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jbouzou
2 abonnés
127 critiques
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5,0
Publiée le 22 juin 2009
De la trilogie, sans aucun doute, mon préféré !... Un film parfaitement réalisé... des plans splendides... une interprétation magique de Juliette Binoche - et des autres acteurs... et bien entendu la musique superbe de Preisner qui est toujours placée au bon moment... Ce film commence par la mort... pour se terminer par la vie... en fait, surtout le choix de vivre... Le bleu de la liberté - de l'évasion du passé - est omniprésent... bleu de la sucette qu'elle retrouve... bleu des cristaux du pendule... bleu de l'eau de la piscine. La composition de Juliette Binoche est remarquable dans ce personnage qui commence son deuil par la fuite... avec cette envie de tout effacer, de s'isoler, de plus s'attacher à rien ni à personne... mais ses émotions sont les plus fortes... et petit à petit, la vie va reprend sa place... par l'amitié, l'amour, l'attachement familial... C'est un film que l'on a grand plaisir à voir et revoir encore...
Très beau film où Binoche montre l'étendu de son talent, elle réussit à dévorer l'écran sans dire un mot… le film envoûte durant toute sa durée, il est impossible à décrire. Je ne me ferai pas prié pour voir la suite de la trilogie.
Comment dire... L'ennui a une couleur, l'ennui est bleu. Juliette Binoche est distante, elle doit penser à son prochain film. Ses trop rares sourires percent l'écran comme un projecteur percerait l'obscurité de la salle de cinéma. Quant à l'obscurité de l'histoire, la langueur, la pesanteur des dialogues, il faudrait bien plus qu'un projecteur pour y mettre un peu de lumière et de vie, il faudrait un scénario, et que quelque chose se passe. Alors oui, Juliette Binoche dans ce film vit l'enfer et en revient, et encore, on est même pas sûr, mais la beauté des images, le pompeux de la musique qui pour se vouloir grande se fait lourde, caricaturale, et pesante, ne font qu'accompagner l'ennui des acteurs, et le notre...
Première partie d'un trilogie culte de Krzysztof Kieslowski, Bleu est un film qui n'a rien d'un oxymore. En effet, cette couleur en perdition est d'une froideur ambigue. Son rêve nous transpose dans un univers onirique, à la fois réel et irréel. D'ailleurs, la réalisation de Kieslowski possède tous les atouts pour nous faire croire à son monde. Il nous filme les acteurs et les décors comme une peinture, dont la lumière et les plans font preuve d'un virtuosité indéniable de la caméra. Ironique, le bleu cache cependant une autre facette de sa candeur édulcorée. Et sa représentation explicite et humaine, interprétée par une Juliette Binoche méconnaissable dans son faux rôle de bourgeoise désespérée, ajoute au film son second degré qui explose avec fulgurance les lois du cinéma. Ajoutons à cela une réflexion intéressante sur l'Art à propos de son origine et sa continuité au sein de l'homme et de sa société. Impressionnant.
Juliette Binoche est capable de sauver du sinistre le cinéma d'auteur le plus chiant qui soit. Elle mérite ici au moins 4 étoiles et le film pas grand chose.
Réalisateur aujourd'hui au purgatoire mais à l'époque très surestimé, Kieslowski n'a fait qu'enfiler des clichés sur la condition humaine dans son oeuvre, inspirés par un catholicisme bon teint. Ce n'est que de l'humanisme de pacotille pour spectateurs peu exigents et lecteurs de Télérama. On se souvient également que la photographie (tout est bleu! quelle idée de mise en scène !!) et la musique étaient absolument terrifiantes. On trouvera une inspiration chrétienne plus exigente dans l'oeuvre de Rohmer.
Krzysztof Kieslowski entame ici le premier volet de sa trilogie Trois Couleurs intitulées Bleu (1993), suivit par la suite de Blanc (1994) & Rouge (1994). Après la mort accidentelle de son mari (un célèbre compositeur) et de sa fille, Julie choisit de recommencer sa vie à zéro, en quittant tout ce qui pouvait la rattacher à son couple et à sa fille. Elle prend le risque de se détacher complètement des autres, de se créer son propre univers tout en fuyant ceux qu’elle connaissait. Jusqu’au faut-il aller dans la liberté individuelle ? Faut-il se reclure chez soit où parvenir à s’ouvrir au autre tout en recommençant à prendre goût à la vie. Une réalisation touchante, bercée par une très belle B.O et une actrice de talent : Juliette Binoche.
Film le plus esthétique de la trilogie, Bleu étonne par le sentiment de perfection et la quête de inlassable du réalisateur à faire de ce film une démonstration. La conduite des acteurs est des plus brillante. Mais à force d'étaler sa maîtrise, le réalisateur déconnecte le film aévec son sujet, celui de la liberté. Ainsi, malgré les efforts du spectateur, c'est - paradoxalement - l'histoire la moins touchante de la trilogie.
La déception! Ce film et ce réalisateur tant glorifié...pour pas grand chose. Les 5 premières minutes sont intéressantes et c'est fini. Plus rien ne se passe jusqu'à la fin, si ce n'est une suite de plans (trop) esthétiques et stylisés. Juliette Binoche ne dégage rien et l'histoire est inexistente. Soit disant une réflexion sur la liberté, ce film nous offre au contraire une leçon d'ennui tant (au risque de me repeter) il ne se passe rien! Bref, un film prétentieux qui se veut "cérebral" mais qui sonne creux, et tombe rapidement de son piedestal.
Le thème du film est très dure. Après la mort de son mari et de sa fille dans un accident de voiture, Julie se retrouve seule et regrette presque de s'en être rescapée. La vie ne cesse de lui rappeler ses chères défunts. Le spectateur est plongé au cœur de ce drame et suis la vie de Julie qui tente de reprendre gout à la vie. La musique est très belle et particulièrement émouvante. Chapeau bas à Juliette Binoche pour sa prestation. Très très bonne actrice.
Premier volet d'un tryptique pour le moins ambitieux, "Trois couleurs : Bleu" évoque la Liberté ou plutôt la rennaissance d'un être devant refaire sa vie en repartant de rien. Après la disparition de sa famille, Julie aurait pu choisir le suicide mais elle s'y refuse et préfère entreprendre un long périple tout en faisant face au phobies du passé qui reviennent la hanter continuellement. Tout d'abord, il faut quand même signaler que malgré son originalité et toutes ses bonnes volontés, le concept risque d'en détacher un certain nombre. En effet si le talent et l'intention de réalisation de Krzysztof Kieslowski est difficilement critiquable (certaines images sont sublimes), il a signé un film que je qualifierais de "trop propre" ou même de "trop poli" si vous voulez mon avis. Une oeuvre au symblolisme trop appuyé, une oeuvre dont les images sont tellement léchées avec excès que le récit en finit par lasser. Et même si le cinéaste lui charge beaucoup le dos, c'est Juliette Binoche (dans l'un de ses plus beaux rôles) qui apporte la couleur tant attendue de cet ensemble parfois terne. Donc en dépit de son cloisonnement dans lequel il est parfois difficile d'entrer, "Bleu" (surtout grace à elle) reste à découvrir.
"un seul être vous manque et tout est dépeuplé" disait Lamartine . C'est ce que montre le premier volet d'une trilogie reprenant les trois couleurs du drapeau français ,"Bleu" est un drame boulversant dont on ne ressort pas indemne . Pour le cinéaste ne herbe que je suis , ce film m'a prouvé que l'on pouvait faire de très jolies choses avec la caméra quand on est européen . En effet , le réalisateur polonais Krzysztof Kieslowski m'a impressioné par la maitrise et l'originalité de sa mise en scène . A plusieurs niveaux le film est une grande source de satisfaction pour les cinéphiles . Le traitement des couleurs (le bleu est présent presque comme un personnage du film) , les envolées lyriques et poétiques . Pour montrer que l'héroïne perd son âme et ne vit que par des petits détails , le réalisateur filme en gros plan (donc du point de vue du personnage) plusieurs éléments apparemment peu importants mais en fait très profonds . La photographie de Swadomir Izniak parvient à cerner au mieux les émotions des personnages , et sublimise la beauté de la grande Juliette Binoche . L'actrice porte tout le film sur ses épaules avec grand talent , c'est le genre de rôle qui permet à son inteprète d'aller au plus profond de ses émotions , et Binoche le réussit avec virtuosité . Elle est devenue à mes yeux la meilleure actrice française du moment . Enfin , je citerai la musique impressionante qui est omniprésente dans l'histoire et permet à chaque fois d'amplifier notre ressenti . J'ai simplement été légèrement déçu de l'évolution de l'histoire trop morbide , trop pessimiste , même si le parti pris du réalisateur était de faire un film très sombre . Ce n'est pas grand chose en comparaison des nombreuses qualitées du film , récompensé à jsute à titre à travers le monde !
Il y a au moins deux bonnes raisons de voir ce très beau film. D'une part la rencontre entre l'une actrices les plus photogéniques avec l'un des duos Réalisateur-Chef Opérateur les plus doués pour la photogénie, rencontre qui tient toutes ses promesses en nous offrant des images envoutantes. D'autre part une réalisation véritablement expérimentale de Kieslowski : un montage surprenant et inventif, et aussi cette façon paradoxale de mettre en évidence les émotions interiorisées du personnage principal par l'utilisation de focus sur des détails a priori complètement anecdotiques. D'un point de vue formel, c'est extrèmement séduisant car cela marche. Dans la pratique, cela peut laisser par moments le spectateur un peu "hors jeu", mais dans l'ensemble c'est tout simplement émouvant, et même quelques fois carrément déchirant.
J'ai été très déçu, contrairement à ce qu'il est courament entendu,Juliette Binoche n'y est pas extraordianaire,je l'a trouve même tres peu crédible en femme mariée,mère d'une fille de pres de 10ans.Pour moi le cinema d'auteur ne doit pas être synonyme de "chiant" sinon on ne peut rendre populaire un film bien réalisé, ce qui est pour moi le seul bon côté de ce film...mais c'est peut être tout ce que les critiques précédentes souhaitent...