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Votre avis sur Passion d'amour ?
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TTNOUGAT
Film exceptionnel tant par sa beauté que par son originalité,c'est du grand Scola ,il n'est pas utile de faire le detail:tout est beau.Par contre c'est un film difficile,trés intellectuel avec en plus des dialogues litéraires de grande qualité qui peuvent dérouter les spectateurs ne venant au cinéma que pour se distraire.C'est par définition un film d'amour et qui parle de l'Amour qui touche chacun d'entre nous à un moment ou l'autre de nos vies.Coté acteur, JL Trintignant est exceptionnel dans le rôle de Deus ex machina toujours dépassé dans ses recommandations.Un film rare que tout cinéphile doit voir au moins uns fois.
Une ambiance réussie qui rappelle celle du désert des tartares, d'ailleurs on y retrouve Trintignant, excellent, ce ne n'est sans doute pas une coïncidence. A cela s'ajoute une histoire d'amour particulière et une fin, film italien oblige, bien ironique qui laisse planer un doute. Un beau film qui ne plaira pas à tout le monde avec un petit défaut le changement d'attitude un peu trop brutal du beau capitaine Giraudeau.
Un film ennuyeux qui se passe en huis-clos dans un fort militaire à la fin du XIXème siècle, avec beaucoup de bavardage et aucune action. A vous rendre neurasténique.
ffred
Une curiosité que ce film dont je n’avais jamais entendu parlé. Un casting essentiellement français (Bernard Giraudeau, Jean-Louis Trintignant, Bernard Blier) pour ce film italien de Ettore Scola sorti en salles en 1981. Une histoire d’amour impossible et déchirante dans l’Italie à peine unifiée du XIXè siècle. L’ensemble fait peut être un peu suranné mais la puissance du récit et la beauté de l’ensemble nous focalise uniquement sur l’évolution de ce couple improbable et on attend le dénouement, forcément tragique, avec intérêt. Valeria d'Obici est extraordinaire en femme laide et malade. Un film magnifique.
La réédition et la projection en salle de "passion d'amour", opus de Scola qui ne figure pas, aujourd'hui, parmi les films considérés comme les plus importants du realisateur.
A mes yeux du moins, c'est un tort car c'est une franche réussite, à part peut-être le dernier quart d'heure et le dénouement qui sont expédiés trop rapidement et comportent une succession d'incohérences. Un peu dommage en ce qu'elles bouleversent la tenue jusqu'ici impeccable de l'ensemble.
Réflexion sur la passion amoureuse et sur le caractère mystérieux de ce qui la déclenche, le film aborde aussi le rôle de la beauté dans cette alchimie qui reste une des grandes questions de la vie.
Par-delà les thèmes abordés, il faut souligner la qualité de la mise en scène, la reconstitution aboutie de cette fin du XIX eme siècle italien, l'interprétation formidable de la distribution dans son ensemble.
On reverra avant beaucoup de nostalgie Laura Antonelli, Jl Trintignant et Bernard Giraudeau dans un de ses grands rôles.
Voilà un opus de Scola qui a parfaitement passé l'épreuve du temps et qui s'inscrit dans la meilleure période du realisateur, celle de la fin des années 70 et des années 80 ou il ne dépareille pas, loin s'en faut.
A mes yeux du moins, c'est un tort car c'est une franche réussite, à part peut-être le dernier quart d'heure et le dénouement qui sont expédiés trop rapidement et comportent une succession d'incohérences. Un peu dommage en ce qu'elles bouleversent la tenue jusqu'ici impeccable de l'ensemble.
Réflexion sur la passion amoureuse et sur le caractère mystérieux de ce qui la déclenche, le film aborde aussi le rôle de la beauté dans cette alchimie qui reste une des grandes questions de la vie.
Par-delà les thèmes abordés, il faut souligner la qualité de la mise en scène, la reconstitution aboutie de cette fin du XIX eme siècle italien, l'interprétation formidable de la distribution dans son ensemble.
On reverra avant beaucoup de nostalgie Laura Antonelli, Jl Trintignant et Bernard Giraudeau dans un de ses grands rôles.
Voilà un opus de Scola qui a parfaitement passé l'épreuve du temps et qui s'inscrit dans la meilleure période du realisateur, celle de la fin des années 70 et des années 80 ou il ne dépareille pas, loin s'en faut.
On ne peut pas dire que ce film soit mauvais. Mais j'ai trouvé ça un peu long, beaucoup de paroles, il ne se passe pas grand chose. cependant ce film nous fait tout de même réfléchir sur notre propre comportement.
Je n'aurai qu'un mot : superbe ! Une magnifique histoire d'amour, à partir d'un sujet très courant dans la vie réelle (même si là on est dans le paroxysme), mais curieusement souvent passé sous silence : le harcèlement non pas d'une femme par un homme, mais l'inverse. C'est un film qui m'a cueilli, et que, je pense, je reverrai souvent. Trintignant, Giraudeau et Valeria d'Obici sont magnifiques. Il faut dire aussi que le réalisateur n'est pas n'importe qui : Ettore Scola.
Ce film de 1981 a le charme des acteurs français jeune et connus (Bernard Giraudeau, magnifique, Jean-Louis Trintignant et Bertrand Blier).
Le début est un peu malaisé :
1) le doublage des acteurs français par des acteurs italiens (en même temps le film est italien… mai bon passons) et la technique de la Cinecitta de filmer en plan large, où de dos pour permettre un doublage potable.
2) L'intrigue est très bourgeoise et très énervante dans le milieu militaire ou l'aspect technique et pragmatique doit dominer. Or rien ne semble concret, voire même désincarné.
Puis vient l'histoire d'amour, ou plutôt une psychose amoureuse. Là, le véritable talent de Ettore Scola se déploie dans toute l'étendue des sentiments amoureux, entre la maîtresse canon du beau militaire, mariée, et la pauvre cousine du colonel, jugée comme une mochetée.
Le dernier quart d'heure s'emballe comme dans un Hitchcock, et la fin nous laisse comme deux ronds de flan. Grandiose.
Le début est un peu malaisé :
1) le doublage des acteurs français par des acteurs italiens (en même temps le film est italien… mai bon passons) et la technique de la Cinecitta de filmer en plan large, où de dos pour permettre un doublage potable.
2) L'intrigue est très bourgeoise et très énervante dans le milieu militaire ou l'aspect technique et pragmatique doit dominer. Or rien ne semble concret, voire même désincarné.
Puis vient l'histoire d'amour, ou plutôt une psychose amoureuse. Là, le véritable talent de Ettore Scola se déploie dans toute l'étendue des sentiments amoureux, entre la maîtresse canon du beau militaire, mariée, et la pauvre cousine du colonel, jugée comme une mochetée.
Le dernier quart d'heure s'emballe comme dans un Hitchcock, et la fin nous laisse comme deux ronds de flan. Grandiose.
Un mélodrame passionnel potentiellement prometteur mais au final assez terne et pompeux, avec en plus un casting français doublé en italien, un procédé toujours foireux.
Une oeuvre très intelligente et profonde et qui, grace à la mise-en-scène a peu vieilli. L'histoire:Fin du 19e en Italie. Un beau capitaine (B.Giraudeau) a une liaison avec une belle femme mariée(L.Antonelli) Muté dans une garnison perdue dans le Piémont où tout le monde s'ennuie ferme,il va être intrigué par Fosca, la cousine d'abord invisible du commandant.Celle-ci est extremement laide et hystérique. D'abord répulsé, Giorgio va finir par aimer cette femme qui se meurt d'amour pour lui. Comme ça, ça donne pas envie et il est vrai que c'est un film exigeant mais jamais ennuyeux.Il est meme rafraichissant d'entendre des dialogues écrits dits par des comédiens qui les comprennent..Le grand bémol:l'émotion pure est trop rare au profit d'une analyse très poussée du mécanisme de la passion (genre Stendhal). Mais c'est un film à revoir tant il a plusieurs degrés de lecture
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