteints qui n’ont plus rien à dire ni à faire, très peu pour moi. Malgré ses qualités d’un esthétisme réel mais contestable, le soin apporté à sa conception ,ce film ne m’a apporté que de l’ennui, le même que celui ressenti à sa sortie en 1960. J’étais pourtant curieux de le revoir puisque depuis peu un Blu-ray est disponible. Pour moi, même si le fond et la forme s'accordent cela demeure une mauvaise utilisation de l’art cinématographique car il est privé de l’essentiel : pas de jeu d’acteurs, par d’élan créateur, pas d’utilisation des décors si ce n’est de façon négative, pas de gaité, pas de musique positive mais au contraire dissonante. Bref, c’est tout le contraire qui est mis en scène et de plus de façon terriblement répétitive. C’est un film réservé aux personnes qui apprécient les cauchemars et n’aiment pas les réveils qui les en tirent. Il est cependant toujours intéressant de discuter avec ses thuriféraires à condition qu’ils sachent expliquer pourquoi ce film leur plait tant…A moins que cela soit pour le plaisir d’une réunion de ciné-club. Pour ma part, je n’ai jamais vu un film où je m’ennuie autant alors que je me réjouissais de pouvoir modifier mon impression de jeunesse.
    Bernard D.
    Bernard D.

    102 abonnés 609 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2022
    « L’année dernière à Marienbad » (1961) est un film culte de la nouvelle vague qui a fait couler beaucoup d’encre. Alain Resnais a filmé sans le modifier le roman de Alain Robbe-Grillet, pilier du nouveau roman, qui a fait également le découpage du film mais sans assister à son tournage. Nous sommes plongés dans le labyrinthe d’un vieil hôtel de luxe baroque avec ses lustres, ses miroir, ses décors de stuc luxuriant contrastant avec la froideur rectiligne de son jardin à la française. Les clients y déambulent comme des spectres avec de temps à autre une parole mondaine et banale. Dans ce monde de « morts-vivants », Mr X (Giorgio Albertazzi) est le seul à parler, à agir et il va rappeler à Mme A (Delphine Seyrig) qu’ils se sont rencontrés l’année dernière et promis de s’aimer. Mme A apparaîtra au début comme les autres clients de l’hôtel, figée et neutre pour progressivement se remettre à bouger, à vivre et – après la scène du verre cassé au bar de l’hôtel – admettre que oui peut-être… et le film de se terminer par le départ de Mr X et de Mme A qui sortent de l’hôtel sans qu’on en sache plus. Le rôle du joueur invétéré (Sacha Pitoëff), peut-être le mari de Mme A, est plus ambigu même si in fine il semble bien que ce soit lui qui tire les ficelles de ce jeu de rôles comme s’il s’agissait du surmoi castrateur du moi (Mr X) et du ça (Mme A)... le tout dans un jeu de théâtre puisque le film dure le temps de la pièce de théâtre Rosmer jouée ce soir-là à Marienbad.
    Un film très esthétique, qu’il convient de voir à plusieurs reprises au cours de sa vie pour en saisir les perches d’interprétation qu’Alain Resnais nous tend.
    Pour la petite histoire, ce film ne devait pas sortir après sa visualisation par les producteurs mais il a été vu dans des séances privées et finalement présenté à la Mostra de Venise avec l’obtention du Lion d'Or qui a débloqué son exploitation et des avis très partagés à sa sortie des critiques et des spectateurs !
    Spiriel
    Spiriel

    29 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2009
    En parallèle de la Nouvelle Vague (à laquelle il n'appartient pas), Resnais explore de nouvelles façons de raconter une histoire avec un film en prolongeant la démarche du nouveau roman. Sur le thème de la mémoire, ou plutôt de l'oubli, Resnais raconte finalement une histoire ô combien classique (une femme mariée rencontre un homme, ils se donnent RDV dans un an pour éventuellement faire leur vie ensemble), mais de façon très opaque. En effet, la description dans la parenthèse n'est même pas un spoiler car de tout cela on ne sait ce qui est arrivé, rêvé, souvenu ou oublié. Le chateau et ses longs couloirs tantôt déserts, tantôt habités, est la métaphore de la mémoire qu'on parcourt sans trop savoir où l'on va, si on veut vraiment trouver ce que l'on cherche... Le film regorge de nouvelles techniques de mise en scène (un plan coupé brièvement par un autre, puis de plus en plus longuement avant de lui faire totalement place, surexposition aveuglante de lumière blanche, bande-son sans rapport direct avec l'image...) pour figurer la confusion de Delphine Seyrig, l'imperceptible mélange des différents univers qui se mélangent. Il en est même parfois difficile à suivre. Pas évident de ne jamais décrocher, mais comme dans Hiroshima mon amour, le drame devient émouvant vers la fin du film, faisant de ce dernier quelque chose de plus qu'un film expérimental, lui conférant une âme, même si la sincérité de Resnais ne fait jamais de doute. Il s'agit vraiment d'un objet unique, qui surprend et étonne inévitablement au premier visionnage, comme très peu de films. Précieux, donc.
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